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Il referma la porte derrière lui et Erlyn sentit le froid la saisir. Il semblait bien plus cruel ici. Il retira sa veste et la lui proposa. Elle fut incapable de refuser et l’enfila.

— Je te propose de prendre un bain et des vêtements convenables. Qu’en dis-tu ?

Elle hocha la tête, incertaine.

Il lui fit monter un grand escalier couvert de givre. Les couloirs étaient déserts. Il semblait n’y avoir personne d’autre qu’eux, ce qui ne la rassura pas davantage.

La chambre dans laquelle il la laissa était grande et lumineuse. Pas une trace de gel. Une grande cheminée réchauffait la pièce entière. Une baignoire sur le côté était débordante d’eau chaude à l’odeur de lavande.

Elle hésita à se déshabiller, mais le froid eut raison d’elle. Elle retira la veste de Naos et le reste de ses vêtements trempés.

Elle soupira presque de plaisir sous l’eau brûlante sur sa peau froide. Elle posa de l’eau sur sa blessure qui la fit grimacer. Elle préféra ne pas rester longtemps dans l’eau. Elle enfila un peignoir chaud et attendit.

Attendre ne servait à rien. Elle fouilla l’intégralité de la chambre. L’armoire était vide. Le lit n’était que couvertures et oreillers. Il n’y avait rien sous le tapis et derrière les rideaux.

Naos frappa à sa porte quelques minutes plus tard.

— Es-tu habillée ?

— Pas assez pour te voir.

Il rit.

— Bien.

Il partit et elle ne sut quoi faire. On frappa à la porte quelque minutes plus et le doute la prit.

— Naos ?

— Non.

La voix féminine la rassura. Elle ouvrit la porte et recula de surprise. Une femme couverte de givre lui faisait face. Ses yeux et sa peau étaient blancs et ses lèvres bleues.

— Puis-je entrer ?

— Je… Oui.

La femme sourit et referma la porte derrière elle alors qu’Erlyn fit des pas en arrière.

— Que s’est-il passé ?

La femme parut surprise.

— Où ça ?

— À votre peau ?

La femme parut blessée.

— Je suis née comme ça.

Erlyn fut surprise et chercha dans ses souvenirs de tels êtres.

— Pardonnez-moi, je ne savais pas.

La jeune femme déposa les vêtements sur le lit.

— Le roi nous a délivrés du mal.

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