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antithèse_ systématique

Bonjour/ bonsoir à tout le monde!

Petite présentation rapide:

Moi c'est Valentine, appelez-moi Val, j'ai 18 ans, L, je commence donc mes études en Droit, pour avoir des bases qui me serviront plus tard, et en Histoire de l'Art, dans le but d'orienter mes romans sur ce domaine.

Sur cette plateforme, je n'écris pas beaucoup, mais je compte créer et relever des défis.

Merci d'être passé!

(oui ça laisse à désirer comme bio, je reviendrais plus tard...)

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œuvres
0
défis réussis
3
"J'aime" reçus

Œuvres

antithèse_ systématique
Venez découvrir l'histoire d'une jeune étudiante en journalisme.

Un jour, elle décide de tout plaquer pour voyager partout à travers le monde.

Elle en sortira bel et bien changée...
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Défi
antithèse_ systématique

Un petit texte que j'ai écrit en guise d'introduction:
"Je suis assise sur la terrasse
Toute seule, à 20h
Face au silence de l'obscurité
Cigarette en main, je fais face à mon destin
À moi-même, au sens de la Vie
Pourquoi je suis ici
Pourquoi devrais-je rester
Ou pourquoi devrais-je me laisser aller
J'écoute de la musique
Qui elle au moins a du sens
Un rythme, une mélodie, une harmonie
Et qui me berce dans ses entrailles
C'est la musique de Barry Lyndon
Trio Op 100, de Schubert
Ce film est éclairé à la bougie,
Comme moi je m'éclaire à la fumée de cigarette
Et à la lueur de la lune
Je me demande s'il y a une vie, là-bas
Ce que cela fait d'y mettre les pieds
Et d'être aussi loin de l'humanité
Est-ce qu'on s'y sent seul?
Est-ce qu'on respire enfin?
Et puis merde, pourquoi ne peut-on donc pas partir habiter là-bas?
Loin de sa vie misérable?
Ce serait bien que l'on puisse changer de vie autant qu'on le souhaite
Un jour je suis telle personne, et puis si ça va pas, je me métamorphose en quelqu'un d'autre
C'est ennuyeux de passer la même vie dans un même corps, avec une même âme, et une même personnalité
Surtout quand on ne se supporte pas.
Les moments difficiles ne sont que positifs dit-on
Et que de toute façon il faut être patient
Que la roue tourne
Et que quoiqu'il en soit on s'en sortira.
Mais comment on fait si on ne supporte plus rien?
Quitte à ne plus rien supporter, autant le devenir ce Rien.
Comment on fait si on ne peux plus attendre?
Et que la seule issue possible doit nécessairement être la plus rapide?
Je voudrais juste vivre, et oublier tout ça
Et je me dis que je pourrais juste le trouver dans la Mort.
Parce que c'est ça le plus rapide.
Alors je suis bloquée
Je reste là, à regarder ma vie défiler
Entre mon futur, mon présent, et mon passé
Qui me hante sans s'arrêter
Parce que j'ai fait des erreurs,
Qu'aujourd'hui je regrette.
J'ai pas le courage de me suicider.
Mais est-ce que c'est parce que j'ai envie de vivre?
Cela reste à prouver.
On me rappelle sans cesse que je suis censée préparer mon futur
Passer le code, le permis, le bac, et envisager des études supérieures.
Mais en fait, j'arrive pas à me projeter.
Parce que je ne suis pas sûre de vouloir continuer ....
....De vivre...."
-------------------------------
Et voilà que tu me blesses. Encore. Et maintenant, les mouches traînent autour de mon assiette, j'ai l'impression que c'est moi qui les attire. J'ai envie d'écrire, je crois avoir l'idée du siècle. Je quitte l'assemblée précipitamment, me cogne dans le pied de la table, prend le risque de tomber de mon pied d'estale et me précipite sur mon carnet pour vous écrire ces mots. Mais cette idée du siècle n'est qu'une illusion.
Cette illusion qui me berce dans des songes terribles.
Cette illusion qui me déçoit, toujours, tout le temps. Et cette éphèmère illusion qui me tue à petit feu.
Tu m'as encore volé la vedette. Je parlais, je me sentais vivante, et voilà que tu t'es manifestée et je suis redevenue fantôme. Alors comme d'habitude, je me suis assise à nouveau, et j'ai écouté. Tu as recommencé, et continué toute la soirée. Pourquoi est-ce que tu fais ça? J'ai mal. J'ai chaud. Je sue de partout, je transpire, et j'ai mis cette robe à manches longues pour cacher mes actes. Ou les tiens, je ne sais plus trop.
Les mouches sont encore dans mon assiette, et tu viens de me le rappeler. Merci.
J'ai froid. Je ne sais plus. Je ne sais plus ce que je dois faire, et j'ai si peur. Peur de tout: des gens, de moi-même et surtout de la Vie.
Je ne suis qu'un fantôme, qu'une ombre. Et à chaque fois qu'une lueur m'éclaire, je la gâche. Ou c'est toi qui la gâche. Et je fais n'importe quoi. Ou alors je suis rattrapée par le quotidien, vous savez, cette dénommée "Routine".
La mort, la vie. L'une et l'autre m'appellent sans cesse et m'attirent tour à tour dans leurs filets...
Mon assiette de thon me donne envie de vomir, mais je suis obligée de la manger. Et toi, tu m'hurles de ne pas la manger. Ou de la manger, je ne sais plus trop.
Inutile de préciser que le dessert m'a encore plus écoeurée. J'en ai même repris un bout, à contrecoeur, sous la pression constante des regards insistants. "Prends-le, ce foutu bout de gâteau!". "Oh c'est juste un petit bout de gâteau, allez!!!" Ouais. Mes hanches vont apprécier aussi.
Au moins j'aurais l'air d'aller bien.
Je voudrais rire aux éclats avec vous. Aux blagues de mon grand-père, à celles de ma mère. Mais c'est impossible, je n'y arrive pas. Car constamment tu me hantes, constamment je vois tes mains défiler sur mon corps, sans que j'ai mon mot à dire. J'avais 10 ans et ça a duré jusqu'à mes 16 ans. Je revis la scène qui j'ai l'impression fut toujours la même, tant les choses se repétaient jour après jour, à chaque fois que je venais vous voir.
Le problème quand on te fait ça, c’est que les rôles s’inversent : la victime devient le loup, et l’agresseur devient l’agneau. C’est difficile de dire à quel point c’est horrible de grandir, de se construire avec cette culpabilité du «J’ai dû dire quelque chose qui a provoqué ce comportement, j’ai dû mal m’’habiller, vouloir devenir adulte trop rapidement… » et trouver obsessionnellement une raison qui justifie ce dont on a été victime. Non seulement les rôles s’inversent, mais surtout on se sent « sale », on a beau se laver plusieurs fois par jour, cette sensation colle à la peau, comme une tique sur le poil d’un chat. C’est comme une brûlure, une blessure, qui envahit le corps tout entier, et qui fait tellement mal qu’on y pense sans arrêt, qui donne les pires maux de tête et de ventre. La honte, le dégoût et la culpabilité de ce qu’il s’est passé nous inspire l’envie de vomir, de crier, d’exploser, d’en finir pour oublier. Mais le problème est que l’on ne peut pas. On doit se construire avec ça, et on ne pourra rien y changer. Car même si la réalité n’a pas besoin de nous, on doit mener notre vie comme toute notre génération jusqu’à notre mort.





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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

C'est l'essence de mon existence.
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