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Marion Brugeassou

Défi
Marion Brugeassou

Il était un loup suffisamment solitaire
Qui venait dans le royaume de l'étrangère, 
Il avançait dans la nuit noire de ces terres
Et ces yeux s' embrasèrent d'une lumière. 


Derrière cet hiver froid, son coeur se consumait, 
Une rude solitude d'étoiles argentées
Au milieu d'un désert où l'eau se trouverait
Comme une âme meurtrie, il faudrait oublier.


Mais l'étrangère est si proche de moi, 
Mon coeur hurle mon amour aux abois
Mes larmes coulent en écoutant sa voix.


Le temps poursuit son chemin et moi là, 
À contempler cette femme pas à pas, 
Intouchable désirée rend le glas.


Je te le demande sincèrement, 
À travers mes virulents hurlements, 
Transperce-moi avant ma folie arrogante
Qui te livrerait sans doute un grand bain de sang
Tel ma nature si je pars en t'haïssant
Malgré mon infatigable amour si naissant.



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Défi
Marion Brugeassou

Il était une fois, un jeune couple de mariés qui voulait avoir un enfant mais ils avaient construits leur bâtisse sur le territoire d'un puissant roi et pour cela, ils devaient payer pour pouvoir vivre sur ces terres. 
Un jour, le couple n'arrivait plus à payer alors le roi leur laissa un compromis, celui de rester sur ces terres à condition de lui donner l'enfant à venir. Ils acceptèrent.
La femme accoucha et les soldats du roi vinrent chercher l'enfant. Le roi lui donna le nom de Raiponce.

En grandissant Raiponce devenait de plus en plus belle et jaloux, le roi l'enferma en haut de la plus haute tour du pays. Chaque jour, elle regardait l'horizon en pensant à ce que pouvait se dérouler dehors. Quand le roi venez la voir, il suffisait qu'elle l'appelle par son nom en lui disant de dénouer ses longs cheveux blonds tressés pour qu'il puisse monter dans la chambre de la jeune fille.
Un jour, un prince voisin auquel le roi de la province faisait la guerre, passant par là, entendit la douce et mélodieuse voix de Raiponce qui chanter pour faire passer le temps. Il chercha une porte mais n'en trouvant guère il s'en alla en se demandant comment aller voir la jeune fille. A force de revenir, un jour, il vit le roi appelait Raiponce et lui demandant de dénouer ses longs cheveux ce que la dernière faisait et alors la roi montait à sa chambre.
Le lendemain, le prince revint alors et faisant pareil que la roi, il put monter. Il lui raconta alors qu'il voulait la rencontrer tellement il avait été troublé par son sublime chant. Il demanda ensuite sa main.
Et accepta en lui donnant la main, elle lui dit :
 _ Je veux bien t'épouser mais tu devras me donner des fils de soie pour que je puisse me faire une échelle pour descendre et comme ça, tu m'emporteras.
Tout les jours, le prince venait mais un jour, la roi vit la longue chevelure de sa fille adoptive dans le vide, le prince eut le temps de s'enfuir mais la roi rouge de colère, lui coupa ses tresses et l'envoya au bagne.
Quelques jours plus tard, le prince revint et en voyant les tresses de la jeune fille il monta mais ce n'était pas son aimée mais le roi et ce dernier reconnaissant le prince voisin contre qui il faisait la guerre, au lieu de lui faire un jugement plus juste, il le jeta du haut de la tour ce qui frappa fort la tête du prince et à cause de ce terrible choc il devint de plus en plus aveugle très rapidement avec les jours qui suivirent.
Le prince désespéré, il marcha droit devant lui en se servant de baies pour se nourrir et espérant trouver sa bien-aimée.
Plusieurs années passèrent et Raiponce étant considéré comme tous les prisonniers eut enfin le droit de sortir.
Le prince, en marchant toujours tout droit, après plusieurs années, il finit par arriver à retrouver Raiponce.
Raiponce courut vers lui, folle de joie mais dés qu'elle vit qu'il était aveugle, elle le laissa car il était devenu un obstacle pour sa survie. Elle était une princesse et elle avait déchue, il fallait qu'elle retrouve ses fonctions et pour cela, elle avait plus d'ambitions que ce prince totalement aveugle.
Le prince désespéré, se laissa peu à peu mourir et finit par quitter ce monde déshydraté et asséché par le Soleil brûlant. 

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Défi
Marion Brugeassou

Je t’… , un mot que tout le monde connait,
Si facile à dire mais pensé abandonné ;
Les enfants les plus petits le savent bien ;
Le pire des mots académiciens.
 
