26 Avril - 2

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Mon dieu ! Je pense avoir compris ! Non… mon dieu non… comment j’étais censé réagir au juste ? S’il m’emmenait chez lui.

Trop tard maintenant, je me retrouvai très vite assise dans sa voiture, comment je m’étais retrouvée dans cette situation au juste ? J’allais dormir chez mon professeur, passer la soirée avec lui, un professeur sur qui j’avais fais un rêve très très dérangeant, mais qui m’avait énormément plus… que j’adorerais réaliser… non ! Stop ! Il restait mon professeur, je ne devais pas, on ne devait pas, mais s’il m’approchait ? S’il voulait la même chose… est-ce que je le repousserais ?

Pourquoi est-ce que je me posai la question ! Ça ne l’intéressait peut-être pas du tout.

  • Ange ?

Je levai mes yeux vers lui, il me regardait avec inquiétude.

  • Tu es sûre que ça va ?
  • Oui…

Nouveau silence, il fixait la route, ça m’arrangeait : je n’avais pas pu détourner mon regard de lui, ses yeux bleus concentrés sur la route brillaient étrangement, les rendant encore plus intriguant, surtout sur sa peau mate parfaitement bien entretenue et ses cheveux blonds foncé venant piquer sa peau par endroit, ils n’étaient pas longs mais légèrement décoiffés, lui donnant cet air décontracté qui lui allait si bien. Comment pouvait-il être si beau en permanence ?

Ses yeux se tournèrent soudainement vers moi, teintant mes joues d'un rouge brûlant, je détournai immédiatement les miens, regardant dehors pour tenter de me donner bonne figure.

Lorsque la voiture s’arrêta je sortis lentement, restant bouche bée devant la maison qui s’offrait à moi. Comment pouvait-il se payer un château pareil ?!

Après un léger rire, une pression autour de mon cou me força à avancer.

Je me laissai entraîner à l’intérieur et observai les moindres détails. Tout était parfait, comme lui.

On se retrouva très vite dans un grand salon collé à une cuisine. Après avoir posé mon sac près de la table basse entourée de canapés, le professeur partit vers le frigidaire :

  • Tu peux sortir tes cahiers ?

Je levai un sourcil :

  • Quoi on va travailler ?

Il revient alors, deux verres à la main :

  • A moins que tu ais une meilleure activité à me proposer.

Mon rêve me revint immédiatement en mémoire et le rouge me monta aux joues, l'idée même qu'il se réalise était trop irréel pour que je puisse vraiment y songer...

Mais je m’assis en tentant de faire taire ces pensées. Comment pouvait-on se concentrer dans cette situation ?! Il était assis juste à côté de moi ! Me regardant en permanence, ça m’était impossible.

Au bout d’une heure, le professeur s’enfonça dans le canapé en sortant son portable :

  • Que veux-tu manger comme pizza ?
  • … margarita… on va vraiment manger de la pizza ?
  • Oui.

Il appela, je restai donc muette.

Manger de la pizza dans une maison pareille ?

Lorsqu’il raccrocha il me sourit :

  • Range, ils sont rapides en général.

J’hochai lentement la tête et obéis donc. Qu’allions-nous faire maintenant ?

Lorsque j’eu fini je me raidis alors qu’il prenait ma main pour me forcer à le suivre vers l’étage. Je me raidis un peu plus encore lorsqu’on parvient à une chambre, mais le professeur ne fit que sourire en me désignant une commode :

  • Troisième tiroir en partant du haut.

Je fronçais les sourcils mais m’y dirigeai pour ouvrir. Mon cœur manqua un battement, je sentis la totalité de mon corps chauffer, mais, ouvrant ma bouche, aucun son n’osa sortir de ma gorge, Le professeur eut un rire en se dirigeant vers la porte :

  • Met-en un et rejoint moi au bout du couloir.

Et il sortit.

Sérieusement ? Il n’agissait plus du tout comme un professeur là, il était clair qu’il me… draguait, le simple fait de m’imaginer en maillot de bain devant lui tendit la totalité de mes muscles. Mais mon dieu que j’en avais envie !

Je fini donc par prendre l’un des ensembles du tiroir et me déshabillai rapidement pour le mettre. C’est qu’en plus il m’allait bien. Rouge et noir, le bas était un peu trop taillé string à mon gout, mais tant pis, je n’étais plus vraiment à ça prêt à vrai dire, le haut quant à lui était un dos nu, s’attachant autour du buste et du cou, un décolleté très plongeant. Oui… j’abusai peut-être un peu en choisissant celui-là, il était vraiment très sexy, mais j’en avais envie.

