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Hélène Hylias

Hélène Hylias
Le jour, il est avocat du nom de Jordan bryans, mais dès que la nuit tombe et dès qu'il s'endort, il devient le commissaire Claude Barnes où il doit résoudre les pires crimes connus de l'histoire ! Mais plus les jours passent, une âme étrange apparaît. Est-ce un démon qui lui fait connaître ses pires peurs, ou un ange qui vient l'aider à sortir de là ? S'il devait mourir, l'autre mourrait aussi !
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Hélène Hylias
Cette nuit, ils l'ont attendue avec une passion dévorante. Pour ces étudiants amoureux d'Histoire, visiter ce haut lieu de la deuxième guerre mondiale promettait des frissons.
Trop sans doute...
À quel point vont-ils payer leur désobéissance ? L'envie de faire le mur et de visiter est plus forte que la raison et la peur.
Sur le champs de bataille, déserter est passible de la peine capitale et ils peuvent compter sur les apparitions de ce passé sanglant pour le leur rappeler....
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Défi
Hélène Hylias


Une mamie et sa petite fille "sylvia" se promenaient dans les allées d'un parc. Les arbres étaient verdoyants et elles sentaient une forte et singulière odeur de plantes, d'arômes sauvages. Le long des grillages longeaient de bancs envahis de touristes. Mamie poussa la poussette laissant Sylvia découvrir le monde qui l'entourait. Elle était heureuse de descendre et courrait vers l'échelle du toboggan où elle trébucha dans les graviers, elle se mit à pleurer, son pantalon violet était toué au genou, elle se tenait le genou là où elle avait mal laissant ses larmes lui couler sur les joues.
Mamie accourait vers elle, se pencha pour regarder sa plaie et lui disait en souriant que ce n'était rien, que ce n'était qu'une égratignure, elle l'embrassait sur le front et l'aida à monter jusqu'à la passerelle et elle descendit avec le sourire qui s'étirait jusqu'aux oreilles. Elle continua à jouer jusqu'à ce qu'il soit l'heure de la surprise que mamie avait préparé. Elle l'avait porté pour l'a ré installés dans sa poussette et s'endormit aussitôt, elle serrait son doudou contre son cœur et suçait son pouce.
Arrivée devant un entrepôt mamie réveilla sa petite.
Sylvia se réveilla, se frotta les paupières encore ensommeillées, quand son regard se fixa sur l'endroit, elle sauta de joie en voyant un homme déguisé en koala qui maintenait la porte pour laisser entrer chaque enfant qui souhaitaient entrer. Elle se détacha vite fait et se précipita vers le koala et lui fait un gros câlin en oubliant son chagrins et sa douleur. Les cris et les joies de sa petite fille lui mettait du baume au cœur, car la voir ainsi était le moment le plus magique de sa journée.
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Hélène Hylias

Quel est ce flux de colère qui coule dans mes veines ? Je suis enfermé ici depuis bien trop longtemps .
Je dois sortir d'ici et vite.
je me dirige vers les barreaux de ma fenêtre où se trouve à perte de vue le Sahara avec ses dunes en forme de croissants de lune laissant un paysage lénifiant.
Je m'écorche les doigts en butant sur un clou qui se trouve à l'extrémité du barreau, une goutte de sang frais et vif coule le long de ma paume.
Au plafond se trouve déjà ma potence, un noeud de pendu avec en dessous une chaise bancale.
je ne me suis pas encore résolu à franchir le pas.
Mais à force de résister, mes forces s'amenuisent, je ne supporte pas d'être enfermé dans cette pièce exiguë.
Je tourne en rond rugissant comme un lion en cage.
Suis-je ici depuis longtemps une heure, une semaine, un mois que sais-je ?
tout ce que je sais c'est que j'irais bien faire un tour en enfer pour que satan prononce ma sentence.
Je me décide enfin à passer à l'acte, je pose un pied sur l'assise et l'autre pied suit le mouvement, je me saisis de la corde et la passe par-dessus la tête et la fait coulisser.
Je fais basculer mon corps en arrière et me retrouve suspendu à mon jugement dernier. Ma vue se brouille, mon corps soubresaute, et je me fige pour l'éternité.
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Hélène Hylias

