Adieu foyer - 3

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Je reprenais mes esprits et restai pétrifier jusqu'à que cette personne atteigne mon niveau, en ayant vu son visage, un grand soulagement et une bouffée d'air m'avait permis de reprendre une respiration normal.

  – Il a fallu que je cris ton nom trois fois pour que j'arrive à te rattraper, ça fait depuis le lycée que j'essaye de te rattraper, tu marche trop vite. Lâchai Chaïm en reprenant son souffle les mains sur ses quadriceps, son visage rouge d’essoufflement. Cela faisait bien quinze minutes que je trottinais, le pauvre.

  – Désoler je voulais gagner du temps pour pouvoir faire pleins de choses... Je vais dans le bar tu veux boire quelques choses, c'est moi qui invite. Lui expliquais-je en mettant une main sur son épaule tout en lui montrant avec l'autre l'entrée du bar.

Chaïm était pris au dépourvu, et accepta avec grand plaisir. Tout en essayant de remettre ses cheveux en ordre comme il le pouvait, il me suivait timidement.

Je saluai joyeusement le barman qui aperçu immédiatement Chaïm qui ce tenait droit, bombant le torse, voulant se faire grand parmi les dizaine de buveurs éparpiller dans le bar, mais son regard inquiet trahissait le masque qui voulais se créer.

  – Salut Riley... Tu peux me dire ce qu'il essaye de faire ton copain ? Pencher sur le bar, tout en posant deux verres sur le marbre froid, le barman l'observais la scène avec un regard moqueur.

  – Alors déjà numéro un, c'est pas mon copain, ce n'est qu'un ami. Et numéro deux je sais pas du tout ce qu'il essaye de faire.

Chaïm me regardai, interrogateur, je répondais négativement en secouant la tête à sa question avant qu'il ne la posait. Je l'invitai à s’assoir près de moi en faisant un signe de la main.

  – Sert lui quelque chose de moins fort que moi, si non j'ai peur que je devrai le ramener en le traînant dans son amphi, en expliquant au prof qu'il est complètement ivre. Lui avais-je dis en buvant le fond de mon verre. Le barman approuvai en cherchant en dessous du bar, et en ressorti une bière fraîche.

Quand Chaïm nous rejoignait, il observai la bière, ses yeux inspectaient la bouteille de verre avec attention, cherchant chaque détails.

  – Pourquoi j'ai pas la même chose de toi ? disait-il en regardant le barman avec des yeux sévères, je suis tout aussi capable de boire le mêle alcool qu'elle. Avait-t-il dit en me montrant du doigt.

Le barman avait levé ses mains, disant qu'il n'y était pour rien et qu'il était innocent dans cette histoire. Je lui avais avouée que c’était belle et bien mo,i la seule coupable de ses reproche et lui avait fait admettre la vérité.

  – Bon d'accord je veux bien admettre que tu as raison sur le fait que je suis pas très doué à tenir l'alcool, mais ce n'est une raison de m'enlever les quelques plaisir qu'on m'interdit le plus souvent. Enfin bref... J'ai une question qui me tourmente depuis que nous sommes entré.

  – Je t'écoute. Tout me levant prendre des glaçons dans les frigos de l'autre coté du bar, que j'avais escaladée en toute discrétion. J’observai les tables du fond et croisai un regard noir du groupe jouant aux cartes sur l'une tes tables au coin gauche. Pendant quelques instant son regard imposant et froid m'avait dresser les cheveux sur la tête mais tout en lui faisant face, il détournai son regard obscure et se concentrant sur sa partie de cartes d’avance perdu.

  – Pourquoi tu es autorisée à entré comme une personne ''normal'' et accueillit comme tel ? Je ne m'attendais pas vraiment à cette question, mais qui était normal pour des petit curieux comme lui.

  – Et bien... J'ai le droit d'y entré puisque le patron du bar est ami avec ma mère et surtout parce que je l'avais vu fréquenter des endroit que généralement qu'on ne fréquente beaucoup moins que tout les soirs lorsqu'on est marier, si tu vois ce que je veux dire.

Chaïm arquai les sourcils, surprit, et me répliquai que ce n'est pas du tout juste ce que je faisais, entre le droit de boire et briser une famille qui avait été récemment fondée.

Il n'y avait pas que moi qui était en illégalité, dans les nouvelles lois ; nous avons le droit d'aller dans des endroit adultères seulement lorsque nous somme majeur bien évidement. Mais aussi pas plus de deux fois par ans lorsque nous avons été unis par les lien du mariage, et trois fois si nous payons la carte d'entré plus chère et aussi que nous les payons plus chères. Mais lui , - le patron - été aller les reluquer plus de fois que la légalité, donc lui comme moi on se prendrait une amande et quelques années de prison.

  – De toute manières les lois, et même le monde est parti dans des délires incompréhensible, pourquoi faire des lois sur la sexualité, la liberté, le culte et j'en passe, pour qu'au final, vingt ans après les États-Généraux les trouvent stupide et les remplacent par des lois encore plus con que celle d'avant.

 A croire que Chaïm était devin, des fois ils me faisait vraiment peur à dire exactement ce que je pensais. J'en avais eu des frissons qui m'avaient parcouru tout le corps.

Un quart d'heure passa, beaucoup trop vite à mon goût, et les minutes qui allait suivre sont celle qui avait été les plus longues de cette journée. On parlait de n'importe quoi, des cours, des profs, de notre avenir qui finalement n'était plus si loin. Jusqu'au moment où, un silence entre nous est venu s'installer, qui avait fait changer l'humeur de Chaïm.

 Il me regardai intensément, ses yeux qui avant, possédait une expression que je n'avais pas reconnu, et après réflexion je me rend compte qu'il s'agissait d'un regard amoureux, d'une intensité infini.

  – Pour te dire enfin ce que j'ai, qui me détruit à l’intérieur de moi, souvent j'ai des papillons ou des nœud à l'infini qui se forment dans mon estomac... il marmonait sa phrase, sa voix tremblait, sa jambe droite également et il me demanda la direction des toilettes, qu'il détala à une vitesse fulgurante.

Je me retrouvai plantée sur ma chaise, seule prenant conscience de ses quelques mots, qui ne signifiait pas vraiment quelques choses, mais j'avais vite compris qu'il m'aimait, depuis déjà un certain laps de temps.

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