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CordéliawNoble

Défi
CordéliawNoble
Correspondance entre Madame de Montelan et son amie d'enfance Madame Delatour.
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Défi
CordéliawNoble

A toi, B. qui suit mes tribulations d'une écrivaine à la recherche du miracle absolu.

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Défi
CordéliawNoble

Ne dis rien, je t'en prie,
La vie a déjà brisé mon coeur
Ne veux-tu pas laisser ma douleur,
Et ne rien faire pour ma survie ?

Tais-toi, je ne veux pas,
Qu'avec moi, tu te noies.
Pars, c'est une supplique.
S'il te plaît, abdique.

Ne sois pas cette personne
Qui sauve et qui pardonne
Car je n'ai pas envie de cela,
Laisse-moi, s'il te plaît, là.

Comprends-moi et lâche prise,
Je ne veux plus de méprises,
Je ne veux plus être la victime à sauver,
Mon sort est déjà décidé.

Non, tu ne m'auras pas à l'usure,
Je sais, que tu le penses quand tu le jures,
Je sais que pour toi, c'est une question de vie
Mais non, crois-moi, tu ne vas pouvoir endurer ceci.

Parfois, il n'y a rien à sauver, rien à trouver,
Rien même à défendre, ni même à souhaiter.
Je suis le néant que j'ai créé et qui m'engloutit.
Tu es l'ensoleillement que tu incarnes et vis.

Pars, je t'en prie, ne coule pas avec moi.
Si tu m'aimes, tu comprendras.
Que cette vie, clouée sur le lit, n'est pas
Une vie même si tu serais là.

Je te le dis, je te le répète,
Vis, aime et sois toujours honnête
Envers ton esprit et ton coeur.
Oublie, juste ta douleur.

La mienne me parcourt le corps,
Je souffre même quand je dors.
Je vais partir avec ou sans toi
Alors, s'il te plaît souris-moi.

Et n'oublies jamais,
Que parfois il n'y a rien à sauver,
Juste à laisser partir
Pour un endroit moins pire.
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Défi
CordéliawNoble

