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" Je me rappelles alors ma promesse..." - Bien, il est temps de mettre vos compétences médicinales à l'épreuve, plaisanta-t-il pour alléger l'atmosphère. Siya esquissa un léger sourire avant de se consacrer à sa tâche, relevant ce défi avec minutie. A coté d'une flaque nauséabonde, la jeune femme tenait un tissu désinfecté d'alcool dans une main, une aiguille bien pointue dans l'autre, tout cela sortie d'une trousse de soins étonneament bien conservée. Et, en l'espace d'une quinzaine de minutes, elle parvint à désinfecter la plaie et à suturer avec précision l'ouverture, qui, heureusement, n'avait pas atteint les organes vitaux. Le docteur observait, admiratif, sa dextérité et son calme concentré, ajoutant "talentueuse" à la liste des qualificatifs qu'il avait en tête, bien qu'il ne la connaisse que depuis peu. L'air était épais, chargé d'une odeur acre mêlée à celle d'une eau stagnante de cette galerie souterraine.Le silence fut brisé en premier par le vieil homme: - Hum...je devrais vous remercier. Les doigts agiles de Siya s'arrêtèrent, et elle plongea son regard dans le sien, discernant son embarras. - Vous m'avez également soignée. Je ne fais que vous rendre la pareille. Puis,
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Une erreur de raisonnement fait de vous ce que vous êtes...Telle une bulle dormante qui remonte à la surface... la petite bête qui approche.
Ou bien je flippe parce que j'aurai jamais cru me retrouver là, seule ...assise à même le sol à la contempler se frotter ses pattes noirs obscures les unes contre les autres.
Une mouche s'est déposé sur la tranche de pain de mon assiette. Une toute minuscule bestiole. Peut être qu'elle aussi avait faim. Faim? Cette sensation si primaire,qui apparaît aussi simplement et naturellement que possible, et qui pousse l’être à chercher à s’approvisionner.
Peut être qu'au fond, cette mouche et moi sommes similaires ?
Après tout il a suffit d'une simple petite mouche pour pourrir la nourriture des autres, de la même façon qu'il n'as fallut qu'une simple personne pour corrompre son cœur et l'amener à sa perte.
J'aurai aimer faire que cela, plutôt que de chercher à comprendre l'autre, ses sentiments, émotions, ses peurs, frayeurs, inquiétudes mais pas que...
Parce que Je l'ai fait. Cela semblait impossible au premier abord, voire fou ou suicidaire, mais pourtant je l'ai fait.
Il est dans la salle de bain. Dans la baignoire pour etre précise. J'appelle ça l'Art de se noyer.
Certain diront que c'est effrayant. Mais c'est beau parce que c'est effrayant.
Ses plaintes résonnent de plus en plus fort, tel le bourdonnement de la mouche qui a subitement pris son envol. Elle me quitte elle aussi. Comme lui qui a voulu me quitter.
Je me lève et reviens dans la salle de bain. Tiens ? Il respire encore , mon mari.
J'entends le battement faible de son coeur et son visage apparaît aussitôt dans l'eau d'un rouge scuintant , ses petits yeux injectés de sang me dévisagent alors qu'un léger sourire n'apparaissent sur ses lèvres bleutées.
Il me regarde comme s'il voulait me dire quelque chose alors je me rapproche de sa bouche pulpeuse.
Ce qu'il murmure me fait verser quelques larmes : "Tu finiras seule."
Et c'est là que je comprend ce que je dois faire, tout en carressant ses cheveux chatain clairs et soyeux, je rentre dans la baignoire. Moi aussi.
Et puis plus les minutes passent, plus j'ai du mal à respirer, j'ai l'impression que son crane flotte dans l'air et ses bras m'encerclent et font pression.
