Suivez, soutenez et aidez vos auteurs favoris

Inscrivez-vous à l'Atelier des auteurs et tissez des liens avec vos futurs compagnons d'écriture.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
Image de profil de 945083058973755

sialetea

France.

Vingt-sept ans de vie sur cette petite terre que j'aime plus que tout découvrir. Née en Suisse, j'ai la bougeote. Aujourd'hui je vis en France, mais qui sait où je serai demain ? J'aime écrire depuis toujours. Petite, je vivais plus souvent dans mes rêves que dans la réalité. Je suis l'auteur de mille histoires, mais seulement dans ma tête. J'aime partager aussi. Donc j'ai décidé de partager mes écrits ici, pour qui voudra bien les lire.

2
œuvres
0
défis réussis
2
"J'aime" reçus

Œuvres

sialetea
Il était une fois une petite histoire de vie, d'imprévus, de décisions. Parfois, tout ne se déroule pas comme on l'avait imaginé. Parfois, ça n'arrive pas qu'aux autres. « C'est positif », l'expression qu'on utilise suite à la découverte d'une grossesse. Mais est-ce forcément positif ?
1
3
3
7
sialetea

Petite, elle était déjà grande. Elle faisait une tête de plus que la plupart de ses copines. Pourtant, elle se sentait aussi petite que les autres, voire même plus. Elle se sentait en décalage. Les autres petites filles étaient sportives, douées pour les activités physiques. Ce n'était pas son cas. Elle était toujours choisie en dernier pour réaliser les équipes. Classique. Elle ne se sentait pas belle, car aucun des jolis garçons ne la choisissait pour danser un slow lors des anniversaires. Ceux qui la regardaient, ceux qui l'estimaient, c'était ceux dont personne d'autre ne voulait. Elle ne voyait pas encore que c'était ces personnes-là qui comptaient. Elle ne voyait pas encore la beauté qui vivait dans leur sensiblité. Ils voyaient au delà des apparences. Ils ne s'arrêtaient pas à la superficialité.
Souvent, elle restait seule dans le préau. Ses copines devenaient ses bourreaux et ses bourreaux devenaient ses copines. Elle cherchait désespéremment à être aimée. Dans les périodes de solitude, elle s'évadait par la pensée. Les mondes imaginaires sont infinis et ça, elle l'avait vite compris. Elle aimait dessiner et elle était plutôt douée pour ça. Parfois, il lui arrivait même de rectifier les oeuvres de ses camarades de classe. Elle se sentait utile dans ces moments-là. C'était agréable.
Elle aimait aussi s'évader au travers de fictions littéraires. Elle restait éveillée la nuit, après l'heure du coucher, pour terminer le chapitre de son livre. À la lueur de sa petite lampe de chevet, elle se plongeait dans l'univers du récit et se projetait, le temps de quelques lignes, dans une réalité différente. Parfois, elle entendait des pas s'approcher de sa chambre. Elle éteignait alors sa lampe jusqu'à ce que ses parents s'éloignent à nouveau.
La solitude et le rejet de ses copines-bourreaux n'étaient pas restés un secret pour ses parents très longtemps. Sans savoir comment l'aider, ils avaient décidé de l'emmener chez une psychologue pour enfant. Pour y aller, elle ratait certains cours à l'école. Parfois, elle se retrouvait en tête à tête avec la psychologue. Parfois, elle discutait avec d'autres enfants, dans un groupe encadré par cette même psychologue. Elle aimait bien y aller, c'était son petit rendez-vous hebdomadaire.
À l'école, le quotidien n'était pas toujours facile. Il y avait les moqueries, les jeux d'enfant, mais aussi les périodes d'accalmie. À la maison, la vie était bien plus douce. Sa maman et son papa s'occupaient bien d'elle et ils lui avaient même fait cadeau d'une petite soeur. Les deux enfants avaient des tempéraments bien différents. L'aînée était très indépendante, rêveuse et calme. La cadette était une véritable boule d'énergie, très terre-à-terre et en demande constante d'attention.
Avoir une petite soeur était l'opportunité unique d'avoir ce camarade de jeu qu'elle n'avait pas à l'école. Elle aimait imaginer des spectacles, des mises en scène, des shows. Elle avait enfin une actrice pour donner vie à ses idées. Les deux petites filles ont passé des heures et des heures dans leur chambre à s'entraîner et à se filmer avec la caméra de leur papa. Malgré leur entraînement, les performances n'étaient pas toujours extraordinaires, mais elles donnaient le meilleur d'elles même. Souvent, les spectacles traînaient en longueur. L'aînée s'obstinait à refaire dix fois le même pas de danse ou à répéter la même réplique. Elle avait à coeur de bien faire. Elle voulait toujours que ce soit parfait.
1
0
0
2

Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Parce que j'en ai besoin. Parce que c'est comme ça que je m'exprime le mieux. Parce qu'à la base, je n'étais pas douée pour exprimer mes émotions autrement que par écrit.
0