Le soleil éblouissait l'écran de projection de la salle de réunion obligeant les participants à plisser les yeux afin de pouvoir deviner les éléments de la présentation. Ils étaient nombreux à résister à l'envie de somnoler durant cette réunion interminable. Heureusement pour eux, l'heure était arrivée de libérer la salle. Alors que tous s'empressaient de quitter la pièce, seul Stéphanie et Edouard se jaugeaient du regard sans bouger. La jeune femme plissa machinalement un pan de sa chemise en satin ivoire avant de prendre la parole.
— Quoi ?
— Tu es obligée de faire des réunions aussi longue ? Répondit son vis-à-vis.
— Qui a eu l'intelligence de soumettre en réunion de service qu'il fallait plus de cohésion de groupe ?
— Je parlais de faire des activités extra-professionnelles et pas de réunions de 10h ! S'écria-t-il.
— Ecoute Edouard, la prochaine fois, tu te la boucles, d'accord ? Parce que je m'en serai bien passée de cette fichue réunion !
— Maintenant, c'est de ma faute ? Non mais t'as qu'à arrêter de vouloir te mettre en avant tout le temps !
— Me mettre en avant ? S'indigna la femme en serrant sa jupe crayon noire dans ses mains.
— Oui, tu es toujours la première à te proposer d'aider. T'inquète, je sais bien ce que tu veux à la fin.
— Ah ouais, et je veux quoi ? Dis-moi tout, je t'écoute.
— Etre le centre d'intérêt de toute la division. Tu ne peux pas t'empêcher de vouloir que tout le monde t'apprécie.
— Et est-ce un crime de vouloir être apprécié de ces collègues ?
— Oui ! Tu es dans l'excessif. On dirait une enfant en manque d'affection!
— Je t'interdis de dire ça !
L'éclat de voix avait saisi Edouard alors que Stéphanie se levait de sa chaise, la faisant basculer au sol. Elle n'arrivait pas à croire qu'il avait osé dire ça. Elle ne pouvait pas contenir sa colère.
— Tu parles de moi mais toi tu es cynique et tu fais toujours tout pour t'infiltrer dans les conversations des autres ! Tu te penses supérieur à moi ? Vraiment? Alors qu'on sent bien que tu es un gamin qui a peur d'être rejeté !
Les mots avaient dépassé la pensée de la jeune femme et elle s'arrêta net quand elle comprit ce qu'elle venait de dire. Edouard n'avait rien répliqué, il ne faisait que de la fixer. Mal à l'aise et prise d'une soudaine culpabilité, Stéphanie baissa les yeux et ramassa sa chaise.
— Edouard, je...
— Tu as raison, je ne suis personne pour te juger. C'est juste que ça...
— Que quoi ?
Il soupira en passant une main dans ses cheveux.
— Que de te voir te mettre en difficulté pour aider les autres est...Exaspérant.
— Si ça t'emmerde, tu n'as qu'à regarder ailleurs. Répondit-elle en levant le menton.
— J'ai pas dis ça.
— Si tu l'as dis. J'ai jamais compris ce que je t'avais fait pour que tu te braques comme ça dès notre première rencontre.
— Tu ne m'as rien fait.
— Alors c'est physique. Ma gueule ne te revient pas, c'est ça ?!
Il se leva pour prendre un peu plus d'assurance. Il essayait de fuir le regard qui le sondait sans prendre le parti de briser le silence.
— Ok, ne dis rien. J'ai compris. Ne t'inquiète pas, tu n'auras pas à subir ma sale gueule plus longtemps.
Stéphanie commença à avancer pour sortir de la salle tout en baissant les yeux. Elle n'aurait jamais cru que de savoir ce qu'elle s'était toujours doutée, lui ferait si mal. Elle sentait sa gorge se serrait alors que ses mains serraient les documents de la réunion.
— Attends ! S'écria Edouard.
— Attendre quoi ? Que ma tronche te revienne ? Hurla Stéphanie.
— Stéph'...
— Arrête !
Elle contourna la table et s'approcha de la sortie.
— Tu n'as jamais rien compris !Hurla l'homme.
Elle posa sa main sur la porte, qui avait été fermée, sans rien dire.
— Tu as toujours cru que je t'appréciai pas, pourquoi ?
— Tu te fous de moi là ?
— Non, j'ai jamais compris pourquoi tu pensais ça.
Elle se tourna vers lui, les joues rougies par la colère.
— T'as qu'à te rappeler la remarque que tu m'as fait il y a quelques minutes avant que toute cette conversation part en vrille.
— C'est juste une parole. Répondit-il.
— Putain, t'es vraiment le roi des connards.
Stéphanie serra les mâchoires avant d'ouvrir la porte de la salle de réunion.
— Désolé, tu as raison, je suis un gros con quand je m'y mets...
Ce n'était qu'un murmure mais il stoppa net la jeune femme. Elle referma aussi sec la porte.
— Pardon?
— T'as raison, complètement raison. Je déraille totalement vis-à-vis de toi.