Vais-je mourir à mon tour ?
Mais ça n'a plus d'importance mes paupières se referment, fatiguées, ma respiration redevient calme et je peux enfin dormir à jamais, dans ses bras...
Il sera à moi pour toujours.
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Depuis la fenetre du salon, situé au deuxième étage de ma minuscule batisse que je louais maintenant depuis six mois dans une jolie avenue d'Atlanta, j'observais les passants machinalement tout en me brossant les dents d'un geste moue.
Tout d'un coup, je reconnus mon ennemie juré: Mélissa, la jeune blonde aux yeux bleus et aux cils lourds de mascara , mais aussi mon associée depuis la création du petit cabinet d'assurances, six ans plus tot par notre patron commun Marc.
Il faut dire qu'une des différentes raisons de mon mépris pour sa personne depuis belle lurette est son hypocrisie mais aussi meme si j'ai du mal à le reconnaitre son aisance avec laquelle elle arrive à manipuler un client avec une facilité déconcertante.
Et puis il y avais le petit problème de la retraite de Marc qui n'avais rien arrangé puisqu'il devrait choisir l'un d'entre nous pour devenir "le nouveau patron" de la boite.
Mais alors que je la fixe, une nouvelle réalité s'offre à moi : de là ou je la vois, perché sur la ruelle, je commence à admirer sa silhouette que je trouvais auparavant tellement refaite , sa crinière en épis de blé me donne envie de passer la main dans ses irrésistibles boucles , sa façon de marcher me donner envie d'accourer derrière elle tel un clébard et sa bouche pulpeuse et rosée me donne envie de...l'embrasser milles fois.
Non ! Mais que suis-je en train de penser ?
Et puis soudainement, comme si mon regard la fixant l'avait appelé à se retourner, elle lève ses beaux yeux bleus saphires vers ma petite fenetre.
Je sens que mon coeur va sortir de ma poitrine, tel un gamin qui tombe amoureux pour la première fois.
Suis-je en train de divaguer ?
Et puis je réalise que je lui ai crié ses quelques paroles:
- Mélissa je t'aimes ! La boite est à toi je démissiones mon amour ! Oh mon amour !
Sidéré par mes propos, je plaque ma main sur ma bouche, honteux.
Mélissa glousse au milieu des passants et elle crie en retour de sa voix qui autrefois je trouvais extremement stridente mais qu'aujourd'hui pour une raison inconnue je trouve suave :
- N'oublies pas de répeter ça au patron, mon amour.
Elle s'esclafa en rigolant de ma personne mais je ne peux que rire de moi-meme avec elle.
Qu'elle est si belle !
Je lui dis aurevoir d'un geste de la main en la voyant s'eclipser et continue à me brosser les dents lorsque la réalité me retombe dessus.
Je me tire alors les cheveux malgré mon début de calvitie en me maudissant de cet étrange comportement , quand j'entends la vibration sourde de mon téléphone que je décroche plus rapidement que prévue comme pour tenter d'oublier aussi vite que je le peux mes récentes actions:
- Stephan, mon ami ! Pret pour le match de cet après-midi ! J'entends Vincent, mon meilleur ami d'enfance hurler de joie et d'impatience.
- Un...un match de foot ? bégayais-je indistinctement.
Un silence se fit sur la ligne lorsque Vincent répond dans un rire:
- Mais oui poto ! Que veux-tu que cela sois ! Ne me dis pas que tu as oublié ?! Toi le fan de foot ?
- Non, je detestes ça Vincent. D'ailleurs je ne l'ai jamais compris ce sport qui consiste à suivre un ballon tout en se donnant au public, répondis-je en raccrochant aussitot afin de m'empecher de dire un mot de plus.
Mais que m'arrives-t-il ?
Je deviens fou. Fou plus que la folie.
Il est temps d'aller voir un psy...