Cher journal,
C'est avec le cœur lourd que je t'annonce qu'une grande tragédie a surgit de ma vie cette nuit.
Ma mère a succombé à sa maladie et a rejoint les cieux. La même maladie que quelques années plus tôt a emporté mes grands-parents. C'est une maladie tragique qui s'abat sur ma famille et mon père qui refusait de vivre sans elle, préfère se battre contre ses propres démons, celui de l'alcool pour oublier toute sa souffrance. Je fini par grandir en me sentant seule et me faisait la promesse que quoi que ce soit sont faits mes lendemains je deviendrais assez forte pour être heureuse et faire de ma vie la fierté de ma mère.
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Hélène Hylias

Pendant des mois, Ivana fut livrée à elle-même, pas une âme charitable humaine ni les dieux ne lui vinrent en aide seul une personne bienveillante était à sa recherche.
Elle ne savait rien de cet homme, ni sur sa destinée qu’elle devait accomplir.
Cet homme n’était qu’autre que le prêtre Vladimir.
L’homme était habillé d’un long manteau qui lui caressait les chevilles et sa longue capuche était enfoncé sur la tête. Dans sa main, se trouvait un spectre avec à son extrémité, une sphère de couleur ambré.
Il partit parcourir le monde à sa recherche et fouilla chaque recoins de la planète. C'est dans cette ville qu'il l'a trouva enfin, c'était son dernier espoir. Pendant des années, personne ne savait où elle était.
Il se posta en haut de la plus haute tour et l’observait de sa vision divine, il pouvait ressentir son aura et il l'a vit là, dans une ruelle mal famée. Elle était avachi sur un cadavre de démon où elle arracha un morceau de sa gueule. Le prêtre fut parcouru de frissons de dégoût en la voyant ainsi.
Qu’était-elle devenue ?
Elle n’avait plus forme humaine, mais ressemblait à une enfant sauvage.
Ses cheveux étaient devenus un Hama de nœuds et ébouriffés, ses yeux rouges faisaient apparaître la rage et la soif de vivre.
Son corps lui signala une présence qui l'observait, ne comprenant pas d'où cela pouvait venir, elle cherchait frénétiquement en secouant la tête dans tous les sens à la recherche de la source.
Son regard se posa directement dans celui du prêtre, qui était trop loin pour être visible pour le communs des mortels. Elle secoua la tête, fermant les yeux sans vraiment comprendre ce qu'elle ressentait, ni quelle était cette nouvelle sensation.
Le prêtre descendit en pointant son spectre vers le sol, murmurant une formule pour être transporté par le vent et se posa près d’elle.
Il avança avec précaution pour ne pas l’effrayer.
Elle le fixait toujours la gueule pleine de sang et les doigts enfoncés dans la chair du cadavre.
Il s’accroupit pour se mettre à sa hauteur s’aidant de son spectre et grimaça de douleur tellement que ses articulations lui faisaient souffrir et lui tendit la main.
― Bonjour, Ivana je suis Vladimir, je suis là car je te cherche depuis très longtemps.
― Grrr. Grogna-t-elle
N'aie pas peur je ne te veux aucun mal, au contraire je suis là pour te sauver de la rue.
Elle sniffait ses phalanges et se mit à les mordre, il se crispa mais ne bronchait pas.
― Regardes-toi, tu ne ressembles pas à une petite fille dont la destinée est de sauver le monde.
Elle le regarda perplexe.
― Je veux que tu me suives.
“je ferai ton éducation et tu deviendras une vraie combattante” pensait-il.
Toujours la main du prêtre entre ses dents, elle ne répondit pas.
Il l'enleva enfin sans geste brusque la serrant contre son autre main et se mit à la caresser, il voyait les marques de ses crocs ancrées dans sa chair.
― Quelle sauvageonne !
Comme elle ne bougea pas il posa sa sphère sur sa tête et formula :
somnus (dormir)
Elle s'endormit instantanément et tomba dans les bras immense de Vladimir, elle s’y blottit et se mit en position fœtale, avec sur sa mine un léger sourire et se détendit enfin.
Il marchait vers la sortie de la ville pour rejoindre le bateau amarré près du port, il était si gigantesque qu'il pouvait y accueillir toute une ville entière.
