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Margue

Défi
Margue
cette nouvelle est illustrée avec l'oeuvre du peintre E.Munch .... Le cri.
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Défi
Margue


J'AIME LA VIE
Le soleil, sa lumière, sa chaleur, les éclats qu'il jette sur la terrasse...
Mais je n’aime pas
Le froid qui me transperce
J'aime le parfum des phlox et les premières violettes
Mais je n’aime pas les géraniums accrochés aux fenêtres
J’aime la douceur des soirs d'été
Mais je déteste les animations bruyantes
J’aime le chant des oiseaux
Mais je n’aime pas manger dehors
J'aime la mer, son parfum, le mouvement de ses vagues, et l'écume qui vient mourir sur le sable
Mais je n’aime pas le vent
J'aime les arbres, leur force, leur tronc rugueux, la beauté de leurs branches dénudées
Mais je n’aime pas les hommes en short
J’aime le champagne qui pétille dans les flutes, enchante le corps et l'esprit.
Mais je n’aime pas la bière
J’aime l’odeur du café et du pain grillé
Mais je déteste les femmes parfumées
J’aime les mets simples partagés avec ceux que j’aime
Mais je déteste les buffets repas
J'aime le sourire des enfants et leurs regards ingénus
Mais je déteste les sacs à dos
J'aime le tapis de feuilles mortes qui crissent sous les pas et dégagent un parfum d'humus
Mais je déteste les standards virtuels
J'aime Venise, sa lumière, son passé, sa beauté et le parfum de la lagune, le cri des gondoliers et le clapotis de l’eau dans le silence nocturne.
Mais je déteste l’acqua alta qui salit, brise, use Venise
J'aime la goutte de rosée posée sur la rose épanouie
Mais je déteste les réglements
J'aime l'opéra, la musique de Ravel, Janacek ; Bartók et beaucoup d'autres.
Mais je déteste le jazz
J’aime le théâtre, le cinéma
Mais je n’aime pas la télévision les variétés, les clips
J’aime apprendre encore et toujours
J’aime le feu qui flambe dans la cheminée, l'odeur du bois brulé, et la chanson de son crépitement.
Et, j'aime par dessus tout le silence.

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Défi
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C’est une histoire d’un autre temps… les codes ont changé. Aujourdh'ui, l-’amour est possible, quelque soit la nationalité, la race… le sexe...
- vous avez de "belles" ongles, Danièle
Des années plus tard, j’entends encore l’accent chantant de ce beau garçon.
Je l’avais rencontré au bal et j’avais accepté un rendez-vous.
Je n’aimais pas le flirt, mais il était beau, et tellement romantique !
Chaque jour, je le retrouvais. Son français presque parfait me charmait, il était délicat. Ce jour-là, nous avions marché main dans la main jusqu’au square et assis sur un banc, à l’abri des regards, il a approché son visage du mien… il a posé ses lèvres sur les miennes qu’il a pressée avec force ! Sa bouche est restée close hermétiquement. Le french kiss n’avait pas franchi la frontière. Mais, l’ardeur de son baiser m’avait troublée.
Bodo était très amoureux, son regard admiratif me caressait. Il voulait m’écrire dès son retour en Allemagne.
Même s’il était attirant et si son amour était contagieux, je ne pouvais pas faire durer ce flirt. Bodo était étranger, un anglais aurait eu peu de chances, un allemand aucune !
J’imaginais la colère de mon père s’il avait su, j’imaginais les lettres arrivant d’Allemagne. Mon père avait la rancune tenace, et malgré le temps passé, il était encore meurtri blessé.
Difficile de l’expliquer à mon soupirant. Il avait de bonnes notions de français, mais la langue de Goethe m’était inconnue.
J’ai donc été inélégante et même odieuse.
Nous nous connaissions tous et toutes à se voir chaque dimanche, mon bel amoureux avait été remarqué. Au bal où il était venu me retrouver, j’ai refusé de danser avec lui, je suis allée trouver un copain
- Fais-moi danser !
Le coquin ne demandait pas mieux, il m’a enlacée étroitement, et il a profité de coller sa joue sur la mienne durant ce langoureux tango !
J’ai entrevu le regard étonné, douloureux, de mon soupirant, puis il a disparu. Je suis rentrée peu de temps après, attristée par mon geste. Et le soir même j’ai trouvé dans mon sac un papier soigneusement plié …
Bodo, son adresse.
Le lendemain, assise au square, je lui écrivais une longue lettre pour lui expliquer mon attitude indélicate, mes regrets, mais notre idylle ne pouvait continuer, nous étions tous les deux, beaucoup trop jeunes.
Monique, une amie que j’avais retrouvée au bal alors que nous avions été à l’école primaire ensemble s’était émue de cette histoire. Bodo représentait la quintessence de ses rêves !
