[Un roman à quatre mains.]


L'Académie de ballet dirigée par le célèbre chorégraphe Franz Silberdorn a connu une fulgurante ascension depuis quelques années, au point de devenir la plus prestigieuse école de danse au monde, devant celle de l'Opéra de Paris. Exigence, autonomie, entraide et passion en sont les maîtres-mots.

Adrien est considéré comme l'étoile montante de l'Académie. Beau, arrogant et excellent danseur, il fait tourner la tête de toutes les ballerines.

La discrète Émilie, dans la classe inférieure, travaille assidûment à la barre. Sa motivation durant les cours exigeants et intenses révèle rapidement le don inné de l'adolescente.

Le spectacle de Noël est un événement à la fois attendu et redouté par les jeunes élèves. Au cours d'une audition féroce, les meilleurs danseurs sont sélectionnés.

Quand Adrien et Emilie sont choisis pour danser en duo, leur professeur s'arrache les cheveux. Comment assurer une représentation digne de la prestigieuse académie et faire travailler main dans la main des élèves qui s'entendent comme chien et chat ?




En collaboration avec @Eellva.
Couverture faite par mes soins :)

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❝ J'aimerais que ce moment dure éternellement. Suspendre le temps, tu imagines ? Ne plus avoir à tout prévoir, tout anticiper. Profiter de l'instant présent, pour toujours... ❞

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Une serveuse de café, encore jeune, élève seule ses trois enfants.
Sa vie est foutue, elle en est certaine.
Mais l'arrivée d'un étrange client pourrait bien la faire changer d'avis.
Du malheur à la joie, la frontière est plus mince qu'on ne le croit.

En réponse au défi "OUvroir de LIttérature POtentielle" lancé par _Amele_

Mon dictionnaire : Hachette, Dictionnaire du Français (1987)

Essayez de trouver les œuvres dont j'ai transformé l'incipit !

En réponse au défi "Les boissons", lancé par Marie Tinet.

En réponse au défi "Rencontre du troisième type", lancé par PM34.

En réponse au défi "Introspection forcée", lancé par Théo The Théol.

Demain dès l’aube, je me lèverai, avec le jour naissant, et me glisserai hors du lit, sans un bruit.
Je me lève et je te bouscule
Tu n'te réveilles pas
Comme d'habitude
Il y aura du vent, sans doute. Je prendrai soin de m’habiller pour sortir. Bottes, manteau, écharpe, gants.
Mais avant de partir, il faudra bien te couvrir
Dehors il fait encore si froid, c’est un peu à cause de moi
Je suivrai le chemin qui mène à la forêt. Je me faufilerai à travers les feuillages et verrai peut-être un animal sauvage. Je n’aurai pas peur.
La petite biche,
Ce sera toi, si tu veux
Le loup, on s'en fiche
Contre lui, nous serons deux
Je gravirai les rochers, d’un pas décidé. Je croiserai, dans une eau trouble où il m’arrive de pêcher, le regard terne de mon propre reflet.
Terre brûlée au vent
Des landes de pierres
Autour des lacs, c'est pour les vivants
Un peu d'enfer
Les oiseaux veilleront sur moi, déployant leurs ailes sombres dans le ciel gris. L’air glacial me chatouillera les oreilles et le nez, mais je continuerai d’avancer, maudissant l’automne et regrettant de n’avoir pas pris de bonnet.
Pourtant que la montagne est belle
Comment peut-on s'imaginer
En voyant un vol d'hirondelles
Que l'automne vient d'arriver ?
J’aurai oublié ma montre, comme toujours, parce que tu ne m’auras pas rappelé de la prendre. Je ne sentirai donc pas le temps passer, mais le Soleil, derrière les nuages poursuivra sa fuite vers l’Occident. Quand j’arriverai enfin au sommet de la montagne, le soir sera tombé et mon corps, épuisé.
J’arrive, j’arrive
Mais qu’est-ce que j’aurais bien aimé
Encore une fois traîner mes os
Jusqu’au soleil jusqu’à l’été
Jusqu’au printemps, jusqu’à demain
J’arrive, j’arrive
Tu seras là, avec ton sourire d’ange. J’entendrai ta voix, me remerciant d’être venu. Je ne viendrai pas les mains vides car vois-tu, ton vieux père n’a pas oublié les bonnes manières. Tu as toujours aimé les plantes, et c’est pourquoi ma chérie, dès demain ta tombe sera fleurie.
J’aurai marché toute la journée, mon amour. A travers les paysages de ton enfance, la Nature m’aura chanté des airs que je reconnaitrai. Car c’est toi qui les fredonnais de ta voix fluette, dans la maison, dans la voiture, dans la forêt, sur la montagne. Tu ne t’arrêtais jamais.
Tu serais sans doute devenue célèbre, ma douce. A la fin de chacun de tes concerts, ton père, tellement fier, t’aurait apporté du houx vert. Car je sais combien tu aimes ces fleurs à l’odeur de Noël, auxquelles on aurait ajouté, symbole de tes rêveries et de notre amour, un grand bouquet de bruyère en fleur.
Demain, je te le jure, ta tombe sera fleurie, ma fille. Attends-moi. Je viendrai. A demain.
Dis, quand reviendras-tu
Dis, au moins le sais-tu
Que tout le temps qui passe
Ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu
Ne se rattrape plus