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Les émotions prennent la place de la raison
Et comme une douce chanson,
Ton sourire m'énivre et m'attire,
Tel un insecte pris au piège
Sur une toile d'araignée,
Tu m'as jetée un sortilège
Tes yeux larmoyants de perles,
Tu as nié en prétextant un brin de poussière,
C'est que notre destin est encore inconnu,
Par ce chomage qui empietent nos vies,
Chauffeur de camion toute la nuit,
Et personne pour te tenir campagnie,
Je le prends à la rigolade malgré nos quelques conflits
Triste amusoire,
C'est nous contre le monde jusqu'à notre victoire
Pas de bagatelle, je reste droit pour construire notre histoire,
L'heure se fait tard lorsque je reviens à la maison
Je carresse alors ton ventre dans lequel une petite vie s'accroche,
Notre belle future douce création.




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C'était presque surréel.
La manière dont les bulles remontaient d'une lenteur presque surréel et paisible à la surface, tandis qu'Adam tentait désesperement de revenir à la surface.
Difficile de décrire cet incroyable léthargie qui lui donnait en cet instant mille frissons. Difficile de lui en donner les mots justes car s'était simplement impossible de donner un nom à la chose dont tout le monde craignait : la mort.
Car Adam avait l'impression de mourir, et devant lui déambulait tous ses regrets, ses anciennes peurs, ses rencontres, les fautes qu'il avait commis, tout cet argent mal dépensé...
Depuis combien de fois avait-il fui ? Depuis combien de temps avait-il souffert ?
Un peu innocent. Un peu coupable.
Depuis toujours au fond de lui, il savait que le bonheur était dans les choses simples, mais qu'il l'avait loupé en jouant un personnage. Et maintenant qu'il avait atteint l'age de la raison il s'en rendait compte. Sans doute un peu trop tard...
Il sentit son corps s'allourdir aussi bien que le fil de ses pensées dans ce lieu dénué d'oxygène ou il ne pouvait plus respirer...
"Regardes moi ça", souffla-t-elle, et , au bout d'un moment: "Si seulement je pouvais m'emparer d'un de ces nuages tout roses, te faire monter dessus et te pousser dans les airs, te faire voler."
- Je vole déjà dans tes yeux, ma douce Isabelle.
La jeune femme qui se tenait allongée près de lui, sur l'herbe à moitié trempé, un cadeau offert après le passage de la pluie, lui caressa son visage scultpté qui se referma, de meme que ses prunnelles qui s'assombrirent noirs telles des abysses lorsqu'elle prononça ces paroles:
- J'aimerais pouvoir crier notre amour sur tous les toits Adam, ne trouves-tu pas qu'il en ait temps ?
- Je ne suis pas encore prêt.
Soudainement, la dénommée Isabelle se releva et cria d'une voix déchirée, brisée par les émotions:
- Tu mens Adam ! Je sais tout ! Tout ce que tu essayes de cacher ! Je sais qui tu es ! Un prince d'un pays ennemi contraire à nos idéaux , nos aspirations, ignorant notre amour ! Je sais aussi que tes parents refuseront notre union ! Que tu es promis à une autre !
Les larmes descendirent sur le beau visage de son amour, mais il resta là stoic, sans mots.
Et sa dulcinée avait pris la fuite dans l'aube au moment ou le chant mélodieux des oiseaux pouvaient reveiller les passants. Ironie du sort. Il ne l'avais plus revue...
Au moins il pouvait se montrer vainqueur, il avait fait valoir ses droits jusqu'à la fin dès qu'elle l'avait quitté, il avait tenu tete jusqu'à son dernier souffle malgré ces années qu'il avait perdu à se cacher.
Et dans un élan de folie, en repensant à son magnifique visage rosé, au teint éclantant, la rendant rayonnante. A ses belles pommettes la mettant en valeur et le buisson orageux de ses sourcils noirs bien tracés surplombant ses étincelants diamants verts qui le fixait affectueusement, à ses cheveux d'ébènes longs jusqu'à toucher ses hanches sensuelles au corps de déesse, il avait volé une barque de pecheur et avait décidé de dompter les vagues pour la retrouver.
Mais après dix septs jours dans cet étendu massive , lorsque l'espoir s'était transformé en joie en distinguant un port d'une nouvelle terre,Sa terre, il entendit un grincement sourd et une dangereuse falaise fut la seule à l'accueillir de son long voyage en mer.
"L'amour se perd si vite ", pensa-t-il dans l'eau alors qu'à la surface quelque chose d'autre était en train de se dérouler.
Des voix se faisaient entendre. Des hurlements.
Et puis comme par miracle, il fut sorti de son bourreau salé.
Il ne bougea pas. Il resta tout à fait immobile malgré les cris et les pleurs, et dans son visage immobile ses yeux fermés laissèrent tomber deux gouttes trop pales. Cela dura, dura, dura- combien de temps ? se demanda-t-il.
- Je t'aimes, entendit-il une voix douce et brisé prononcer.
Adam remuat ses lèvres.
"Isabelle."