- Il va te répondre, tu as donné ton adresse ?
- Bien sûr que non, mes parents ne voudront jamais !
- Eh bien qu’il t’écrive chez moi, enfin chez mon père. Cela ne pose aucun problème. C’est moi qui ouvre le courrier. Tu sais que mon père n’y voit rien…
J’avais en effet vu la canne blanche à coté de son fauteuil. Monique vivait seule avec son père. Elle a insisté pour que j’écrive une deuxième lettre. Elle m’a donné son adresse complète qu’elle a même reportée au dos de l’enveloppe. Pour que je ne change pas d’avis elle a mis un timbre et nous sommes allées la poster ensemble. Je mesurais, le soir même que j’allais mentir à mes parents.
- Tu sais Monique, mes parents me font confiance, je ne leur ai jamais menti !
- Il faut bien commencer, un jour !
Le dimanche suivant, quand elle m’a vue, elle brandissait une enveloppe…
Monique vivait cette idylle par procuration, elle en était heureuse. Et, moi j’avais l’impression que c’était écris sur mon visage. J’observais ma mère… se doutait-elle que je lui mentais ?
Le printemps était proche et mon amoureux devait revenir, il en parlait beaucoup.
Et puis, durant trois semaines, il n’y eut pas une seule missive, j’avais fait quelques suppositions puis, je tentais de penser à autre chose, même si cet amour avait fini par prendre beaucoup de place dans ma vie.
Toutes mes élucubrations tombèrent à l’eau quand les trois lettres arrivèrent ensemble, ce n’était qu’un caprice des postes internationales.
Je commençais par la plus récente qui m’annonçait une bonne nouvelle pour mon prince charmant. Il partait pour deux ans dans une université américaine….
« Ce n’est pas l’océan qui va couper notre amour, je t’écris dès que j’ai ma nouvelle adresse. Je suis désolé de ne pas venir en France, pour les vacances la rentrée a lieu le 1er Aout et je pars en Juillet pour m’installer, me familiariser. Tout est prévu et organisé. Ne sois pas trop déçue, nous avons toute la vie devant nous …. Une page encore de mots tendres, de jolies phrases.
L’été s’est terminé, l’automne, les mois ont filé. Je n’ai jamais reçu la moindre lettre. La férocité de l’Atlantique avait fait des siennes !
Ma vie a repris son cours, j’avais un nouvel amoureux qui ne plaisait pas du tout à mon amie Monique. Ces temps derniers, nous ne sortions plus ensemble.
Un matin, j’étais au bureau, la secrétaire m’a passé le téléphone d’un air revêche :
- Une communication personnelle pour vous.
Monique, car c’était elle, a été brève
- J’ai reçu quelque chose d’important pour toi
- Ce soir chez toi, après 18 heures
J’ai rendu le téléphone au cerbère en m’excusant ….
Son père ne m’a pas saluée.
Le vieux monsieur avait beaucoup vieilli, ces dernières années ne l’avaient pas épargné. Monique, heureusement travaillait, une aide passait la journée près de son père. Mais sa vie restait triste, je regrettais ma défection de ces dernières semaines.
Un magnifique bouquet de quinze roses blanches trônait sur la table.
- Regarde, c’est pour toi, il t’a envoyé ce somptueux bouquet, et il t’a écrit … depuis les Etats Unis !
Puis, elle m’a donné l’enveloppe
J’ai ouvert, il y avait trois feuilles d’une écriture fine et serrée. J’ai lu très vite, puis la gorge serrée, j’ai donné l’information la plus importante, la plus …
- Il épouse une américaine dans un mois.
Il m’expliquait les raisons de son silence, il avait oublié le papier avec mon adresse en Allemagne et il venait de s’apercevoir que l’adresse était au dos des enveloppes.
Il avait obtenu une bourse pour une année supplémentaire. Il devait avoir son diplôme dans quelques mois. Ses parents viendraient pour l’occasion, et le mariage aurait lieu à ce moment là.
Il avait un poste intéressant qui l’attendait, il voulait vivre aux Etas unis.
Il ajoutait :
- Tu sais, Danièle, c’est l’unique raison pour laquelle j’épouse Cindy. Tu es la femme de ma vie, tu restes mon seul amour. Je voudrais avoir de tes nouvelles, que nous restions en contact.
Je notais, qu’il était passé au tutoiement. Etrange ….
- Que vas-tu faire ?
- Je range cette lettre, et je crois que cela va te plaire, je vais rompre avec Guillaume, il a vraiment trop piètre figure à côté de Bodo !
Le lendemain, je devais passer voir Monique après 18 heures, comme d’habitude.
J’ai été surprise quand elle m’a dit :
- Monte vite, il y a une surprise pour toi ….
