Chapitre 4

14 minutes de lecture

Je suis carrément sur les nerfs. Je fais les cents pas dans ma cellule comme un lion en cage. Une cage. Putain, c’est ça. Ils m’ont enfermé dans une putain de cage comme un animal. Une bête sauvage. Un monstre. Et je n’en sortirai probablement jamais.

Aucune chance avec les charges qui pèsent sur moi. Les avocats avaient un peu d’espoir à un moment donné, mais ce connard de Proc les a piétiné en moins de deux. Hier soir, interview télévisée, il a fait mon éloge : ex-SEAL, méthodique, dangereux, implacable et entraîné à tuer. Reconverti en biker d’un club 1%. Un Sons of Hell. Un criminel. Armes. Drogue. Meurtres. Tout y est passé. Aux yeux de tous, je ne recule devant rien. Je suis un monstre. Un putain de tueur d’enfants.

La rage bout au creux de mes entrailles et un sentiment d’injustice me comprime la trachée et la poitrine. Des mômes putain. Ils pensent tous que je peux buter des gamins. Et ça me rend complètement taré, mais je suis coincé là. Impuissant. Entre ces quatre murs qui me verront sûrement crevé. Mon poing s’écrase de nouveau contre le mur avec force. Mes phalanges craquent sous l’impact, mais j’en ai rien à carrer. La douleur physique éclipse un peu le reste. C’est le seul moyen que j’ai de contrôler la haine et la souffrance qui me bouffent de l’intérieur.

Des images de Bri m’arrivent en rafale et défilent devant mes yeux. Putain, heureusement qu’elle ne sait rien. Je ne supporterais pas de lire la déception sur son doux visage, de voir le dégoût envahir ses beaux yeux bleus. Rien que l’envisager me broie les tripes. J’en crèverai. J’en crève déjà. Là où la liberté me permettait d’espérer, être ici fout en l’air toute chance de la revoir. C’est mieux. Je le sais. C’est la triste réalité. Cruelle, mais méritée. Si j’avais pas été si lâche et n’avais pas autant attendu, je ne serai pas bouffé par les questions et les regrets putain. Si j’avais eu les couilles de lui dire ce que je ressens pour elle, je saurais. Peut-être que j’aurais pris le plus gros râteau de toute ma chienne de vie. Ou peut-être pas. Peut-être qu’elle m'aurait brisé le cœur. Ou peut-être pas. Peut-être que depuis le temps, je m’en serais remis. Ou pas.

Le voilà mon putain de problème, j’en sais foutrement rien. Et ça me rend complètement barje. Mon cerveau carbure à mille à l’heure. Je la vois sans arrêt. Partout. Et chaque fois, mon putain de coeur rate un battement. C’est une véritable obsession. J’en dors plus la nuit. Elle peuple tous mes rêves. Blottie dans mes bras, elle me murmure à quel point elle m’aime aussi. Et ça putain, c’est la pire des tortures. La savoir loin, hors d’atteinte et ressentir sa présence à mes côtés de manière presque palpable… L’impression de la tenir à nouveau dans mes bras, contre moi, de respirer son odeur, son parfum. Ça a de quoi rendre complètement taré ! L’entendre me susurrer au creux de l’oreille ses mots que j’ai tellement espérer, putain c’est… Mon cœur s’emballe à deux doigts d’exploser de bonheur. Ma lumière. Mon ancre. Mon ange. Elle m’aime. C’est… La folie. Je deviens fou.

Je fracasse à nouveau mes poings sur le mur et la douleur m’aide à m’ancrer dans la réalité. Putain, comment ne pas devenir complètement barje, enfermé à vie entre ces quatre murs. S’ils doivent me condamner, j’espère au moins qu’ils auront les couilles d’aller jusqu’au bout. Moisir ici, très peu pour moi.