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Le corps en constante inertie,
Je longe les chemins étranges de ce que l'on appelle la vie,
Une porte s'est refermée,
Mais pas de place aux regrets,
Dans les yeux de mon père,
Je suis une lionne qui se bat ,
Dans le coeur de ma mère,
Des larmes d'adieu ont en coulées pour plusieurs mois
Sans doute la distance ? Un profond désarroi ?
Grande de taille, yeux bruns et boucles boucles d'or,
Mais qui sont-ils pour me juger ?
Quoiqu'il advienne
Je reste droite, pas d'indécision,
Parfois des couleurs d'enfance me revienne,
Nostalgie, souvenirs en tourbillons
Et c'est dans ces momemts que l'imagination me chuchotes ,
"Il est temps d'écrire voyons !".




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Ce fut ma soeur qui alla lui ouvrir...malgré l'interdiction énoncée par nos parents quelques heures plus tot avant de s'éclipser.
Mais on ne suit pas toujours les règles dictées par l'autorité, après tout c'est de la nature humaine de les enfreindre. N'est-ce pas ?
Ma soeur avait donc rabattu la porte en se tenant devant moi, de telle sorte que la silhouette de l'homme reste caché dans l'ombre, alors j'attendis avec excitation en buvant quelques gorgées de mon café noir sans sucre.
Après quelques minutes , j'entendis ma frangine dire d'une voix timide mais controlée de petite fille : "Je vous en prie, entrez docteur."
Et c'est là que je le vis franchir le hall du salon. D'un pas ferme mais plein de charme. Ses hanches et épaules étaient impressionnants , s'était une de mes premières reflexions. Viril aux yeux clairs, le dos grand et cheveux blonds plaqués en arrière et brillants sans doute à cause d'un produit beauté qu'il avait sans doute utilisé, je ne pu m'empecher de le dévisager avec admiration.
Il s'installa près de moi sur le canapé d'une élegance sans pareille. Puis, il me toisa lui aussi de son regard pénétrant. Génée de son insistance, je bus encore quelques gorgée de mon breuvage.
Mais au fur et à mesure que le temps s'est écroulé , mon admiration s'estompa et se transforma petit à petit en peur de son jugement , ma respiration devint de plus en plus erratique, meme chose pour mon coeur faible, si fragile.
Des souvenirs par bribes refirent tout doucement surface tels des cadavres longtemps enfouis dix mille pieds sous terre qui arrivent à affouiller la terre dure de leurs pierres tombales.
La manière dont ma mère m'avait fixé avec dégout en répetant à plusieurs reprises que j'étais hideuse et repoussante dès la naissance, mon visage était celui d'un monstre et que rien ne m'allait du fait de mon corps tout moue, androgyne.
Mon premier amour qui s'était échappé de mon emprise lorsque je lui avais dévoilé les méandres de mes secrets en criant sur tout les toits ma disgrace. Confiance amoché depuis ce jour fatidique...
Sans oublier mes camarades de classe qui ne m'avais adressé pas un seul mot et ceci durant des mois au fil de mon parcours scolaire.
Le silence se prolongeait de manière proportionnelle à mon mal etre. Ce dernier devenait de plus en plus dense, froid telle la pluie avant le déluge. Lui restait immobile. Comme ma soeur accoudée à la porte, hébété devant sa préscence spectaculeuse. Il semblait d'ailleurs le seul à aimer ce calme rigide.
Puis, soudainement sans meme que je ne me rende compte alors que j'essayais de porter la tasse à mes lèvres afin de reposer mes nerfs prets à lacher, je fis tomber cette dernière sur le sol sans manquer de renverser une partie sur ma robe en soie noir que j'avais enfilé plus tot dans l'illusion qu'à elle seule , elle saura me redonner prestance, et j'hurla, les bras brulés cachant mon visage lait et le désespoir dans ma voix brisée:
- Ne me regardez pas !
Au début, il ne dis rien et se contenta d'enlever sa veste longue en fourrure pour laisser place à une chemise blanche d'hopital bien moulante sur son corps sculpté, puis sorti son matériel.
Il s'approcha alors doucement de ma personne jusqu'à ce qu'il ne soit qu'à quelques centimètre de mon visage. Et une seringue à la main, il murmura:
- La bete vaut mieux qu'elle ne semble. Une seule injection sera le début d'une nouvelle vie.
Suite à ses propros, j'apperçus l'ombre d'un immense sourire.