A longueur de journées dérapées,
Ou dans toutes ses nuits passées ;
A dire pour fermer les clapets,
Ou encore, pour oublier.
 
Pour tous ces proches parfois
Et si mal pris des fois,
Alors des sous-entendues sans y rêver,
Pour inviter à y penser.
 
Mais moi, je ne suis pas comme tous ces gens,
Je le dis très rarement,
Peut-être ai-je peur de perdre
Ou simplement de contraindre ?
 
Alors toi, qui a de la chance,
Car tu comptes vraiment ;
Je t’aime encore et encore,
Tu es une sorte de petit conquistador,
Et peut-être, qu’un jour, nous finirons

Ensemble nos vies, aux sons des clairons.
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Défi
Marion Brugeassou

    La manipulation, partout, administrant tout cosmos du plus succinct au plus colossal.     
    Tout vivant voulant accomplir aucun bobard subiront amis, patrons, associations mal autrui... Humain scrutant la raison finiront sous un granit friand d'impuissants. Il comptera point sur d'approchants individus mais sur lui pour avoir satisfaction.
    Voilà pourquoi !!!! Dans tout instinct animal, l'individu assouvi son prochain. Un lion va moisir sur un sol tari car l'affût fait s'affaiblir la profusion du rang marginal parmi contradictions virils. Un humain, lui, va vouloir gravir autant d'rang ardu ainsi il a t-il reçu l'instruction dans la civilisation d'aujourd'hui. Ainsi, il aura prolos pour avoir tant d'mains qui lui produiront saint-frusquin qui iront dans sa bissac s'il a l'hasard du futur patron. Tout politicard fait pour avoir un brin scrutin taira tout point nul dans son discours ! Suivant Kohl, un politicard du parti social vint discourir puis, il fut choisi mais il fit modifications d'un politicard droit à la contradiction qu'il l'avait dit ! 
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Défi
Marion Brugeassou

Cesse petit cœur, de battre si fort !
Il se moque des pleurs et des tourments !
Évite tous ces torts, 
Cache tous ces sentiments ! 


Oui, parce que moi, je l'ai tellement aimé ;
Tu as créé ces émotions en moi,
Mais rien peut me quitter,
Je t'ai choisi, pourquoi ?


C'est si dur, je n'arrive à t'oublier !
Pourquoi m'avoir autant anéantie ?
Mais je dois me vider,
Il suffit de ces cris !


Comment partir de ce monde si cruel ?
Chaque jour, je suis lasse à en mourir,
Ne plus ouvrir ses ailes,
Effacer tous ces rires.


Juste rêver quand la lune se lève,
Mais ce n'est assez,il faut l'affronter ;
Cette grande rancune
Qui me fait détester.


Bientôt, je m'effondre dans ces profondeurs,
Et je me morfonds tout entièrement,
Peu à peu, je me meurs,
Je m'éclipse lentement.


Je me renferme dans la solitude,
Ne plus ressentir toutes ces sensations,
Dans cette amplitude,
Aucunes pulsations.