Le front et les avant-bras en appui contre le mur, je tente de réprimer ma colère, ma rage, mon désespoir. De contenir mon envie de tout défoncer, de hurler et de cogner à ne plus pouvoir. Je suis à deux doigts de péter les plombs, lorsque la sonnerie d’ouverture des portes du bloc résonne. Promenade. Mais je ne bouge pas.

Mon coeur tape fort. Je respire vite. Un poids obstrue ma trachée et ma poitrine. Putain, elle me manque. Chaque seconde de chaque minute. Au point de ne plus pouvoir respirer. Au point de plus en avoir envie si elle n’est pas près de moi. Dix ans que je crève loin d’elle en silence. Dix ans que j’espère sans rien faire. Et maintenant que c’est foutu, que je sais que je ne la reverrai pas, je réalise à quel point j’ai besoin d’elle et j’espère une putain d’unique fois.

La prendre dans mes bras, la respirer, l’embrasser à en prendre haleine. Qu’elle comprenne sans que j’ai besoin de lui dire qu’elle occupe toutes mes pensées, qu’elle a braqué mon cœur quand on était que des mômes et qu’elle l’a toujours avec elle depuis. Que quand elle est loin, putain, je ne respire plus, je ne vis plus. Que ça fait trop longtemps que je joue au con et que c’est terminé. Que je l’aime comme un taré et que j’y peux rien. Je l’ai dans la peau. Ma lumière. Mon ancre. Mon ange.

J’entends des voix derrière moi, mais j’en ai rien à carrer, trop occupé à essayer de ne pas perdre le contrôle. Puis, je la vois. Encore. Son doux visage et ce sourire qui illumine mes ténèbres et calme mon cœur à vif. D’un coup, je respire mieux. Elle est là.

Toujours le front et les avant-bras appuyés contre le mur, les yeux fermés, elle me murmure quelque chose que je ne comprends pas. Je fronce les sourcils et tente de me concentrer malgré ses putains de voix qui s’élèvent derrière moi.

— Je suis et serai toujours là, Adam, me souffle-t-elle doucement.

Sa main vient frôler mon visage, je me détends sous cette infime caresse et me laisse envahir par sa douceur. Putain, j’en ronronnerai presque, si je n’étais pas conscient que ce n’est qu’une foutue illusion.

Avant que je ne comprenne ce qui m’arrive, une main me saisit l’épaule, me retourne brusquement et je me prends un direct en pleine mâchoire. Putain. Les potes de Conti. Ces enfoirés d’italiens. J’évite sans mal le deuxième qui s’échoue contre le mur sous les grognements de douleurs du macaroni de mes deux. Et ouais connard, quand on ne sait pas encaisser, faut pas jouer.

Je me redresse rapidement, crache un filet de salive ensanglantée avant de regarder l’autre connard de macaroni dans les yeux et d’enchaîner les coups. Je vais l’éclater cet enfoiré. J’esquive les deux, trois tentatives du rital et cogne à nouveau. Je libère la tension et la colère qui m’habite. L’adrénaline m’envahit. Putain, c’est exactement ce qu’il me fallait. Une bonne baston. Un autre ravioli se joint à la fête et reçoit le même accueil.

Quant au dernier qui tient Styx, amoché à l’entrée de la cellule, il ne faut que deux secondes à ce dernier pour en venir à bout à coups de tronche.

— Putain, ça va mon frère ? lui demandé-je en le rejoignant.

Il pisse le sang. C’est impressionnant, mais sans gravité.

— Ouais. Et toi?

Je le regarde fixement ne sachant pas quoi répondre. La culpabilité me lacère les entrailles. Je ne baisse jamais la garde? C’est encore plus vrai ici. Dans cette putain de taule. On aurait pu se faire massacrer. Juste parce qu’elle hante mes pensées.

— Ecoute, je vois bien que…

— Ça va, tranché-je en le fusillant.

Je n’ai aucune envie de parler de tout ça à qui que ce soit. Le seul qui comprend sans pour autant manquer une occasion de se foutre de ma gueule, c’est Anchor. Mon meilleur pote. Mon frère. On est une putain d’équipe. Il me manquerait presque ce con.

