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alexia_mte

"Le monde entier est un théâtre,

Et tous, hommes et femmes, n'en sont que les acteurs.

Et notre vie durant nous jouons plusieurs rôles."

William Shakespeare

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Défi
alexia_mte
Le trajet d’Ève, célèbre actrice, la mène à l’introspection. Suite à une lettre qu’elle a reçue avant son départ, elle se prépare aux changements que va subir sa vie.
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Défi
alexia_mte
C’est le même cri strident qui me parvient aux oreilles chaque matin.
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Défi
alexia_mte

Ce fut d’abord par la voix de ta mère que tu entendis ces trois syllabes. Cette mère au foyer, toujours droite dans le fauteuil trônant au milieu du salon à peine éclairé, les prononçait d’un air grave, en élevant le ton sur la dernière, comme si elle annonçait tu ne savais quel mauvais présage. Ses yeux restant collés à l’écran de télévision, c’était uniquement car elle criait ton nom avant chacune de ses paroles que tu savais qu’elle s’adressait à toi.
Certains soirs, quand elle quittait la maison sans qu’elle te dise si elle reviendrait avant le petit matin, tu te précipitais dans sa chambre. Furtivement, tu saisissais la petite clé et fermais la porte à double tour. Tu ouvrais le placard où elle rangeait ses vêtements, et, une main devant les yeux, tu choisissais une robe au hasard. Quand tu rouvrais les yeux tu sautillais à la vue des motifs fleuris ou à pois qui ornaient la robe du jour. Tu étais tellement impatiente de t’habiller en grande dame. Tu l’enfilais et te postais face au miroir accroché derrière la porte du placard. Tu prenais différentes poses: les mains sur les hanches, ou cachant un soleil imaginaire.
Au fil des mois, puis des années, ce rituel se perpétuait. Jusqu’à ta quatorzième année, où ayant enfilé une robe, toujours choisie au hasard, le reflet que tu scrutais dans le miroir ne t’était que trop familier. Tu remplissais à présent chaque centimètres de tissus, le ventre rebondi, les bras boudinés. Tu pinçais la peau empâtée de tes cuisses et affichais une grimace de dégoût. Et surtout, ce même regard immense et visqueux, scotché à la glace. C’est donc là que la première certitude quant à ce mot te parvint. Tu ne voulais pas ressembler à ta mère. Jamais.
Alors ce jour là, quand de son air le plus sévère elle t’appella, pour te dire :« Tu n’as donc aucun avenir. » Tu promenas ton regard entre elle et le public qui apparaissait à l’écran. Ta bouche s’entrouvit puis se referma, sans avoir dit un mot. Et tu retournas dans ta chambre, sans avoir répondu à sa provocation.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

C'est toujours agréable de se laissait porter par les histoires qu'on lit, mais encore mieux de les écrire.
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