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Marion Brugeassou

 24/06/2015
Cher journal,
Je me suis réveillée ce matin dans un lit à baldaquin qui n'est en rien mon lit habituel et le décor ne correspondait pas à ce que j'avais connu une seule seconde, à part peut-être dans les vieux bouquins de grand-mère. La tapisserie de la chambre était bleue mais d'un bleu sombre et sale à en faire peur et la moquette était marron crème ce qui n'allait pas trop ensemble. De plus en face du lit, je pouvais apercevoir deux tableaux, un qui était plutôt enfantin mais très effrayant et l'autre qui me faisait penser aux peintures de Picasso sauf qu'ici c'était encore plus terne.
Je me suis donc levée en sursaut et je me suis mise à visiter cette vaste demeure ou je me trouve malgré moi. J'ai cru plusieurs fois voir des objets bouger tout seul mais je pense plus que c'est juste mon imagination qui me joue des tours comme cela m'arrive souvent ! Mais ce qui m'a le plus troublée dans cette journée d'automne alors qu'on est censé être en été, c'est qu'en regardant à travers les grandes fenêtres qu'on trouve dans les châteaux de la Renaissance d'après mes connaissances, les arbres portaient un feuillage violacé, le ciel n'était pas bleu à son habitude mais il était plutôt du genre rose ; d'ailleurs,  cela m'a rappelé un dessin animé que mes cousines regardaient étant petites ce qui me déplaisait légèrement, regarder des petits poneys venir au secours d'autres de leur espèce ou de petits humanoïdes non merci ! Je pouvais remarquer que les nuages étaient plutôt oranges et qu'il m'était impossible de trouver le Soleil à  travers toutes ces grandes vitres pourtant, la lumière extérieur doit bien provenir d'une source non ?! La seule chose qui me rappelait un peu mon monde à moi c'était la façade du manoir qui était blanc et marron mais quand son intérieur se montrait cela me rappelait les décors des film d'horreur. Il valait mieux donc se trouver dehors avec toutes ces couleurs qu'à l’intérieur où tout est maussade.
Je visitais la grande demeure et j'arrivai dans une grande salle à manger comme dans les banquets de la gêne bourgeoise, la luminosité des chandelles illuminait assez bien la salle et parfois j'avais l'impression que les flammes dansaient sur la tapisserie rouge bordeaux qui couvre les murs de cette salle immense. Le parquet semblait ciré alors que je n'ai croisé personne mais ce n'est pas la seule anomalie ! En effet, ce n'est pas possible que la maison soit vide ! Elle était remplie de nourriture ; des choses qui me paraissaient immangeables et d'autres si appétissantes mais que je ne connaissais guère. Pourtant, malgré mes appels incessants à travers les corridors sombres et l'où, parfois, il m'arrivait de me perdre vu leur étendue, je ne vis personne, rien, aucun signes, que des ombres anthropomorphes virevoltantes sans aucune vie, c'est pour cela d'ailleurs que je me suis mise à t'écrire avec ses vieux parchemins aux parfums de jasmin je crois, alors qu'il n'a point de cette plante dans cet endroit à ma connaissance, car seule à l'intérieur d'une si grande bâtisse,  je pense que dans peu danse temps, je risque de me perdre dans la folie.
            Elisa MORRISON
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Marion Brugeassou
J'ai rédigé ce poème il y a bien dix ans après avoir regardé un documentaire sur les guerres mondiales. Je n'avais alors que neuf ans. Bonne lecture.
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Défi
Marion Brugeassou

D'un petit mal de crâne, on s'en soucie
D'une ride de plus, on s'en vieilli
Les années passent sans qu'on s'en aperçoive,
Plus jamais comme avant, il faudrait qu'on perçoive.

D'un seul coup nous sommes confrontés,
A nos seuls pas, à nous, ratés
Le temps précipite nos lamentables vies
Et la mort vient nous habiter ici.

La vie est un long parcours d'obstacles à franchir
Pendant que nous, en la jouant, on ne fait que l'affranchir
Les remords, les regrets à ne plus pouvoir s'émouvoir
Jusqu'à qu'enfin tombe le dernier soir.

Il faut l'ultime assaut pour sceller notre destin
Pendant qu'arrive la triste fin,
La vie nous a donné une grande symphonie
Qu'enfin plus personne ne renit.
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Défi
Marion Brugeassou

Mesdames, reine des arts,
Fille de Zeus et Mnémosyne
Qui doivent être si heureux de ces femmes,
Elles me portent et m'inspirent.

Patiente Clio, du haut de ces histoires,
Tu feuillettes les pages du Volumen,
Tu regardes l'érosion de ces lieux noirs
Et attends doucement le déroulement du temps.

Astucieuse Euterpe, avec simplement trois notes,
Tu as le don d'en faire une symphonie,
Tu aimes les fleurs mais tu préfères faire de la flûte haute,
Pour en faire sortir plusieurs instruments en toutes harmonies.

Amusante Thalia, tu es couronnée de lierres,
Tu caches ta beauté sous ce masque
Mais à ton passage, toutes les fleurs renaissent
Ce que tu fais de mieux, c'est la comédie frasque.

Sérieuse Melpomène, de ton chant mélodieux,
Tu en fais toute une riche tragédie.
Accompagnée de la Terreur et de la Pitié orgeuilleuse,
Tu tiens le sceptre pour célébrer le théâtre sans comédie.

Jeune Terpsichore, tu égayes tous les dieux,
Vive et enjouée comme tu es, tu ne passes pas inaperçue,
Tu gardes toujours ta lyre avec toi pour ne pas avoir des moments ennuyeux,
Tous tes pas sont dirigés en cadences défendues.

Romantique Orato, tu es couronnée de roses,
Princesse de l'amour avec un grand A ;
Tu parcours le monde avec ta lyre pour, avec ta prose,
Emerveiller chaque personne et leur faire connaître cet amour, abracadabra.