Alors que je l’observe toujours, Styx me ramène à la réalité.

— Ça me fera quelques cicatrices en plus, me répond-il avec un sourire en coin. T’inquiète, les gonzesses en raffolent.

J’éclate de rire. Quel con.

— Sans déconner mon frère ! Et t’en as vu passer beaucoup des chattes ici ?

— Va te faire foutre connard, grogne-t-il en m’adressant son majeur.

— Trouve-moi une chatte et je me ferai un plaisir de te montrer comment on fait !

Avant que Styx n’ait pu me répondre, deux gardiens débarquent. Wilson et Jones. Wilson a une petite quarantaine, grand, baraqué et plutôt bon quand il s’agit de cogner. Il aurait fait une bonne recrue s’il n’était pas du genre à préférer la parlotte à la baston. Ça, ça gonflerait vite mes frères. Jones, lui, est à l’inverse. Jeune, petit, trapu, il est impulsif, irréfléchi et inconscient. Y’en a un paquet ici, qui rêvent de le défoncer. Mais Wilson est respecté. Alors pas touche au môme. Et force est de constater que le binôme marche bien.

Ils froncent les sourcils en voyant les italiens éclatés par terre.

— Putain, gronde Styx. À quoi on vous paie au juste ? Comment les ritals ont pu sortir du bloc D ?

— Et comment ils ont pu arriver jusqu’ici ? ajouté-je menaçant.

Les deux gardiens se décomposent. Aucun ne veut perdre le joli pactole qu’on leur file. Ils se jettent un coup d'œil.

— Qui ? grondé-je.

— Novikov, probablement, répond Wilson. Il n’aime pas beaucoup que vous fassiez la pluie et le beau temps ici.

— Pourquoi le russe voudrait ta tête ? questionne Styx. Je croyais que…

— On va très vite le savoir, le coupé-je en enjambant un de ces bâtards de ritals et me dirigeant vers la porte du bloc.

Je m’apprête à leur passer devant et rejoindre les autres quand Jones m’arrête d’une main sur le torse. Je la regarde, posée là, avant de relever la tête en lui lançant un regard noir. On ne me touche pas. Jamais. Question de respect. Le mec blêmit pour la seconde fois en comprenant qu’il vient de faire une connerie. Je l’aurais bien éclaté, si j’étais sûr de ne pas m’attirer encore une flopée d’emmerdes. Il retire immédiatement sa main et d’un signe de tête me montre son collègue posté plus loin, en train de constater les dégâts sur les italiens.

— Ce sera pour plus tard les gars, me lâche-t-il. T’es attendu au parloir. Je vais m’occuper de ces connards. Quelques jours d’isolement ne leur feront pas de mal.

Après avoir l’approbation de Wilson qui revient près de nous, j’hoche la tête pour toute réponse.

— File un coup de main pour sortir ces trois merdes, lancé-je à Styx. Et profites-en pour faire un tour à l’infirmerie. T’y trouveras peut-être une jolie chatte en chaleur mon frère !

Son majeur répond à mon rire et à ceux des gardiens. Je suis Wilson jusqu’au bloc des visites. C’est pas jour de parloir. Ça ne veut dire qu’une chose, soit c’est les baveux et ils n’ont pas de bonnes nouvelles, soit c’est le Près’. J’opte pour la seconde option.

D’abord parce que putain, j’ai pas envie de voir la mine sombre de ces costards cravates qu’on paie une blinde pour nous dire qu’ils ne peuvent rien faire. Ils sont déprimants avec leur gueule d’enterrement et leur jargon à la con. Tout ça pour me faire comprendre que je vais crever ici.

Après, parce que le club et mes frères me manquent. Voir le Près’ me garantit d’avoir des nouvelles. Et surtout de savoir où ils en sont de leurs recherches. Anchor doit être à cran depuis qu'ils m’ont embarqué et envoyé ici. Mais s’il y en a bien un qui peut trouver ce qui se passe et me sortir d’ici, c’est lui. De manière légale ou non.