Elle tourna son regard vers son interlocuteur en se demandant si c'était bien Edouard.
— J'ai du mal entendre.
Le jeune homme ne la regardait même plus. Il semblait fasciné le bout de ses chaussures en cuir.
— Si c'est pour me faire marcher que tu me dis ça, je te jure que je...
— Rien de tout ça. Stéph'... Ecoute, je suis désolé. Je ne m'explique ni mon comportement ni tout ceci.
Elle se tourna vers lui. Il avait fini de regarder à ses pieds. Son regard était planté sur ses yeux.
— Je... ne comprends rien de ce qui se passe.
— Moi non plus. Avoua-t-il.
Elle vit qui déglutissait.
— Edouard, c'est vraiment pas marrant si c'est une blague. Dit-elle d'une voix stressée.
Il ne répondit pas. Un pas de moins les séparait.
— Edouard...
Un autre pas de franchi et encore un et encore un...
— Edouard ! S'écria Stéphanie sans bouger.
Plus que trois petits pas entre eux.
— Qu'est-ce que tu fais...?
— Ce que j'aurai dû faire il y a longtemps.
Sa voix était basse et semblait parcourir la peau de la jeune femme. Ses yeux l'empêchaient de baisser le regard. Un pas de moins. Elle sentit bientôt l'odeur de son parfum. Un pas de moins et cette fois, son souffle semblait s'éparpillait contre elle. Et finalement, le dernier pas.
— Ed...
Avec une main incertaine, il attrapa la nuque de son vis-à-vis et sans pression, arriva à la faire pencher vers lui. Ses yeux semblèrent si brillants, si intenses que Stéphanie en était paralysée. Elle savait bien ce qu'il allait arriver mais pouvait-elle s'y résoudre ? Alors qu'il se penchait vers elle, elle sentit ses mains lâchaient les dossiers qui s'éparpillaient à leurs pieds dans un fracas étouffé. Puis en une micro seconde, le temps juste de reprendre un souffle partiel, il fit ce qu'il avait tant de fois fantasmer de faire. Il captura les lèvres de sa collègue et l'embrassa fébrilement. Stéphanie, les yeux grand ouvert, s'était raidie mais rapidement, trop rapidement peut-être, la fébrilité d'Edouard la contamina. Elle se mit à répondre à ce baiser avec une timidité partagée. Une seconde passa avant que la fébrilité laisse place à une impatience et une frustration de plusieurs années. Edouard se pressa contre elle, la bloquant contre la porte. Il délaissa sa nuque pour poser ses mains sur les hanches de Stéphanie, faisant remonter sa jupe crayon contre son collant. Stéphanie laissa ses mains se baladaient sous la veste de son compagnon. Rapidement, sans que les deux ne s'en rendre compte, elle tomba au sol alors que la jupe de la jeune femme remontait totalement sur ses hanches. L'homme se pressa contre, elle prenant appui sur la moindre parcelle de la jeune femme. Il libéra ses lèvres, non sans les mordiller au passage, avant de commencer à embrasser sa nuque. Stéphanie se plaqua encore plus contre lui alors qu'elle mordillait son index pour éviter de gémir trop fort au contact des lèvres d'Edouard. Les mains d'Edouard se mit à presser les fesses volupteuses de la femme alors qu'elle s'arquait entièrement vers lui.
— Il y a quelqu'un ? S'abattut la voix étouffée derrière la porte.
Edouard s'arracha du corps brulant de Stéphanie, le regard hagard. La jeune femme s'appuya contre la porte pour reprendre son souffle. Sans un mot, Edouard ramassa sa veste alors que Stéphanie essayait de reprendre ses esprits.
— Encore 5 minutes, nous finissons une réunion. S'écria Edouard d'une voix enrayée.
— D'accord.
Il se saisit du poignet de la jeune femme pour la faire bouger de la porte puis claqua ses doigts devant le visage de celle-ci pour la réveiller.
— Rhabilles-toi et aide-moi à ramasser les documents. Murmura-t-il à son oreille.
Stéphanie acquiésa puis se mit à faire machinalement ce que lui avait dit Edouard. En quelques minutes, il ne resta plus aucune trace de ce moment de perdition. Edouard prit les devants et alla ouvrir la porte et pressa du regard sa collègue de passer en première. Tête baissée, elle s'excusa et s'engouffra dans le couloir avec une précipitation qui ne passa inaperçu. Edouard fit face à l'homme plus âgé que lui qui avait un sourire crispée.
— Réunion difficile ? Demanda son vis-à-vis.
— Très compliqué mais c'est pour le mieux.
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Défi
CordéliawNoble
Petit poème pour le défi "Les mots" d'Emmabooks
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Défi
CordéliawNoble