Sur toute la coque se trouvaient des centaines d’ailes suffisamment grosses pour supporter son poids.
Les marins étaient déjà à leur poste. Ils attendaient les ordres.
Il vola jusqu’à monter à bord.
Il emmena Ivana dans sa cabine où attendait un lit à barreau assez grand pour l'accueillir.
Il avait été conçu spécialement pour elle.
Il posa ce petit être dans son berceau malgré ses huit ans il était suffisamment grand pour elle.
Sans même lui avoir donné de bain, elle dormait profondément avec sur le visage les marques de sang coagulé et ses vêtements poisseux, il posa sa main sur ses cheveux et lui fit la promesse d’être toujours là pour elle.
Il sortit de nouveau rejoindre son équipage et donna l’ordre de lever les amarres. Les ailes se mirent à battre l’air, soulevèrent le navire et partit vers un lieu sûr.
Le ciel était parsemé d'étoiles et une légère brise flottait dans l’air, tout était calme quelques animaux marins flottaient à leurs côtés.
Ils voyagèrent depuis un moment quand soudain le prêtre et tout l’équipage se trouvèrent projeter dans tous les sens. Une violence secousse se fit sentir. toutes les personnes encore debout se penchèrent par-dessus bord pour voir ce qu'il se passait.
Ils scrutèrent tous les alentours et essayèrent de trouver la source de la menace, quand ils furent encerclés par d’énormes baleines qui flottaient gracieusement dans les aires. L’une d'elles leur fonça dedans faisant chavirer le navire.
― Là ! pointait du doigt, le marin vers l'animal.
Le prêtre se mit en position au centre du navire et pointa son spectre vers le ciel et invoqua la colère des dieux, mais fut interrompu par un petit être qui lui agrippait une de ses jambes.
Il lui sourit, la prit par l'épaule et lui montra la cabine en lui demandant de se mettre à l'abri.
― Ne t’inquiète pas sauvageonne, je te protégerai quoi qu’il arrive, maintenant rentre et éloigne-toi de la fenêtre.
Elle lui répondit d’un signe de tête et se mit à courir et s'enferma à l'intérieur.
Il se remit en position et le ciel se déchaîna et la foudre se mit à zébrer parmi les étoiles.
L'animal fut touché de plein fouet, se mit à tomber comme une masse et se dirigea vers l'océan faisant une énorme vague, le prêtre allait voir si elle allait bien. elle était sonnée mais en vie. Ce sont des animaux pouvant vivre sur terre comme dans les airs.
Depuis la fenêtre, une petite fille désobéissante assistait à la scène et profitait du spectacle.
Ivana était prise de panique quand Vladimir s'était effondré au sol à genoux le souffle haletant elle ne pouvait rien faire pour lui venir en aide , c'était nouveau pour elle. Mais ce qu'elle ressentait à ce moment précis l’avait prise au dépourvue, ses doigts s'étaient mis à faire de minis étincelles qui sortaient de ses ongles, elle s'était mise à les secouer frénétiquement pour les faire disparaître.
Elle courut se réfugier sous le bureau se trouvant à l'autre bout de la pièce, recroquevillée, se balançait d'avant en arrière en chantonnant la seule berceuse qu’elle connaissait que sa mère chantait quand elle était petite où qu'elle était heureuse.
Elle pensait beaucoup à cette époque avec nostalgie laissant les émotions l'envahir, les larmes lui coulaient à flots le long de ses joues.
Vladimir la contemplait en lui offrant ses bras et s'y jeta aussitôt pleurant de plus belle. il la laissait faire et lui caressait les cheveux. Repose-toi, nous avons encore un long chemin à parcourir.
Mais elle ne répondit pas elle était déjà partie au pays des songes.
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Hélène Hylias


César ! Mon chéri vas-tu enfin sortir de ce bain, depuis tout à l'heure, le chef des armées essaye de te joindre.

J'arrive Cléopâtre, laisse moi juste le temps de me sécher, je leurs téléphonerai dès que j'aurai fini de me prélasser dans mon lait d'ânesse, j'ai besoin de prendre soin de ma peau, car à force de me battre, ma peau en paie le prix.