Le déverrouillage à distance de la porte s’active, j’entre et m’installe en attendant que mon visiteur soit à son tour autorisé à me rejoindre. Quand je vois la carrure de colosse de notre Près’ se découper dans l’ombre de la porte, ça m’arrache un demi sourire. Putain, qu’est-ce qu’ils me manquent ses connards. Après une accolade virile, j’entre dans le vif du sujet.

— Alors, des nouvelles ?

— Non. Rien de nouveau pour l’instant. Anchor explore plusieurs pistes. Il va finir par trouver. Tu le connais, il est pire qu’un pitbull.

Je me marre à ces mots. C’est vrai. Mon frère ne supporte pas d’échouer. C’est plus fort que lui. Il doit comprendre et être le meilleur.

— Il est d’une putain d’humeur de merde depuis que tu t’es fait embarqué, ajoute le Près’. Il s’est enfermé dans sa tanière et n’en sort même pas pour bouffer. Il n’a pas baisé depuis que tu es ici, se marre-t-il.

Ça m'arrache un sourire. Putain, il doit être vraiment à cran. Parce qu’Anchor et la baise, c’est comme un biker et son club ou son cuir. Ou mieux sa Harley. Indissociable. Inséparable. Et à vie. Quand tu la chevauches la première fois, tu sais que tu ne pourras plus jamais t’en passer. Mon frère et la baise, c’est pareil. Il ne peut pas s’en passer. Moi je baisais pour oublier que mon coeur était resté à des milliers de kilomètres avec la nana de mes rêves. Lui, il baise pour oublier qu’une garce lui a brisé le sien et que depuis il est mort ou anesthésié. Putain, on est vraiment pitoyable. Pas un pour rattraper l’autre.

J’ai essayé d’oublié que j’étais un putain de lâche et que j’avais jamais osé dire à la femme de ma vie que j’étais raide dingue d’elle. Alors, je profitais de la vie. Je picolais, faisais la fête avec mes frères et baisais toutes les chattes possibles.

Et la mort de ma mère a tout bouleversé. J’ai eu l’impression de sombrer. Je l’ai encore parfois, cette impression vissée à la peau. Celle de me noyer. D’étouffer sans pouvoir rien n’y faire. La seule chose dont j’avais besoin, c’était d’avoir Bri à mes côtés. Lorsqu’elle est près de moi. Tout à un sens. Tout est clair. Elle est ma boussole. Sans elle, je suis perdu. C’est le néant. J’ai déconné. J’ai essayé à tout prix de combler ce vide dans ma poitrine. Je me suis laissé guider par mes peurs et mes démons. J’ai laissé une putain de brebis partager mon plumard et prendre chaque jour un peu plus de pouvoir jusqu’à espérer devenir ma régulière. Ceci dit, maintenant que je suis là : problème résolu.

Le Près’ m’observe attentivement.

— Comment tu vas ? demande-t-il préoccupé.

— Est-ce qu’elles ont appelé ? le questionné-je préférant éviter de répondre à sa question et surtout de lui raconter des conneries.

— Ouais, me répond-il en me fixant. Shadow leur a dit que t’étais en mission pour le club et injoignable pour le moment. Mais, ça ne durera pas. Et tu connais ta frangine, si elle sent qu’on lui raconte des cracks, elle va débarquer et ça va saigner.

Cette réflexion me tire un sourire. Ma sœur, Nina, la plus grosse emmerdeuse que la Terre ait jamais porté. Elle fait frémir n’importe lequel de mes frères, même le plus intrépide d’entre eux, notre Près’. Faut dire qu’elle a un putain de caractère de merde. Je l’adore, mais nos relations sont compliquées. Et être en taule n'arrangera rien. Nina va péter un plomb et dans ce cas, elle est inarrêtable. Elle est capable de foutre un bordel monstre. De faire des interviews et d’enterrer ma défense sans me vouloir. Sans parler du mal que ça lui ferait. Et j’en ai déjà assez fait. Elle m’en veut toujours de m’être tiré sans me retourner pour venir vivre ici. Elle s’est sentie abandonnée.

