Morningstar, certains y voient le diable, Or je suis celui-là qui brille même dans la lumière. Rien ne m'effraie, rien ne m’intimide. Narcissique pour les uns, Intelligent pour les autres, Négligeant pour certains, Génie pour d'autres. Si seulement ils me voyaient, Tout comme moi je me vois, Alors seulement ils sauraient que Rien de tout cela n'est faux.

Et elle me plante là, au milieu du parc, avec la sensation d'un couteau dans les tripes. Paul ? Ce N'est pas possible, ça ne peut pas être ce Paul. Non... pas ce Paul, Anielle... Pas mon frère... Mon propre frère, mon propre sang. Planté là, le cœur en sang, la gorge nouée, je regardais le couple s'éloigner main dans la main. Que faire ? Courir après eux ? Pour leurs dire quoi ? Anielle je n’ai jamais cessé de t’aimer ? Myriam c'est moi ton père ? Non je ne pouvais pas faire cela. Après tout, qu'avais-je à leur offrir ? Rien du tout. Je m'effondrai sur le sol de chagrin avec mon costume de magicien, sous le regard triste de Jojo. Après tout, à quoi servirait ce costume si je ne pouvais récupérer ma famille. Alors que le soleil laissait sa place au crépuscule, le parc se vidait peu à peu. Et moi Joseph, assis là, à même le sol. En costume de magicien, tel un clown en service. Le regard vide, pointé vers l'horizon. Qu’étais-je devenu ? Un SDF sans aucune dignité, un homme mis à la porte de chez lui, pour que sa femme puisse forniquer avec son frère. Et toi Anielle? Toi pour qui je m'acharnais à sortir de cette situation. Je m'imaginais réconquérir ton cœur pour qu'on puisse vivre ens

Avant que l’horloge ne dicte sa loi, Ne me quitte surtout pas. Inconsolable lorsqu’éloigné de toi, Etouffe-moi dans la douceur de nos ébats. Loin de toi, je me perds, Loin de toi, j’exaspère, Elixir de mon cœur.