Je leur dis quoi! Tu devais être prêt il y a déjà plus d'une demi-heure et notre fils Octave est déjà à la frontière de la Gaule à t'attendre impatiemment.

Il peut bien attendre ! Une guerre de plus ou de moins, nous savons que nous gagnerons !

Le téléphone sonna.

César s'aida de ses mains pour sortir faisant déborder l'eau par la force de son poids. Il noua autour de sa taille une serviette qui descendait sur ses hanches, faisant luire son torse musclé. Il se dirigea vers le lavabo et porta le téléphone à son oreille.

Allô ! Oui c'est moi Jules César, qui est à l'appareil ?

Ici le commandant, nous avons une nouvelle non réjouissante à vous communiquer, nous venons de perdre la moitiée de nos hommes près de la frontière de la Gaule où votre fils est en très mauvaise posture, nous avons besoin de renfort immédiatement ! Informa le commandant.

Je pars de ce pas! Le temps pour moi de prévenir les renforts, de réquisitionner l'armée de l'air et de terre. Je prend le premier vol et donnez moi des nouvelles d'ici toutes les quinze minutes. Répondit César.

Ils se saluèrent et raccrochèrent.

Cléopâtre ! Cria-t-il je dois me rendre sur le champ de bataille immédiatement ! Prépare mon artillerie! Ordonna-t-il. Notre fils est en danger de mort ou peut-être déjà mort ! Je dois en avoir le cœur net ! Je vais m'y rendre et me battre à leur côté.

Comment ça Octave est sûrement mort! Je t'interdis de me dire des absurdités. Cria Cléopâtre tapant le torse de ses mains frêles.

Elle s'asseya sur le rebord du lit, s'essuyant les paupières où les larmes commençaient à perler le coin de ses yeux.

Ramène le moi, demande lui de rentrer à la maison. Que cette vie ne serait rien sans mon fils à mes côtés. César, elle baissa la tête, n'osant pas le regarder en p face. Et murmura: si jamais il ne me revient pas, je te tuerai de mes propres mains.

Cléo, calme toi, je ferai tout mon possible pour le ramener mais je dois d'abord gagner cette bataille, je me battrai quoi qu'il arrive. Ils ne l'emporteront pas au paradis crois moi!

Sur ces derniers mots il tourne le dos à sa cher et tendre femme, sans même lui jeter un dernier regard. C'est le dos rond et les mains dans ses poches qu'il partit.





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Alec, chanteur de rock, est prêt à tout pour sa jolie voisine. Un bonheur naissant très vite balayé par Estelle qui s'éprit d'amour intense, au point d'être prête à tout pour qu'il lui appartienne. Et, elle est prête à tout ! Se met alors en place un cruel chantage.

Après une année difficile, Lucia a quitté Baltimore pour s'installer à New York. La mort de son seul amour la hante jour et nuit, ne lui laissant aucun répit. Au bord de l'abîme, elle est devenue l'ombre d'elle-même. Jusqu'au jour où elle fait une rencontre inoubliable de son voisin du dessous, qui n'est autre qu'Alec.
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Allez viens on va sortir, il est l'heure de ta sortie quotidienne. Tu es gentille, tu restes à côtés de moi, si tu es sage tu auras le droit à une récompense.

Ma belle hocha simplement la tête. Dans son regard je sais qu'elle m'a comprise. Je suis heureux de l'avoir à mes côtés. Les journées sont moins monotones, et si facile à vivre, elle est propre, ne grogne jamais, fait ce que je lui demande.

Ma maison est toujours propre, le repas est toujours prêt, mais dans toute cette histoire, jamais je laisserai ma femme faire ce qu'elle voudra, je suis le seul maître dans cette maison, c'est moi qui donne les ordres, elle m'appartient...
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Hélène Hylias


