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Justine "Semidea" Champagne

Justine "Semidea" Champagne
Cette histoire se situe dans le même univers que "Don et Sacrifice" et parle de LLinôrah, la reine des Fells.
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Justine "Semidea" Champagne
Ce texte est une nouvelle qui se déroule dans l'univers que j'ai créé et qui explique le passé d'un des personnages que l'on rencontrera dans le roman que je veux écrire et dont je parle dans la réponse à défi "Incipit le défi - chapitre 2". Donc normalement en lisant le roman on comprend l'univers de cette nouvelle mais là ce n'est pas votre cas ! Donc pour vous compreniez : Dans mon univers, le monde est séparé en deux : le monde des humains et le monde des Ellemaëns (en gros) il y a les "méchants" qui font la guerre à tous les autres, ce sont les Fells (ce sont des Ellemaëns rejetés par leurs espèces.). Ils se battent notamment avec les autres Ellemaëns qui vivent dans le "Royaume" (les Fells vivent dans des ruines / déserts / lieux sans vie). J’espère malgré tout que la lecture n'en sera pas perturbée.
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Défi
Justine "Semidea" Champagne
I
Il s'avançait d'un pas décidé, dans le désert, les yeux fixés dans le vide.

II
"Je ne sais pas qui est ce jeune homme qui me fixe d'un air méfiant" dit Raphael quand soudain le miroir se brisa.

III
Deux pointes blanches dans l'azur, voilà le premier signe que le monde allait changer, mais ça Susanna ne le savait pas encore.

IV
Toutes les histoires ne commencent pas par "il était une fois" parce que clairement je revivais cette histoire tous les jours depuis toujours, et ça n'a rien d'un conte de fée, croyez-moi.

V
"Mais bon sang qui es-tu ?" lui demandait un homme à peau noire comme le charbon.

VI
-Quand elle était jeune, ta mère avait le même sourire que toi.

VII
De grosses gouttes de sueur lui coulait le long de l'échine, accompagnées de frissons glacés, ça y est ça avait commencé, il ne lui en restait plus pour longtemps, le monde allait disparaître, elle le savait.

VIII
Parfois je me demande ce que je fous là, toujours à me retrouver dans des situations pareilles...


IX
Elle fixait le ciel, comme tous les jours, à se demander ce qu'il y avait après les étoiles.

X
Le papier, elle adorait ça, c'était doux et tout était possible avec du papier, mais cela faisait des mois qu'elle n'y arrivait plus, des mois qu'elle n'avait pas tenu un crayon, des mois qu'elle ne le voyait plus.





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Défi
Justine "Semidea" Champagne
Réponse au défi "sentiments" ou j'ai choisi le sentiment d'être bloqué.
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Défi
Justine "Semidea" Champagne
"Il s'avançait d'un pas décidé, dans le désert, les yeux fixés dans le vide."
J'ai choisi le première incipit que j'avais proposé, car c'est celui qui a le plus de sens pour moi, pour ce que je veux faire.
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Défi
Justine "Semidea" Champagne
J'ai choisi pour répondre à ce défi le conte de Raiponce version des frères Grimm (et donc pas la version Disney).

J'ai suivi fidèlement l'oeuvre des frères Grimm tel qu'écrit dans "Contes de Grimm illustrés" de l'édition Usborne, sauf pour la toute fin bien évidemment.
J'ai mis en italique les phrases originales du livre, pour voir ce que le coté des "gentils" à été rapporté, alors que cette version n'est que mensonge, seule la sorcière connait la véritable historie de Raiponce, alors elle nous la raconte.
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Défi
Justine "Semidea" Champagne

Si je devais résumer ma vie en un mot, ça serait "indécision", et ça pour le coup, j'en suis sûre.

Ma mère me disait que "je ne sais pas" était ma phrase préférée, et mon copain aujourd'hui me demande "mais qu'est ce que tu sais en fait ?".