Quand je suis entrée, j’ai d’abord vu que son père n’était pas dans son fauteuil, puis … j’ai vu Bodo accompagnée d’une grande fille à l’allure un peu chevaline.
Bodo s’est approché de moi, il m’a pris les mains et m’a embrassée doucement sur les lèvres. J’étais gênée, mal à l’aise et je regardais la jeune fille. Bodo a tendu la main vers elle et m’a dit je te présente Cindy.
Elle s’est alors avancée vers moi avec un étrange sourire qui découvrait une dentition impressionnante.
Ses deux mains se sont posées sur mes épaules, elle me tenait fermement, durement.
Elle a approché son visage du mien, je sentais son souffle. Elle parlait d’une vois un peu rauque, je ne comprenais pas, son air furieux me suffisait. Je cherchais des yeux Monique et Bodo. Elle a posé une main sur ma joue qu’elle a caressée, puis elle a fait mine de me mordre avec ses grandes dents. J’étais terrorisée, je tentais de me dégageais en gigotant, puis je criais :
- Non, non ….
- C’est le son de ma voix qui m’a réveillée.
J’ai rejeté les couvertures, j’avais chaud, mon cœur cognait comme un fou. J’ai respiré plusieurs fois. Je suis restée éveillée jusqu’au lever du jour, agitée par mille pensées.
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Une amie m’a offert un magnifique bouquet de phlox blanc. Elle sait que les fleurs blanches sont mes préférées mais elle n’a pas compris l’émotion qui m’a alors envahie. En respirant le doux parfum de ces fleurs, j’étais dans le jardin de ma tante où je passais mes grandes vacances chaque année. J’ai ressenti la tendresse dont j’étais alors entourée. En remontant l’allée, les phlox de toutes les couleurs, embaumaient. J’ai ramassé les prunes et j’ai savouré la tarte pour mon goûter. J’ai perçu sur ma joue la grosse moustache de mon oncle qui rentrait le soir, et m’embrassait, j’ai même entendu sa grosse voix qui me disait - Ça va, m’petit ? Le bonheur m’a inondé.
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Toujours entre rêve et réalité, ma douceur et mon calme apparent cachent les tempêtes intérieures. Je déteste les vagues, les complications, les conflits. J’aime avant tout l’harmonie dans ma vie, dans les choses. Celles que je regarde, celles que j’entends, et même celles que je mange…
Si parfois, je parais distante… je suis seulement partie dans mes rêves !
Ma compagnie est souvent appréciée, même si mon besoin de solitude peut en souffrir.
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Le soleil et la chaleur sont de retour. La jolie Clémentine aime cette saison, elle peut alors exposer son élégance. Elle sort ses robes légères, elles sont plutôt longues, mais fines. Le tissu soyeux coule sur son corps, elle a l’impression de se promener nue. Le soleil, le vent léger caressent sa peau, frémissante sous la douceur de la robe.
Elle flâne sur la digue, un homme la regarde avec insistance, lui sourit :
- Cette robe vous déshabille à merveille !
Clémentine, trébuche sur un caillou, troublée, elle tend sa main en avant. L’homme la prend et l’étincelle qui jaillit les surprend tous les deux. L’image du coup de foudre Claude Gensac dans un film comique lui revient en mémoire. Elle rit. L’homme est déjà parti ;
Déçue, elle se pose sur un banc et rêvasse, en regardant l’océan, qui revient vers la plage. Elle imagine un prince charmant, la solitude lui pèse, les années défilent sans amour. Elle ne perçoit pas le vent qui se lève, elle ne voit pas les gros nuages qui voilent le soleil, et bientôt elle frissonne dans sa robe légère. Un vêtement chaud et douillet se pose sur ses épaules, elle se retourne et ne voit que des promeneurs qui se hâtent avant l’orage. Elle se lève et part. Elle enfile le Gilet moelleux, ses mains dans les poches, elle sort une carte :
« Crêperie de la plage »
Au dos quelques mots : rendez-vous demain à 13 heures pour me rendre mon Hoodie contre quelques crêpes.
Clémentine sourit à cette invitation, elle rentre chez elle. Sa démarche est dansante, légère. Elle court, elle vole.
Elle ne ferme pas l’œil de la nuit, l’orage gronde et la tient éveillée. Elle imagine l’inconnu, la rencontre du lendemain, le premier baiser …
La matinée s’étire, longue enfin, vêtue de bleue comme ses yeux, la bouche en cœur, et le gilet dans un sac, Clémentine se dirige vers la crêperie de la plage. Le ciel gris plombe le paysage, et la crêperie est fermée… une pancarte « fermeture provisoire »
Désappointée, elle tourne sur elle-même, et se trouve nez à nez avec l’homme, celui de l’étincelle. Il sourit prend le sac
Ah ! Mon Hoodie mais pour les crêpes… vous aimez la cuisine asiatique ?