LES CHIENS DE L'ENFER.
Au loin, on entendait des hurlements s’élever au fin fond d’une forêt qui entourait une ville d’où le nom était imprononçable.
Aujourd’hui le trente-et-un octobre, où l’heure laissait place à une pleine rouge sang laissant ses rayons brûlant incendier le sol . Ces braillements qu'on entendait, c'étaient ceux de chiens enragés qui hurlaient à gorge déployée, leurs gueules s'étiraient jusqu'aux oreilles laissant place à des canines acérés suivit de sang qui dégoulinaient de leurs babines. Ils grognaient d'impatience, ils ne tenaient plus en place en voyant arrivés au loin des êtres humains et sentant leur doux parfum de chair fraîche enivrait leurs narines.
En ce jour du 31 octobre à 23h55, comme chaque année c'était la même histoire.
Un groupe de quatre étudiants venus défier la mort, voulait jouer au plus malin en voulant s'approcher d'eux. Alors qu'aucune personne n’osait s’aventurer dans ces lieux par crainte pour leur propre vie, ne dépassant jamais la lisière du bois. Seuls les plus anciens savaient de quoi ils parlaient. Chaque année, de nombreuses victimes étaient à déplorer, les plus téméraires tentaient leurs chances pour prouver à leurs camarades qu’ils avaient les couilles de le faire et tous ceux qui étaient fans de sensations fortes et comme chaque année des gens mouraient.
Et ce soir là ne faisait pas exception, un groupe de quatre adolescents s'approchaient de plus près et devaient à présent choisir celui qui passerait en premier.
― Vas-y toi au lieu de faire le malin ! disait l'un d'entre eux.
― Eh gars ! c'est toi qui as eu l'idée !
― C'est bon personne n'a le courage, on peut rentrer ? Il caille en plus.
―Bon bande de tapette, c'est bon je passe en premier mais pour la peine vous me donnerez tous vos paquets de clopes comme récompense.
Il partit vers le centre de la forêt où rien ne se trouvait autour, ils étaient abandonnés à leurs sorts. Le premier s'accroupit et marcha vers les cages à pas de souris.
Une fois devant l'une d'elles, il avait choisi celui qui lui paraissait le moins dangereux et le plus faible entre tous.
Dans celle-ci se trouvait un bulldog.
L'animal sentait son approche et le laissa s’approcher et se mobilisa en attendant le bon moment pour agir.
―Viens mon beau, tu ne risques rien. Demandait-il, lui tendant la main.
Il s'approcha encore un peu sans faire de geste brusque et se retourna vers ses camarades pour les inciter à se joindre à lui.
Ils accoururent tous vers une cage, le premier fit un geste de tête vers ses camarades et ils ouvrit la porte d’un seul mouvement.
Le grincement des portes métalliques les faisaient frissonner de tout leur être et n'osaient plus bouger de peur qu’on les entendaient.
Tous les animaux se regardèrent chacun à leur tour et se mirent à les fixer, leurs yeux rouges devinrent des fentes. D'un jappement bref signifiait aux autres que c’était le moment d'attaquer. Ils s’approchaient d’eux qui avaient eu le temps de reculer mais pas suffisamment rapide pour une horde de chiens enragés, ils avancèrent à pas petits pas tout en grognant la tête baissée. Ils se jetèrent tous sur les garçons les faisant tomber à la renverse et ne pouvant plus s’échapper ils essayaient tant bien que mal de se débattre mais c'était trop tard. il ne pouvait plus s'échapper. Le premier fut dépourvu de son bas car un dalmatien l'avait dans la gueule il lui avait arraché. Le bruit sourd et des déchirements de chair, le craquements d’os et les grognements de plaisir ne faisait qu'un avec la nuit. Un autre type s’était fait bouffer par les entrailles laissant un trou béant au niveau des abdominaux. Le troisième, sa tête s’était détachée de ses épaules par le plus grand un terrier.
Et le dernier qui avait pris le plus petit fut courser pendant quelques mètres avant d’avant trébucher sur une racine qui le tua sur le coup après que sa tête fut fracassée sur une roche.
Le petit chien se donnait à coeur joie de le manger avec grand appétit, il commença par les phalanges, les paumes, les coudes et fit une pause car il était repu.
Mais dès que minuit zéro sonnait d’une cloche du village voisin, ils retournèrent tout simplement dans leurs cages et se couchèrent goinfrer .
Ils n'avaient pas besoin d'aller voir plus loin pour manger, les humains venaient d'eux-mêmes.
Ils devaient juste attendre le trente-et-un octobre à minuit cinquante-cinq l'année suivante, mais d'ici là ne vous aventurez pas dans une forêt en pleine nuit, nous ne savons pas sur qui nous pouvons tomber.
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