Ce que je ne lui dirais jamais, c'est que je n’avais pas le choix. Les combats illégaux m'avaient mené jusqu’aux Russes. Ils voulaient que je combatte pour eux. Et on ne refuse pas leur offre, sous peine de finir avec une balle entre les deux yeux. Je devais partir pour les protéger. Il était hors de question qu’ils les utilisent ou s’en prennent à elle pour me faire plier. Alors j’ai accepté. Je les ai suivis.

— Je sais. réponds-je. Mais c’est mieux comme ça. On ne sait pas comment j’ai atterri ici, ni qui est impliqué. Leur dire, c’est peut-être les coller une cible dans le dos. C’est hors de question. Je ne veux pas qu’elles soient mêlées à ça.

Il hoche la tête tout en me fixant.

— Des emmerdes ici ? me questionne-t-il en regardant ma mâchoire abîmée.

— Rien qu’on ne puisse gérer.

Il fronce les sourcils.

— Ces connards de ritals. Aidé par le russe, ajouté-je.

— Le maton?

— Ouais.

Il serre les dents, sa mâchoire se contracte, ses sourcils se froncent sous la colère et ses yeux virent à l’orage. Ça sent la baston à plein nez.

— Anchor et ses hommes vont lui rendre une petite visite et lui rappeler les termes du contrat.

Qu’est-ce que je disais. Le Près’ a horreur qu’on remette en question son autorité. Et il veille toujours à nous le rappeler, souvent dans la douleur lors des entraînements. C’est un putain de colosse, un pro du combat rapproché. Personne n’a encore jamais réussi à le mettre à terre. Il ne laissera personne défier les Sons sans réagir. C’est un putain de leader. Déterminé. Intransigeant. Implacable. Juste et avisé. Il gère le club et les autres chapitres d’une main de fer. Mais aucun de nous ne s’est jamais plaint. Notre réputation n’est plus à faire. On nous craint dans tout le pays. Les fédéraux rêvent de nous coincer depuis un bail, quant aux Procs n’en parlons pas.

Mais cette fois, on ignore d’où vient la menace et à qui on a à faire. Si le Proc espère que je vais trahir mes frères pour sauver ma peau, il est loin du compte. Je préfère crever en étant un Sons, qu’en étant un traître.

— Je sais que c’est la merde, assène-t-il comme s’il avait lu mes pensées. Mais, on va trouver. On trouve toujours. En attendant, je vais contacter d’autres avocats. Je veux savoir s’il n’y a pas d’autres solutions.

— Pas la peine. Ils font la queue pour que j’accepte de les rencontrer. Ils pensent tous pouvoir me sortir de là et être la prochaine star du barreau. Mais c’est des conneries tout ça. Je ne sortirai pas d’ici. Tu le sais. Je le sais, lâché-je.

— Tu te trompes mon frère, claque-t-il. On n’a jamais abandonné aucun des nôtres. Jamais. Et tu ne seras pas le premier. Anchor a déjà étudié les plans et toutes les possibilités pour une évasion, se marre-t-il. Il est prêt à tout. Comme nous tous. Tu ne crèveras pas ici Hunter, c’est certain. En revanche, on a un autre problème, grogne-t-il.

Je le regarde interrogatif. C’est déjà suffisamment la merde. Depuis que je suis ici, les Sons sont sous les feux des projecteurs. Ils doivent faire attention à tout. Ils sont sous surveillance. Les admissions de prospects sont suspendues, les ventes d’armes à l’arrêt, les rides beaucoup moins nombreux et les règlements de compte à la discrétion de l’enceinte du club. Qu’est-ce qui pourrait être pire?

— Amber, crache-t-il, visiblement en rogne.


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