Je me figeais devant une immense porte en verre qui ouvrait sur une piscine plus immense encore, il y avait-il sérieusement une piscine à l’intérieur même de sa maison ? Il était déjà dans l’eau, appuyé dos contre le bord, les yeux fermés. Les pizzas étaient derrière lui accompagnées de deux bières. Son torse dépassant jusqu’à moitié était encore brillant, l’eau ruisselait entre ses muscles, les rendant encore plus distincts. Des bras épais montrant une force certainement à toute épreuve, des épaules larges, accentuées par sa position : ses trapèzes ressortaient, et des pectoraux, juste un délice pour mes yeux, parfaitement bien dessinés, jamais je n’aurais cru qu’il soit ainsi taillé dans son costume de professeur, et cette petite tâche que je distinguai à peine sur sa peau bronzée, juste sur l’avant de sa clavicule, une tâche de naissance ? Quelle coïncidence… puisque j’en avais une aussi, mais à un autre endroit, bref il était trop sexy !

Je mis un certain temps avant de passer la porte. Il n’ouvrit les yeux que lorsque je commençais à entrer dans l’eau, mais immédiatement, son regard me détailla, non, il me dévorait des yeux… Je me sentis rougir de toute part. Donc il voulait vraiment quelque chose de moi ? Avec moi ?

Lorsque je fus enfin immergée je pu me détendre : ses pupilles étaient à présent vers les miennes.

Je m’approchai de lui et m’appuyai sur le bord pour prendre une part de pizza. Lorsque je le regardai de nouveau il s’était tourné vers moi et me fixait. Ses yeux bleus me détaillaient encore. Situation très gênante, je me décidai donc à me tourner face à lui et baissai les pupilles vers sa tâche de naissance, si s’en était bien une. Un croissant, presque parfaitement formé, s’il n’avait pas été de ce marron clair presque semblable à sa peau on aurait pu croire à un tatouage. Sans vraiment savoir pourquoi je levai une main pour venir effleurer cette marque. Dès que mes doigts entrèrent en contact avec sa peau brûlante je le vis tressaillir. Je souris, pourquoi ? Pourquoi cette réaction me plaisait, peu importe, je laissai mes doigts glisser le long de sa clavicule, sa peau chaude était douce.

  • Ange…

Sa voix avait été tellement faible… presque un murmure… mais je ne préférais pas lever le regard vers lui, la situation était beaucoup trop gênante, alors je fixai sa tâche des yeux sans pouvoir m’en défaire, mais finalement sa main se leva jusqu’à la mienne, je m’attendais à ce qu’il éloigne mes doigts de sa peau, ce fut tout le contraire, il obligea ma main à se poser entièrement sur lui, le faisant frémir… moi aussi… un frisson me prit légèrement.

  • Elle t'intrigue tant que ça ?

Je levai des yeux étonnés, mais lorsque mon regard croisa le sien je me figeai, ses pupilles étaient magnifiques, brillantes d’une nouvelle lueur, une lueur qui m'était étrangère et qui aurait pu m'effrayer si ça avait été quelqu'un d'autre. Mon dieu… je dois dire quelque chose… vite…

  • Elle ressemble… enfin on dirait… un tatouage.

Horrible. Je n'étais même pas capable de faire une phrase correcte sans bégayer comme une gamine ! Que doit-il penser de moi ?

Le professeur eut un sourire :

  • C’est bien une tâche de naissance, mais on me la souvent dit.
  • J’ai toujours pensé que les tâches de naissances étaient un défaut, comme la mienne, mais…

Non. Stop. Je ne dois pas continuer, déjà parce que je m’étais apprêter à le tutoyer – chose que je n’avais jamais faite – et ensuite parce que lui dire qu’il était beau et que ça lui allait bien n’était pas du tout approprié.

Sa prise sur ma main se resserra légèrement :

  • Ou est la tienne ?

Je restai un instant figée. Mais finalement je tournai les yeux en sentant mes joues chauffer un peu plus. Je l’entendis sourire :

  • Un endroit gênant ?
  • Un peu…

Sa main libre, venant sur mon menton, me fit sursauter. Il m’obligea à le regarder de nouveau :

  • Si ce n’est qu’un peu tu peux me montrer ?

Je sentis mon visage chauffer plus encore.

Un silence s’installa, rythmé par les bruits de l’eau autour de nous. La situation était de plus en plus ambiguë, comment est ce que je pouvais me sortir de ça ? En avais je envie, pas vraiment… je voulais rester avec lui, au plus près de lui, je voulais qu’il cesse d’être mon professeur, qu’il devienne autre chose, mais non. Je ne devais pas. Une semaine, il ne restait plus qu’une semaine avant la fin des cours, avant qu’il ne soit plus mon professeur, avant que l’interdit ne devienne possible, ce n’était pas si long une semaine… n’est ce pas ?

