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Muse de Rohmer

4
œuvres
4
défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
Muse de Rohmer
Telle que la fumée de ma vape, je te vois t'envoler Toi, cher plaisir éphémère, qui me porte préjudice Je te contemple à l’acmée de ta tyrannie, déambuler tel un satan qui m’a fait sortir de l’eden, Jadis, Toi, amoureux de mes pulsions, tu condamnes mon destin Faisant de mon présent un tourbillon ésotérique et sans fin Je t’implore de quitter mon mesnil et d'abandonner ce coeur Qui ne se joint qu’aux orchestres et aux unions en chœur.
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Défi
Muse de Rohmer
Sous miséricorde d’un seul être, je m’incline A la quête d’une pénombre, je me vautre et je m'effondre Je prends ma plume et je vagis sur mes lignes Quelques lettres au goût citrin de mes larmes, mon destin, je désire réfondre Directeur de mon coeur, décideur de ma vie Regarde ton être friable, devant ta photo murale Rêvassant de ton toucher et implorant ton liquide lustral Je m’élance sur ce bureau, en la transmuant en notre nid. Un nid onirique agonisant de ton manque, Chaise de paille assoiffée, moisissant dans cette planque Je récite des vers et j'enchaine les verres Au rêve d’un amour et d’un coeur élevée en serre, Comment as-tu pu jeter ta pénélope à ces robots vilains ? Se nourrissant de ma chaire et se régalant de mon liquide salace Je croyais qu’on prendra le même navire et que notre océan est plain Mais je me retrouve avec ces humains pleutres, pléthore de bêtises sagaces. Leur humilité s’oscille en moi laissant des fractures et quelques bleus aux cotes Je cavale sur mes derniers pas et j’entends “n’oublie pas d’envoyer le rapport, Cocotte !”
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Défi
Muse de Rohmer
Je déambule sous ses arbres contemporains aphyllles, Noyant mes rêves et esquissant une destination sans fin, Guindant une dame au parapluie et à l'attouchement docile, Flottant sur cette contrée glissante, à la quête d'un sein. La brume m'aveugle et je ne désire voir clair, Firmament lugubre m'engloutit et évoque mes rimes, Je chante cette cantilène muette et me remémore les paroles de ma mère, Me répétant sans cesse de fuir le noir et de m'incliner aux rites. Rites ! Quels rites ? Je ne suis qu'un être grotesque, Vivant son désenchantement et priant pour une essence, D'un dieu qui me soulève de cette lesque Où le désarroi accompagne mon ennui et y retrouve sens. La belle dame s'arrêta, inerte, devant cette pénombre lugubre, Son regard coruscant se reposa sur cette chaise en bois, Usée et glaciale, je la contemple et j'élucubre, Qu'elle se noie dans sa mémoire et qu'elle évoque son émoi. Et moi, esseulé devant ce tableau opulent de désintérêt, Je cligne des yeux et je décide de fuir ce noir et de m'incliner.
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