Les Chroniques sont le fruit d’un mélange culturel entre le génial Inspecteur Derrick (interprété brillamment par le regretté Horst Tappert) et le puissant Riddick (personnage aussi fictif que le célèbre inspecteur et interprété à l’écran par l’imposant Vin Diesel). Néanmoins, ce mélange ne concerne que le titre tant l’aspect fantastique est inexistant dans cette œuvre sensiblement policière et réaliste. Le personnage principal porte donc le même nom que l’inspecteur Allemand, travaille dans la Police, mais il faut bien entendu prévenir que la comparaison s’arrête là.

Derrick est un Gardien de la Paix qui vient de faire ses débuts en région parisienne. Il évoluera professionnellement et socialement au gré du temps et au gré des missions. On le suivra surtout dans son travail mais sa vie personnelle n’est pas oubliée pour qu’on puisse appréhender au mieux le quotidien d’un « héros » malgré lui. Certes investi d’une réelle passion, rien ne prédestinait Derrick à devenir ce qu’il est, et encore moins ce qu’il sera. Naïf insouciant, provocateur patenté, épaule compatissante, il n’est rien et tout à la fois. Confronté à la dure loi de la réalité et aux incohérences du système auquel il appartient, il va devoir se faire une place au milieu des délinquants, de la presse, de ses collègues et de sa hiérarchie. Il travaille de nuit, survit le jour. Car là où il se sent bien, ce n’est pas ailleurs qu’au sein de sa Brigade de Nuit, cette secte providentielle dans laquelle il s’épanouit et dans laquelle il prend une place prépondérante à mesure que le temps passe et que son expérience grandit.

Les Chroniques de Derrick vont d’abord prendre par les sentiments, elles vont attendrir et anesthésier au point d’endormir complètement. C’est ainsi qu’on comprendra ce qu’est la vraie vie d’un Policier. Une vie où on passe du calme plat sous fond de pacifisme, au plus grand chaos. Et ce, dans la même demi-heure. Le flic n’est jamais naïvement « tranquille », non pas parce qu’il est fou mais parce qu’il sait déjà que la vie n’est qu’un enchaînement de surprises, surtout dans son monde à lui. On se rendra compte à quel point il est préparé, ou, du moins, il va apprendre sous nos yeux à l’être de plus en plus. Les missions sont d’une diversité douteuse, les contacts, eux, sont parfois farfelus, parfois magiques. Cet ensemble de choses nous transportera dans les méandres de la nuit, là où les plus bas instincts se révèlent mais aussi là où on trouve les plus merveilleux et les plus respectables hommes.

Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, ou détournés de faits réels, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite, ou totalement futile.

Arrivé de nulle part, ou presque, le lieutenant Delvaux officie aujourd’hui au sein de la police judiciaire. La suite de sa carrière, en évolution constante, va dépendre de la résolution d'une affaire criminelle au retentissement national, mais surtout de sa capacité à en assumer les répercussions.

Comment s'élever totalement quand les pressions et les sensibilités tirent vers le bas ? Parviendra-t-il a se maintenir là où son ambition l'a mené jusqu'ici ?

Quand l'ordinaire doit se réinventer ou mourir à jamais, il le doit souvent à la démesure d'être deux...

Poème très court, léger, sur les relations amoureuses.

Un texte qui raconte ce qu'il se passe "Avec le temps...", jusqu'au jour où...

Je ne devrais pas boire,
Jusqu’à m’enivrer d’espoir
Je ne devrais pas croire
Passer les noces d’ivoire

Je ne devrais pas m’asseoir,
Comme échoir sur un trottoir
La vie n’est pas si noire,
Quand s’allonge l’histoire.

Je ne devrais pas mentir,
Quand on me parle d’avenir
Je ne devrais pas souffrir
De te voir un jour périr

Je ne devrais pas retenir
Mon fou désir de m’enfuir
La vie n’est pas le pire,
Bien plus est à maudire.

Je ne devrais pas pester,
Contre le temps qui m’est laissé,
Je ne devrais pas sauter,
Ce qui forge mon passé

Je ne devrais pas aimer
Tout ce que j’ai regretté,
La vie n’est pas dépassée,
Comme mes vinyles usés

Je ne devrais pas admettre,
Ce que je devrais souvent omettre
Je ne devrais pas tristement être
Dans ma voix et mes lettres

Je ne devrais pas la connaître,
Cette immense joie de te voir naître,
Je ne devrais pas tristement être,
Et de ta vie devenir maitre.

Ils sont légion à marcher,
Mais en réalité, ils courent ;
Leur morale est crachée,
Sous des cris de basse-cour.


Il est facile de s'indigner,
Comme de ne rien assumer ;
La souffrance d'une société,
N'est pas question d'unicité.


Je ne crois pas aux leçons
Et aux slogans lapidaires ;
L'immobilisme de raison,
Est un retour en arrière.


Ni la justice, ni la paix,
Ne doivent être rétrogrades,
Malgré tout le respect,
Que l'on doit aux barricades.


Ni la justice, ni la paix,
Ne doivent être rétrogrades,
Malgré tout le respect,
Que l'on doit aux barricades.