La colère teinta le noir de ses yeux en bleu.

— J’ai bien cru que tu pourrais me croire, Erlyn. Je pensais que nous partagions un lien sacré toi et moi.

— Jusqu’à ce que tu fasses toutes ses choses stupides !

— C’était pour sauver mon peuple, notre peuple Erlyn ! cria-t-il. Je pensais que tu comprendrais.

— Il n’y avait rien à sauver ! C’est toi qui nous as plongés dans un royaume cruel ! cracha-t-elle.

Il parut blessé, pourtant, il éclata d’un rire dangereux.

— Tu souhaites que je devienne cruel ?

Elle secoue la tête, ce qui le fit sourire.

— Je pensais que ces moments passés étaient précieux, secrets, intimes et sans doute sacrés.

— Ça l’était, souffla-t-elle.

Il plissa les yeux.

— Tu devrais rentrer chez toi.