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Sosol Vnnr

Sosol Vnnr
Hello tout le monde,
Voici un endroit où je publierais les scènes qui me passent par la tête. Ce n'est donc pas une histoire où les chapitres se suivent comme il n'y aura aucun rapport entre eux.
Je vous laisse découvrir mon imagination et ce qu'elle m'a permis de créer !
Bonne lecture
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Sosol Vnnr
"Je courrai dans la ruelle. J'avais peur et j'étais frigorifiée. Je le sentais derrière moi, ombre à ma poursuite.
J'arrivai soudain dans un cul-de-sac. Pas de sortie possible. J'étais prise au piège comme l'est une souris par le chat.
Tremblante, je me retournai, essayant tant bien que mal de me rappeler les quelques cours de self-défense que m'avait donné mon père, plus jeune. Je le vis s'approcher de moi et sentis ses doigts se refermer autour de ma gorge sans que je ne puisse faire un mouvement. Il me plaqua contre le mur derrière moi. Mes pieds se trouvaient 30 centimètres au-dessus du sol.
Je me débattis.
Je. Ne. Pouvais. Plus. Respirer."

C'est le jour où tout à basculé pour Kaitlyn, celui qui l'a changé profondément... et plus qu'elle ne s'y attendait.
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Défi
Sosol Vnnr
N'avez-vous jamais remarqué comme le corps est la chose la plus merveilleuse qu'il nous ai été donné de posséder ?
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Défi
Sosol Vnnr

 Je suis dans ma chambre, seule dans mon lit et la porte s’entrebâille. Mon cœur se met à battre à tout rompre et la peur me paralyse complètement, m’obligeant à fixer cette porte. Elle finit de s’ouvrir, donnant sur un long couloir obscur. Deux yeux complètement blancs me fixent et un long frisson me parcours le dos. Puis ils disparaissent. J’arrive enfin à bouger ma tête mais je n’ose pas regarder autour de moi, le silence étant trop lourd et trop pesant pour cacher quelque chose de bon. Ce silence dure plusieurs minutes et la peur en moi augmente. Je sais qu’il va se passer quelque chose, je le sens, mais impossible de savoir quoi.
 Je me réveille en sursaut, trempée de sueur et tremblante. La porte de ma chambre est grande ouverte alors que je suis persuadée de l’avoir fermée. Je me lève alors pour la barrer. Tout est calme dans la maison, trop calme pour moi. Je me frictionne les bras avant de retourner sous la couette. « Ce n’était qu’un mauvais rêve, ce n’était qu’un mauvais rêve ». Après plusieurs minutes à me répéter ce mantra dans la tête, j’arrive à fermer les yeux et à me rendormir.
 Le silence est de plus en plus oppressant et soudain, je sens un souffle sur ma main. La pièce est à moitié plongée dans la pénombre alors je tourne vivement la tête vers ma main pour voir ce qui me touche. Mais il n’y a absolument rien. La panique me reprend alors que j’avais réussi à la refouler. Dans la minute qui suis, j’entends des pas, d’abord lointain puis de plus en plus proche, comme de quelqu’un courant vers moi. Je me met à hurler en réussissant à me cacher les yeux avec mon bras. Le bruit s’arrête d’un coup. Quelqu’un me fait face, j’en suis convaincue mais impossible de vérifier. Je suis censée être seule chez moi… J’ai le souffle court et je suis complètement affolée mais, malgré ça, je n’entends plus rien. Je prends alors mon courage à deux mains et enlève mon bras de devant mon visage pour voir … rien du tout. Je deviens folle, j’en suis persuadée. Puis, une odeur très forte et entêtante de rose me parvient, provenant de partout et de nulle part à la fois. Elle me donne mal à la tête et je ferme les yeux quelques secondes pour faire partir la migraine. Et quand je les rouvre, je pousse un cri de terreur pure. A quelques centimètres de mon visage se tient une femme toute habillée de gris, les yeux entièrement blancs, comme si elle était aveugle. C’est la dernière chose que je vois avant de sombrer pour toujours dans le néant.
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Défi
Sosol Vnnr