Studieuse Polymnie, cachée derrière ce voile blanc,
Tes belles formes font rêver surtout quand tu danses la pantomine,
Tes soyeux cheveux entrelacés de fleurs et de perles sont étincelants,
J'aimerais te ressembler, tu as une si troublante rhétorique.

Brillante Uranie, tu es parsemée d'étoiles,
Tu connais tout de ces cieux,
Habillée de ciel, elle a su séduire le beau Apollon derrière cette toile,
Assistée des nymphes célestes, tu scrutes la nuit ce qu'il y a de mieux.

Courageuse Calliope, tu es majesté,
Tes soeurs te respectent et toi, tu tiens les tablettes de l'Eloquence,
Ton front est garni d'or et tu as séduit les dieux des fleuves émergés,
Même Apollon a fondu sous ton charme irrésistible et confiant.

Voici les neuf muses,
Les neuf soeurs liées par le lien du sang
Qui se battent pour le bel Apollon aux mille ruses
Et qui de leurs arts font vibrer le monde puissament.
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Défi
Marion Brugeassou
Il y a bien longtemps, le pont d'Avignon fut construit mais ce qu'on ne sait pas c'est comment il a été bâti. Cette histoire est en partie liée à la légende déjà existante sur la construction du pont d'Avignon mais il est toujours permis d'en rajouter pour donner le mot à la fatalité du sort.
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Défi
Marion Brugeassou

Sans bruit, la marée s'élance
A s'écraser sur les flancs de la croyance,
Torse puissant au récif de l'accoutumance.

D'un coup, un mur d'eau surgit des profondeurs,
Il crie et s'engouffre en prenant de l'ampleur
D'une colère assujettissant les pleurs.

Le trident de Neptune fait des siennes,
Houle voulant carresser Hellène
Jusqu'à éventrer mon oxygène.

Le Dieu étouffe son mépris
Pour avaler les baisers des sirènes attendries
Aux lèvres d'écume au parfum des sorcelleries.


Il rampe au bord des plages
Car fatigué, il y dépose ses âges ;
Contemplant ses desseins, je prépare mon voyage.
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Marion Brugeassou

Peut-être pourrait-on encor parler d'eux,
Ceux qui voulaient changer la France, ce gueux,
Un début, peut-être avec l'humanisme
Engagé contre Dieu centre du monde et pour l'humain et son peronnisme.

Rabelais essaya de bien faire en tant que curé
De parler de ses hypocrites religieux libérés,
A travers ses romans comme Gangantua
Caché de sous entendues, il leur causa.

Mais vint le temps des Lumières
Avec ses quelques pamphlets en éclair,
Ainsi Voltaire voulut montrer la voie
Quant au final, les élites demeuraient sans voix.

Puis, plus tard, Victor Hugo éleva son coeur
Pour défendre sa patrie, par son seul bonheur
Dehors les dictatures ! Debout les exilés !
Pour la République, il faut se battre à être épié.

Les politiques aussi ont essayé de changer les choses,
Ils font des lois mais ils n'osent !
De Gaulle a peut-être voulu installer sa dictature
Les Français voulaient d'un héro, ils ont eu une conjoncture.

Une merveilleuse femme élue députée arriva,
Simone Veil défenda les droits des femmes dans cette agora ;
Dans cet amphithéâtre d'hommes qui n'ont fait que l'insultaient,
Il lui en fallu du courage pour cette grande femme instantanée.

Politiciens se sont éloignés de l'idée de De Gaulle du président,
Moins de pouvoir entre les mains pour ces cents lents ;
Ils travaillent avec la mafia et se donnent une mission
Faire croire au changement, l'une de ses principales passions.

Ils en ont collé des plus modestes aux pilotis,
On en pleurerait mais eux, ils en ont toujours ris
A protéger ces moins que rien et ces quelques riches
Pendant que nous en bas, nous nous crevons dans nos niches.

La Taubira en fait nettement partie,
Elle vidait les prisons bien trop remplies,
Elle fut la marraine de ces sales rats
Mais elle fut expulsée par ces cobras.

Il y eut Hollande qui essaya de faire tant bien que mal
A rattraper les bêtises de Sarkozy, ce qui lui a été fatal
Et la France n'a alors fait que divaguer
A travers les chemins, contre son gré.

Enfin, pour l'instant, vint le banquier Macron au pouvoir,
Il veut mettre la France au premier rang en un soir ;
Mais où va la France ? Pourquoi s'intégrer désespérément ?
A suivre le chemin des autres mais à ne penser à elle autrement.
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