La vie est une série d'événements qui s'enchaînent et sur lesquels ont a plus ou moins d'influence. J'ai l'impression parfois de ne pas avoir fait le choix moi même comme s'il y avait quelque chose qui le faisait à ma place, et je dois avouer que ne pas choisir est une libération pour moi. Chaque choix est un poids et chacun de ses poids m'empêchent de me sentir bien, pour autant plus les choix (non réalisés) sont loin plus je les regrette. Ma vie aurait pu être milles fois différentes si j'avais choisi. J'ai conscience que c'est le cas de beaucoup de gens, mais ce que je veux dire c'est que les autres ont choisis ce qu'ils font.
Je m'explique.
A l'école j'avais de bons résultats partout, mais je n'étais exceptionnelle en rien. De nature curieuse absolument tout me fascine. C'est fabuleux vous allez me dire, mais, l'est ce vraiment ?
Je ne sais pas et je ne sais rien.
Les deux matières qui prédominaient, tout de même, étaient les mathématiques et le dessin. Les maths car dénués de toute subjectivité, et doués de logique imparable, les maths et la logique sont pour moins les plus simples, car il n'y a pas besoin d'interprétation, c'est comme ça et pas autrement. Le dessin car il n'y a pas besoin de savoir pour faire, on fait, c'est jeter ce que l'on a en tête sans se prendre la tête (pour moi en tout cas).
Pour moi il est important, voir nécéssaire de choisir le métier qui nous convient pour que toute la vie soit un jeu, une passion, un émerveillement. J'avais les cartes en mains pour devenir tout ce que je voulais. Sauf que je n'ai jamais su ce que je voulais être.
En primaire les instituteurs ont vu que j'aimais les maaths, me l'ont fait remarquer et l'idée que j'étais douée en maths a germé et mes résultats ont augmenté, on m'a aussi fait remarquer que mes dessins étaient un peu évolués pour mon âge et de la même façon je me suis améliorée. Mais si quelqu'un m'avait dit que j'étais douée en sport, serais-je sportive aujourd'hui ? J'étais une feuille vierge sur laquelle on est venu déposé des qualités et moi je n'ai fait que croire.
Tout mon collége et mon lycée s'est poursuivi ainsi. Au lycée (où j'ai fait scientifique par défaut) j'ai découvert la philosophie et pour une fois j'ai trouvé une autre matière que j'aimais sans que personne ne viennent me le dire, moi toute seule j'ai pu choisir d'être la meilleure de ma classe et je l'ai fait.
Je ne veux pas me montrer ventarde mais j'ai été trop faignante pour être la meilleure partout (et je ne devais pas être la seule, la paresse est dans la nature de l'Homme).

A la fin du lycée, il y a LE choix. L'orientation post-bac. Et là néant, je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire. Pour résumer, mon professeur de maths m'a seulement dit "tu es douée en maths, fais une prépa scientique, après tu pourras faire ce que tu veux" et je l'ai écouté et c'est ce que j'ai fait.
Je tiens à préciser tout de même que j'aime les sciences, car comme je l'ai dit, je suis curieuse, mais j'aimais la physique, la chimie, la biologie, la géologie, mais on ne peut pas travailler en tout. J'ai fait prépa Physique-Chimie Science de l'Ingénieur. Et je ne savais pas pourquoi et je ne savais pas ce que j'allais faire après. Je savais que j'allais réussir, comme je savais que j'aurais le bac. Là n'a jamais été la question.
J'avais hésité à partir en école d'art, mais les débouchés étant compliqués je n'ai pas choisi cette voie, parce qu'en plus d'être indécise et paresseuse je suis aussi trouillarde.

J'ai alors fait 2 ans intenses de prépa qui ont débouchés sur des concours pour entrer aux grandes écoles. J'ai passé mes concours, j'ai eu une école qui me paraissait bien, et 2 semaines après les cours dans cette école commençait et je ne réalisais toujours pas comment j'y étais arrivé.
Une chose me vint alors. "Je ne veux pas faire ingénieur. Et où suis-je ? dans une école d'ingénieur. "
Alors j'ai fait les trois ans d'école et j'ai eu mon diplôme, car je ne pouvais juste pas tout gacher.
Le diplôme en main j'ai réussi à trouver une thèse pour allonger mes études encore un peu, et me voilà parti pour 3 ans de plus. Ce que je ferais après je ne le sais toujours pas.

J'ai beau me retourner la question dans tous les sens. Au final je crois que je ne veux pas choisir.

J'aurais pu tout faire, et au final, j'ai l'impression que je ne peux rien faire.

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