 La scène est noire. Seule la respiration des musiciens derrière moi rompt le silence. Devant nous, le brouhaha des spectateurs attendant le début du concert est atténué par le lourd rideau rouge encore fermé. Lorsque toute la salle se tait d'un coup, je sais que les lumières viennent de s'éteindre, signifiant l'arrivée du premier morceau. Le mien. J'entends mon coeur battre la chamade dans mes oreilles, tous mes muscles se contractant légèrement sous l'effet de la pression, mes mains devenant moites autour du micro. Pourtant, nous avons répétés jusqu'à la dernière seconde et tout est en place. Me forçant à souffler doucement pour évacuer la pression à l'intérieur de moi, je me retourne rapidement vers mes amis. Un hochement de tête, un sourire en coin, une main levée. Je reprend ma position juste attend pour entendre la guitare commencer doucement à jouer tandis que le rideau se lève petit à petit, dévoilant notre groupeau public. Pas un seul son ne se fait entendre, l'auditoire étant captivé par les premières notes de l'instrument. Je relève la tête, centimètre par centimètre et plonge mon regard dans l'obscurité, les projecteurs me cachant complètement les détails des visages assis en face de moi. Dernière inspiration, le micro devant les lèvres, je me met à chanter :
 Hello darkness, my old friend,
 I've come to talk with you again
  Because a vision softly creeping,
 Left its seeds while I was sleeping
 And the vision that was planted in my brain, still remains
 Within the sound of silence
 La musique résonne en moi alors que tous les instruments entament tour à tour le morceau. Ce morceau qui me rappelle tant de souvenirs, tant de douleurs et de combats perdu. Je lutte un peu pour ne pas me laisser emporter par la musique mais je ne résiste pas longtemps. Je met toute ma souffrance et ma colère dans ma voix, faisant frissonner la salle. Je me détache complètement de la réalité, les paroles devenant une véritable question au silence et à l'obscurité qui me font face. Pourquoi la cruauté et l'aveuglement des hommes sont-ils sans limite ? Je ne m'apperçois même pas que, durant tout le temps de la chanson, les larmes se sont mises à coulées sur mes joues, trop concentrée à hurler ma peine au monde entier qui n'entend rien, qui ne voit qu'une jeune femme à la voix magnifique interprètant l'une des plus belles chansons jamais crées.
 Le morceau se termine, le public se lève pour nous acclamer alors que les musiciens préparent la suite du concert. Je suis déjà essouflée alors que nous devons tenir deux heures de spectacle mais je me sens mieux. Je lève les yeux au plafond, espérant que de là où il est, il m'a entendu, qu'il a compris que cette chanson est pour lui et pour la bataille qu'il a perdu à cause de la folie des autres. Car c'est ainsi, il est maintenant réduit à l'obscurité... et au silence.
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Sosol Vnnr

Conditions :
- 2 filles et 3 garçons
- Passage dans une cantine
- Un fouet
- Des personnes sont présentes dans la cantine
- Tout le monde porte un uniforme
- Un prof
- Point de vue externe, omniscient