"Ôtez vos gants" me dit-il
"Et si vous pouvez aussi votre sourire,
Il ne vous sied pas aussi bien que l'ennui."
Je pris sur moi, pour ne pas rire.

Il me fit m'asseoir auprès de son âtre,
Me fit un discours disparâtre,
Me fit un sermon sans saveur,
Amenant un goût amer à mon coeur.

Comme j'étais disciplinée et sage,
Je le laissai faire sans prendre ombrage.
J'hôchai simplement ma pauvre tête,
Fatiguée comme un lendemain de fête.

Il s'écriait, s'époumonait, se pensait supérieur,
Je retenai en moi, un rire bien moqueur,
Il pensait parfaire mon éducation avec sa ferveur,
Qu'il était hilarant de le regarder avec trompeur.

Puis fatigué de ses propres réprimandes,
Il me donna une figurine en pâte d'amande,
Me pressa la main puis se leva pour disparaître
Me laissant seule avec mon pauvre être.

J'enfilai mes gants, goûtai la sucrerie
Puis me lever de cet endroit d'ennui.
Je franchis la porte de ce cousin éloigné
Heureuse de ne pas lui être mariée.
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Défi
CordéliawNoble

Te rappelles-tu de ces couchers de soleil,
Loin de toute existences,
Loin de toute sentences
Où tout nous paraissait éternel ?

Te rappelles-tu de la couleur des arbres,
A l'abri dans ton imperméable,
A l'abri au pied de l'immense escalier de marbres,
A l'abri de mon regard impitoyable ?

Te rappelles-tu des formes des toits,
En chaume, en tuile, en ardoise
Quand j'étais assis silencieux et droit,
A coté de ta personne, pantoise ?

Te rappelles-tu des nuances de bleues,
Que comportaient la faïence de nos aieux,
Qui composait l'unique décor de notre table,
Quand tu me répondais, affable ?

Te rappelles-tu des nuages dans les cieux
Quand tu m'as dit, toute à ta joie,
"Entre bien dans mes yeux,
Pour que je me souvienne de toi ?"

Te rappelles-tu enfin la tristesse de mon regard,
Quand tu te plongeas seul dans l'immense noir
D'une existence où plus rien ne luit,
D'une existence sans vie.
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Défi
CordéliawNoble