Je fermai les yeux un instant, prenant une courte inspiration avant de lever une main au maillot. Ma tâche de naissance, sur le côté du sein gauche, oui c’était gênant… mais en voyant le corps du professeur se raidir alors qu’il baissait les pupilles je souris. Il fixa d’abord sans un mot la partie de ma peau que je venais de dévoiler.

Très peu de personne l’avaient déjà vue, ma mère, peut être quelques amis d’enfance lorsque je n’étais pas encore formée, mais c’était tout.

Un contact sur ma taille me fit frissonner d’étonnement. Il avait lâché ma main et ses doigts glissaient à présent dans mon dos.

Mon dieu… ce simple contact était exquis ! La totalité de mon corps s’était mis à brûler, ma respiration avait accéléré, imitant les battements de mon cœur, c’était ça de l’excitation ?

Dans un léger sourire en coin son autre main monta lentement, que dois je faire ? Le laisser ? Ou le repousser ? Lui montrer que j’étais gênée ? Rrien de tout ça… mon corps resta figé alors que ses doigts touchaient cette partie interdite de mon corps, son contact était brûlant, piquant d’un désir partagé, je le savais bien, je le voyais bien dans ses yeux, il me désirait, peut être autant que moi, mais il se retenait, et je l’en remerciai intérieurement… je ne sais même pas si j’aurais eu le courage de le repousser, bien qu’une certaine peur d’aller loin avec lui persistait dans le creux de mon ventre. Pourquoi elle était là elle ! Cette peur incontrôlable que j’aurais voulu taire à ce moment, je savais bien pourquoi, je n’avais jamais rien fais alors, même si c’était lui, même s’il m'attirait énormément… j’avais peur.

Nous devions être figé depuis un moment déjà lorsqu’il s’éloigna finalement, se frottant l’arrière de la tête.

  • Les pizzas doivent avoir refroidit.

Je tournais les yeux et pris quand même une part. Oui. C’était froid. Mais j’avais faim.

Après avoir mangé ce que j’avais dans les mains je me saisis de la bière pleine, mais il se tourna vers moi :

  • Bois doucement elle est forte.
  • Vous voulez me souler ?

Il eut rapidement un soupire et me prit les hanches pour me tourner face a lui. Je me raidis aussitôt.

  • Je t’en prie tutoie moi et appel moi Liam.

Liam ?! Comme, non, mon dieu ! Impossible, ou alors j’avais entendu son nom quelque part et j’avais rêvé d’un autre portant le même nom, c’était quand même étrange, très étrange…

Ma gorge laissa s’échapper un gémissement de surprise alors que le professeur me collait rapidement à lui. Je levai des yeux étonnés, il souriait.

  • On peut être sérieux deux minutes ?

Je levai un sourcil.

Sérieux ? Comment voulait il être sérieux ?! Il avait collé nos bassins l’un à l’autre sans prévenir et… et…et son… membre… était déjà bien dressé, comment est ce que je pouvais être sérieuse? C’était… excitant… c’était tellement grand, tellement dur…

  • Ange…

Ma respiration se coupa un instant à ce doux murmure, je levai les yeux vers ses pupilles, tellement beau, tellement parfait, mon cœur s'accéléra encore.

  • Est-ce que on peut être honnête ?
  • De quoi est ce que vous... je veux dire tu parle ?
  • Tu le sais très bien…

Ses mains se raffermirent sur mes hanches, me faisant légèrement frissonner.

  • Tu m’as suivie jusque chez moi…
  • Tu ne m’as pas vraiment laissé le choix…

Il sourit un peu plus et l’une de ses mains remonta le long de ma colonne, faisant frissonner tous mes muscles, je serrais mes lèvres, fermant les yeux pour tenter de me contrôler.

  • Ange… dans une semaine je ne serais plus ton professeur.

Je tournai la tête, tentant de faire cesser la gêne qui me prenait le ventre.

  • Pourquoi tu dis ça…

Je sentis son corps se pencher, se rapprocher encore de moi, sa main dans mon dos descendit et se plaça dans le creux de mes reins, me gardant contre lui, ma poitrine vient s’écraser légèrement sur ses muscles, son torse était tellement ferme, des formes parfaites, et j’étais coller à lui, il était brûlant, moi aussi d’ailleurs, mon corps entier chauffait, et il n’arrangea rien : son souffle vient balayer la peau de mon cou, activant la totalité de mes sens.

  • Je ne veux plus que tu sois mon élève Ange… je veux plus…

Mon esprit défaillit immédiatement. Il voulait, plus ? Avec moi…

Mes bras se levèrent automatiquement à son torse… je le sentis frémir alors que mes doigts glissaient sur sa peau, j’en souris, mais mes lèvres s’abandonnèrent à un soupire lorsque sa bouche se posa sur mon cou. Un doux baiser qui contracta mes muscles.