Histoire :
Alix, Lucie, Ian, John et Zacharie entrent dans le réfectoire, accompagnés de leur familier. C’est un petit groupe de jeunes humains qui se trouvent dans la même classe et aiment beaucoup passer du temps ensemble. L’école privée où ils se trouvent actuellement est réputée pour son enseignement de haut niveau et son prestige. C’est aussi l’une des rares école du pays à accepter et donner des cours d’éducation de familier. Lucie, l’une des jeunes femmes du groupe, inspecte brièvement la salle, espérant que leur table habituelle ne leur à pas été substituée. Un sourire se forme sur ses lèvres alors qu’elle comprend que ses craintes sont infondés. Elle s’y installe avec grâce, attendant que ses amis la rejoigne tout en caressant distraitement la tête de son familier, une hybride mi-femme, mi-félin.
Partout dans la salle, on peut voir des étudiant, portant tous un uniforme au couleur de l’institution, discuter et des familiers aller et venir pour servir leur maître. Ils sont entièrement nu, pour preuve de leur soumission, et n’ont le droit de porter que des parures faites de bijoux, sexuels ou non. La plupart d’entre eux sont des hybride mi-homme (ou mi-femme) mi-félin comme celui de Lucie. C’est l’espèce la plus courante et la plus appréciée du moment. Réduit à l’esclavage depuis maintenant des centaines d’années, les familiers ont plusieurs fonction au sein de la société. Les guerres entre les différents pays de la planète augmentant sans cesse, la plupart sont élevés pour se battre et protéger leur maître au péril de leur vie. Mais, en dehors de ses batailles presque incessantes, ils ont pour devoir de servir leur maître et de les satisfaire dans tout leur désir. C’est d’ailleurs pour cela qu’il est fortement conseillé de prendre un familier du même sexe que soi, afin que l’engendrement de créatures incontrôlable soit éviter. Comme les humains, ils sont doués de parole et d’intelligence mais contraint de garder le silence en présence d’humains. Si l’un deux vient à enfreindre cette règle, il est sévèrement punis par son maître.
Lorsque Ian, le dernier de la bande prend place à la table, leur conversation reprend là où ils l’avaient arrêtée.
- Et donc, ce que je disais, c‘est que j’ai un oncle qui s’occupe d’éduquer les familiers de particuliers à un prix très élevé. Explique Alix en entamant son plateau. Le problème, c’est que je ne cautionne pas du tout sa manière de faire. Pour moi, ils doivent être élevés avec douceur et amour pour que la fidélité qu’ils portent à leur maître soit sincère et sans équivoque. Vous ne pensez pas ?
Zacharie fait une moue de désapprobation mais ne répond rien. Son familier à été élevé à la dure, à coup de fouet et de tisonnier et il se porte comme un charme. C’est même pour cela qu’il l’a choisi, car il est sûr de pouvoir compter sur lui en cas de bagarre
- Je ne sais pas, dit John. Ça dépend de ce que l’on cherche chez un familier. Moi par exemple, j’en cherchais un capable de se défendre seul si jamais il venait à m’arriver quelque chose. Et, pour cela, on ne peut pas y aller avec douceur. Il faut y aller vite et fort dès le début pour faire le tri, retirer les plus faible du marché en quelques sortes.
Son familier, à genoux à côté de lui, grogne de mécontentement à la remarque mais John le remet tout de suite à sa place d’une tape sur la tête.
- Et j’ai spécialement choisi celui-ci car il a toujours un côté un peu sauvage que je me plais à dominer lorsqu’il ressurgit. Ajoute John avec un sourire pervers en passant cette fois sa main dans le cheveux du jeune hybride.
- Eh bien moi je pense que c’est de la maltraitance ! Comment peut-on vouloir vendre un familier brisé si on veut qu’il fasse correctement ce pour quoi il a été conçu ? Réplique Alix, pensive.
A ses mots, son familier grimpe sur ses genou et niche sa tête au creux de son cou, en signe d’affection. Avec tendresse, Alix referme ses bras autour de l’hybride femelle et dépose un doux baiser sur ses lèvres. Personne à la table n’est choqué par se comportement car, à vrai dire, il est devenu tout à fait normal.
L’échange des jeunes étudiants et soudain interrompu par l’un de leur professeur qui leur fait signe que les cours vont bientôt reprendre. Ils se dépêchent alors de finir leur repas et sortent de la salle en continuant leur conversation. Leur cours suivant est justement un cours d’éducation de familier, un moment où le maître et le familier apprennent à se connaître plus profondément avec plus d’encadrement que dans la vie de tous les jours. C’est d’ailleurs l’une des principales raisons qui ont poussés ses cinq jeunes humains à intégrer la troisième institution la plus réputée du pays.

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Avant que certains ne crient "au scandale", je tiens à préciser que je me suis fortement inspirée d'une auteure que j'admire énormément et qui se nomme Tempestaire. J'ai conscience que ce que j'ai écrit se rapproche peut être un peu trop de ce qu'elle fait et, si c'est le cas, j'enlèverai ce texte sans condition. Je ne veux pas faire de plagiat et je ne veux emcombrer le travail de personne, surtout pas de celles dont j'adore le travail.
Voilà, je voulais simplement mettre ça au clair pour qu'il n'y ai pas de malentendu. J'espère néanmoins que ce texte vous a plus, n'hésitez pas à me corriger, tant sur l'orthographe que qur le texte en lui même, je n'attend que ça :)
Bonne journée (ou soirée) à toutes et à tous
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