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Pour bâtir une maison, combien d'années faut-il ?

Moi, il ne m'a fallu que douze mois, un an pour être plus précis. Je sais, cela peut sembler surréel entre le projet d’emménagement, les coûts de fin de chantier, les dernières prévisions, mais c'est aussi mon métier, architecte.

Et puis, lorsque je l'ai vu dans cette magnifique, je dirai même sublime robe en dentelles blanches, son illuminant sourire destiné qu'à moi, et moi seul, je n'espérait qu'une seule chose : revoir son sourire.

Alors jours et nuits après notre mariage, je n'ai pensé qu'à cela. Assidu que j'étais, je n'ai oublié pas le moindre détail, de l'isolation choisie au nombre d'étages jusqu'à la couleur de ce qui devait être la cuisine, j'ai tout donné.

Et, lorsqu'elle me demandait, chaque soir, dans notre minuscule appartement situé à Sussex street , un air inquiet marquant ses prunelles bleus azur, pourquoi tous ces appels et ces interminables heures au travail, je me contentais d'une réponse évasive à ce sujet. Après tout il ne fallait surtout pas gâcher la surprise. La surprise qui n'en saura bientôt plus une dans exactement deux semaines.

Comment aurais-je pu être aussi stupide ?!

Car au final c'est à cause de moi, si ce qui lui est arrivé , arriva.

Une après-midi, ou je descendais doucement vers le chantier de notre nouveau chez nous, elle avait voulu me suivre avec sa vielle Toyota yaris noire et puis, le reste demeure encore et toujours, un mystère pour moi.

Cela fait maintenant un an depuis son accident, nous avions pu déménager enfin dans la "maison de nos rêves" mais ce jour-là...elle ne m'a pas souri.

L'atmosphère de la maison que j'ai construite, fut bien loin de ce que j'avais imaginé. Pas seulement parce que lit d’hôpital modulable avait occupé notre chambre pendant un moment, ni par les vas-et -vient des spécialistes, ni même parce que l'expression horrifiée de ma femme restait gravée dans mon esprit, ses cauchemars, ses crises de paniques, ses hallucinations comme ils l'appelaient, non. Ce qui changeait tout, c'était le sentiment de culpabilité qui, d'ailleurs est toujours présent.

Une culpabilité lancinante...obsédante même.

Je n'aurais jamais rien du lui cacher...

Et me voilà, la tete adossé à la porte de notre chambre, à essayer de...à essayer quoi? Moi-même je ne sais pas...Je ne sais plus.

Je soupire comme pour réprimer mes larmes. Les yeux fermés, je me contente de faire le vide tout en écoutant ma respiration bruyante.

Alors pour bâtir une maison, combien d'années faut-il ?
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Une douce torpeur était sur le point de ravager ma conscience. Enfin, après des jours de somnolence... Seulement, au moment ou mes paupières s'appretaient à embrasser l'inconnu et l'irréel, un coup violent à la porte m'obligea à me redresser. Qui pouvait bien me déranger à cette heure-ci ? En voulant me débarasser du bruit au plus vite, je fit l'inpensable et ouvrit la porte en grand, insouscient de tout danger. Sur le perron nocturne, une femme en haillons se tenait là, les cheveux emmélés...mais ce qui me sortit de ma léthargie fut ses prunelles. Dans la pénombre veloutée, nos regard se croisèrent avec insistance. Ce fut un instant suspendu dans le temps, ses yeux d'un bleu profond comme l'océan en pleine tempete, étaient empreints d'une douleur discrète. - En...en quoi...puis-je vous aider ? balbutiais-je , avec embarras. Ma première réaction fut celle de la compassion, et sans réponses pour me guider je balbutia une seconde fois: - Avez-vous...be...besoin d'argent ? Et sans trop réfléchir, je m'appretais à sortir mon portefeuille qui était resté dans mes poches la veille. Son regard poignant se transforma alors en un mélange de rage et de douleur, comme si mon geste accompagné
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Vous êtes arrivé à la fin
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