  • Dis-moi ce que tu ressens Ange…

Après ce murmure il déposa ses lèvres sur ma peau, plus près de ma mâchoire.

Comment est ce qu’il voulait que je me concentre ?! Ce que je ressens, ses lèvres sur ma peau étaient brûlantes, délicieuses, je voulais juste qu’il continue, qu’il parcours mon corps, ce que je ressentais, du désir… de l'envie… de l’excitation… tout ça à la fois, mais aussi autre chose, une boule au creux de mon ventre qui me disait de l’arrêter.

Je fini par pousser sur mes bras et baissai la tête.

  • Liam je…

Ma gorge se serra, que devais je dire ? Que pouvais je dire, mon corps tremblait de toute part, mon cœur tremblait, je voulais lui dire que je voulais être avec lui, que je voulais une relation tout simplement, mais… la peur dans mon ventre fermait ma gorge à ces paroles.

La main de Liam près de ma nuque se déplaça, venant dans mon cou. Il me releva le menton pour m’obliger à le regarder. Ses yeux m’hypnotisèrent immédiatement, je ne pouvais juste pas détourner mon regard de lui. Il se pencha lentement, je ne bougeai pas, je ne voulais pas l’en empêcher., . je désirai ce contact, et je ne fus pas du tout déçu, ses lèvres fortes restèrent douces au début, se posant simplement sur les miennes, fermant mes yeux, son souffle se mêla au mien, mais très vite sa main dans mon cou me rapprocha encore, cette fois ses lèvres étaient bien plus présentes, enveloppant entièrement les miennes sans que je ne puisse m’échapper.

Que se passait il ? J’étais chez mon professeur, avec lui, dans une piscine, et il se collait à moi, me laissant sentir la moindre partie de son corps, dont une évidente qui me laissait dans tous mes états, et il m’embrassait maintenant ? Que devais je faire ? Comment j’étais censé réagir ? J’avais envie de ce contact mais en même temps il me faisait peur, j’avais peur de la suite, de ce qu’il voudrait, de ce dont il avait envie, de ce dont j’avais envie…

Dès qu’il s’éloigna je baissai la tête le plus possible et fermai les yeux. Sa main se posa sur mes cheveux et il m’approcha très vite, me serrant dans ses bras, une étreinte tellement agréable, douce mais forte, m’empêchant de m’éloigner. Son souffle vient très vite taquiner mon cou :

  • Ange… parle moi…

Je fermai les yeux un peu plus fort…

  • Ange…

Voyant que je ne répondais toujours pas il raffermit sa prise autour de moi, nous collant un peu plus l’un à l’autre, s’il pensait sincèrement que ça allait me calmer, son étreinte était très très agréable, mais sentir son corps aussi près, et son membre toujours droit collé à mon bas ventre, c’était plus que perturbant.

  • Ange s’il te plait, je ne veux pas te forcer à quoi que ce soit, je ne te forcerais à rien… je ne veux pas non plus te faire peur… mais tu dois me dire ce que tu ressens… je ne t’en voudrais pas quoi que tu dises c’est promis.

Il ne m’en voudrait pas ? Il ne me forcerait à rien ? Donc si je lui disais que j’avais peur… peut être accepterait il de faire doucement…

Je fini par pousser un soupire et passai rapidement mes mains dans son dos, des mon contact je sentis son corps entier frissonner… cela me fit encore sourire… c’était plaisant qu’il réagisse ainsi…

  • J’ai… peur…

Il m’éloigna très vite pour prendre mon visage et m’obliger à plonger mes yeux dans les siens.

  • Je ne te ferais jamais rien de mal, je ne te forcerais jamais.

Je souris légèrement avant de passer mes bras devant lui puis autour de son cou. Il paru heureux par se geste, me serrant contre lui de nouveau, collant son front au mien pour continuer de me regarder.

  • J’ai très bien compris que tu n’avais jamais eu de relation Ange, ne t’en fais pas pour ça…

Je sentis mes joues chauffer et baissai les yeux. Alors il se pencha à mon oreille :

  • Je m’occuperais de t’apprendre tout ça… je suis ton professeur après tout…

Je me raidis immédiatement, le faisant sourire. Mais il prit très vite mon visage et se pencha sans prévenir, posant ses lèvres sur les miennes…

Il était tellement à l’aise, naturel, alors que moi pas du tout, j'avais une petite idée de comment me comporter mais c’était stressant !

On passa un long moment ainsi dans la piscine, à discuter d’un peu de tout, et à s’embrasser… il semblait essayer de m’y habituer, et ça réussissait, même si j’avais toujours ces frissons lorsqu’il me collait à lui.

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