La circulation a toujours eu le don de m'étonner. Je me retrouve, à chaque fois, coincé au même endroit à la même heure ! Et ça malgré mon armée d'applications de trafic routier qui me disent tout et son contraire. Comme quoi, la technologie...
Et que dire de la vue pendant ce moment d'inertie ? Elle m'offre des dizaines de voitures alignées en file indienne qui semblent aussi impatientes que moi de quitter ce tronçon infernal. Et si par malheur, je tourne le regard vers la vitre conducteur, je ne vois qu'un enchaînement d'arbres malades de pollution, me rappelant qu'avant tout ceci était une belle forêt où la vie devait prospérer. Et puis, il y a eu nous.
Nous et nos progrès technologiques ; nous et notre égocentrisme grandissant ; nous et nos tous puissants êtres. Une belle brochette de goujats ingrats et incapables de prendre en considération autre chose que nous-même.
Cette pensée me donne le vertige et la nausée. Je suis supposé être un être doué d'empathie et je me sens tellement loin de cette vérité. C'était quand la dernière fois que j'ai pensé à quelqu'un d'autre de manière totalement désintéressée ? Je passe quelques secondes pour sonder ma mémoire, mais comme prévu, je n'en ai aucun souvenir. Mon regard croise mes yeux dans le rétroviseur central et le reflet me fit grimacer.
La radio déraille, me ramenant à la vue face à moi. Encore une antenne qui a dû sauter à cause de l'orage qui sévit à plusieurs dizaines de kilomètres d'ici. Encore un progrès défaillant. Encore une envie de dire que "C'était presque ça les gars, mais vous n'êtes pas tout-puissant". Et quelque part, qu'est-ce qu'on en ferait de la toute-puissance ? Surement des choses atroces... Et pour mettre fin à tout ce que mon imagination pourrait créer, je coupe la radio.
Un coup de klaxon derrière moi, et je tourne la tête vers la plage arrière. Le conducteur capte mon regard et lève les bras en l'air. Il doit penser que je m'autorise une méditation profonde et que je ne bouge pas pour son plus grand déplaisir. S'il avait connaissance de l'amertume de mes pensées, il n'aurait pas voulu m'interpeler.
J'allume ma vapote, seul petit plaisir que je peux m'offrir à ce moment-là. La fumée mentholée me pique un peu les yeux. Faut dire que je suis claqué ces derniers temps. Rien ne va comme il faut dans ma vie. A croire que la seule chose régulière, c'est ces embouteillages que je me vis à chaque fin de journée.
Peut-être faudrait-il créer une communauté d'habitués des embouteillages de la A86 de 18h15 à 19h30 ? Pour profiter de ces moments d'inerties afin de partager un lien social.
Peut-être ou peut-être pas finalement.
Un deuxième coup de klaxon retentit parmi les bruits des moteurs moulinant. Cette fois, c'est devant moi. Je reprends ma posture initiale et lève les yeux vers le bout de ciel noir violacé que m'offre mon pare-brise. Le ciel est chargé et la moiteur ambiante ne fait que de s'alourdir. Je pousse la climatisation au niveau 4.
Un nouveau coup de klaxon résonne au loin et allez savoir pourquoi celui-ci provoque en moins une sensation de malaise. Je me penche en avant, mains crispées sur le volant et essaye de voir le plus loin possible. Mais, malheureusement, ce n'est qu'une file indienne de voitures non-dissociables qui s'offre à ma vue. Je pousse un long soupir qui soulage partiellement ce malaise. Il y a quelque chose que je ne comprends pas ce soir. Tout a l'air normal et pourtant les conducteurs semblent moins patients. Peut-être que l'orage dans l'air rend tout le monde nerveux ?
La voiture de devant redémarre et un sourire vint égratigner mon visage lassé. Enfin, je vais pouvoir bouger et laisser derrière moi ce monde d'inertie et d'amertumes pensées. Il était temps, un peu plus et j'allais faire le procès de l'humanité toute entière et je n'allais sûrement pas plaider sa cause.
Je m'apprête à avancer quand soudain, le conducteur me précédant pile net. Je soupire lourdement. Peut-être que finalement, je devrais me mettre à écrire mon plaidoyer.
Je ferme les yeux et me résigne à voir encore une partie de ma journée bloquée sur cette route. Je cherche à tatons ma chemise, ma vapote. Rien de tel que de vapoter pour passer le temps. Je pourrai tout aussi bien mettre ces minutes perdues à profit pour lire, apprendre, m'informer et évoluer mentalement, mais non. Ça serait trop me demander. J'ai juste envie de rentrer chez moi et j'assume d'être inerte.
J'attrape ma vapote enfin et la porte à mes lèvres et tire dessus une bouffée de vapeur mentholée. J'allais tirer une nouvelle bouffée quand soudainement un  bruit sourd explose sur ma gauche. Il résonne avec une telle force que j'ai ma respiration qui se coupe. Je vais pour tourner la tête vers l'explosion quand soudain, ma voiture se fait emboutir à l'arrière. Le choc me fait partir de l'avant et ma ceinture de sécurité se bloque et je me la prends en pleine poitrine alors que ma tête frappe le volant.
Tout se noircit autour de moi et mon ouïe n'est plus qu'un bourdement.
Ma tête me fait atrocement mal et la luminosité aggrave la douleur. Je tire une grimace de douleur quand je reprends conscience et que je me redresse tant bien que mal sur mon siège. Il m'est difficile d'ouvrir les yeux, car tout autour de moi agresse mes sens. Je passe ma main sur ma joie droite et je sens quelque chose d'humide et froid rentrer en contact. Je sais ce que c'est, du sang.
Je reste plusieurs minutes sans bouger avant d'essayer d'ouvrir les yeux. La lumière est moins vive et je laisse ma vue se stabilisait. J'aurai mieux fait de garder mes yeux fermés, car la seule chose que j'ai vois c'est une énorme traînée rouge sur tout mon pare-brise. Ma respiration s'accélère et la douleur dans ma poitrine s'accentue. D'une main peu assurée, j'essaye de me pencher en avant malgré la douleur et touche le verre. Le sang est à l'extérieur. Mon souffle commence à devenir erratique alors que je me concentre sur mon ouïe, mais je n'entends rien. Le silence n'est pas normal.
Je vais pour baisser ma vitre coté conducteur quand soudain, la vitre passager explose d'un coup. Inconsciemment, je mets mes bras devant mon visage pour me protéger des éclats de verre. Tout mon corps se met à trembler de manière incontrôlable.
- IL Y A UN SURVIVANT ICI !
La voix  est masculine et elle hurle. Je l'entends. Le silence n'est plus là et ne me demandez pas pourquoi ça me rassure. J'essaye de parler en vain. Ma bouche est terriblement sèche. Malgré tout, je réitère, il faut que je sache.
- Qui...Êtes-vous ? Et que s'est-il passé ?
- C'EST DES PUTAIN DE ZOMBIES ! SORTEZ DE LA TOUTE DE SUITE !
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