Clémentine aime bien sûr, prête à aller au bout du monde manger des nems…Il lui prend la main et l’entraine vers sa voiture.
- Tu pourrais avoir l’air un peu plus inspirée, amoureuse… enfin c’est dans la boite. Demain, tu viens sans maquillage, sans coiffure, ta robe est là. Mireille te grimera pour que tu ais l’air d’une pauvresse ;
On va mettre quelques bulles sans photo : ton prince charmant a tout claqué : ton appart, tu n’as plus de boulot, tu dors dans la rue.
Clémentine fait la moue, Mireille va encore lui irriter la peau avec ses trucs. Elle soupire. Max s’énerve :
- Arrête ton cinéma, tu n’es pas une star ! Tu tournes seulement des romans-photos !
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Le discret « plouf » m’annonce que ce mauvais souvenir est englouti dans l’eau verte de la mangrove. Ce paysage m’angoisse et tue ma créativité. Mais le prochain oasis m’inspire une aquarelle. L’ondée ruisselle sur les palmiers et les couleurs fluides glissent sous mon pinceau spitant.
Mes angoisses sont parties à vau à l’eau.
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Je faisais le poireau au coin de la rue; et je pensais :
Qu’est que c'est que cette salade ? Faudrait pas me prendre pour une poire;
Je crois bien que je me suis fait Roulé dans la farine;
Avec ce vent glacial, j’attends depuis une heure
C'est pas de la tarte;
Ouais, voilà, ils ont pensé
Ce gars est une crème
Il acceptera, il va rester là toute la nuit s’il le faut, il va attendre sans boire, ni manger et quand elle va arriver, quelle déception !
Oui, bien sûr, c'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe;
Mais tout de même, la cerise sur le gâteau … devinez
En plus, elle boite et elle est chauve. Ah ! Ils n’y sont pas allés avec le dos de la cuillère, il s’est vraiment fait retourner comme une crêpe.
Mais enfin, je lui propose de boire une bière, et, elle me répond en rigolant :
- Peu importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse !
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J’ai fait un étrange pari : chanter sur la scène d’un cabaret le soir de Noël.
Je marchais dans la rue, en songeant à cette folie… Le nez en l’air, je regardais les étoiles et j’ai provoqué un léger accident.
J’ai heurté un homme qui portait un sapin, voulant m’éviter, il a percuté la vitrine d’un magasin.
Il m’a gentiment pris le bras, il n’était pas fâché.
- Alors, vous êtes dans la lune ! Entrons dans cette pâtisserie, ils ont le meilleur baba au rhum, un bon dessert nous réconfortera.
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Je déprime, pourtant je m’escrime à retrouver la joie. Je me maquille, je me grime, cela ne rime à rien, je ne suis pas douée pour la frime. certains grimpent aux cimes, ce n’est pas pour moi. Chaque jour j’ai mon lot de douleurs, de chagrins, mon moral est au plus bas, je l’exprime !
Je glisse au bord de l’abime. J’avance sur le long chemin sombre, sans aucune lueur, espérant des jours sans lendemain.
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Vous êtes en train de lire cette lettre… donc je suis morte !
Elle était attachée avec la chemise blanche que j’ai prévu de porter pour l’incinération. Car tout est prévu ou presque. Enfin l’organisme officiel a enregistré mes choix pour le matériel.
Mais, le plus important pour moi, ne soyez pas triste, pas de larmes …j’ai aimé la vie, même si elle n'a pas toujours été sympa avec moi . J’étais prête à la quitter. Mes misères physiques, mes chagrins, il n’y a plus rien. Alors, c’est le moment de vous réjouir !
Je vous offre le champagne, savourez quelques coupes en écoutant mon opéra préféré « La Traviata »
Si vous n’aimez ni l’un ni l’autre… buvez du rouge, du whisky ce qui vous rend joyeux et vous apprécierez « la Traviata » !
Quand mes cendres seront froides, j’aimerais que vous m’accompagniez, j’espère que le temps sera beau, la mer calme.
Vous pourrez ainsi aller au large, jeter le filet de mes cendres dans l’océan.
Je pourrais enfin me baigner dans cette eau trop froide pour mes os, et les poissons qui m’ont régalée pendant des années aimeront peut-être la saveur de mes cendres…..
Cette promenade aura aiguisé votre appétit, je regrette de ne pouvoir vous cuisiner un bon repas, vous devrez vous contenter du restaurant.
Vous tous, que j’ai aimés, je souhaite que cette soirée soit joyeuse, heureuse, amusez-vous….
Que la fête commence !
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Un dragon sous mon lit, puant, sifflant, soufflant
Il vomit mon chausson
Il bondit sur mon lit
Mais Lapin nain sort son fusil
Pan !
Dragon, mort…
Au chaud lapin
Bisous, gros câlin
Dodo jusqu’au matin
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