Part 1

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Un homme s’avança vers la vitre , il était grand et mince, ses cheveux blonds étaient coupés courts. Il posa ses yeux bleus sur le petit engin qui venait de quitter la propriété. Un sourire éclaira son visage, alors qu’on lui tendit une coupe en or. La personne qui la lui tendit était une femme dont la chevelure avait la couleur du blé. Ses pupilles quant à elles étaient verts émeraudes.

« Ne t’en fais, elle est en sécurité avec lui !» le rassura l’homme

« Vraiment , si tu le dis, je veux bien te croire. J’aurais aimé le rencontrer avant !» répondit l’autre.

- On exigera une rencontre avec lui, la prochaine fois, cela te rassurera.» reprit l’homme.

- Y pense-tu vraiment, laisser ta fille, sortir avec quelqu’un dont on ne sait rien. Et si c’était un de mes ennemis ?» demanda sa compagne.

Ah, qu’elle avait changé depuis leur arrivée dans ces murs. Assis dans un canapé, je la regardais, elle, ma mère, la nouvelle présidente des États-Unis, Élise Leosnhar. Cela datait de quinze jours maintenant, et notre vie à tous avait changé du tout au tout. Aujourd’hui, nous étions, ma sœur et moi, surveillés comme jamais.

« Georges s’est vu notifié par elle de ne pas la suivre, tout à l’heure. Mais il a désobéi, il protégera Élisa.» dis-je

« Et toi, mon fils, tu ne sors pas ?» demanda l’homme qui avait dit que ma sœur était en sécurité.

- Il se trouve que non, pas ce soir. Comme vous le savez, Horace vient ce soir ici, mais nous ne sortirons pas.» dit-je

- Nestor, que voulez vous,mon brave ?» demanda ma mère à un majordome qui venait d’entrer.

« Avertir monsieur William que son invité était arrivé, voilà le seul but de ma présence ici.» dit l’intéressé.

- Très bien, dans ce cas, je vous suis, Nestor !» dis-je

Tout en me levant, je marchais à la suite du majordome de la Maison Blanche. Dans le hall d’entrée m’attendait un grand gaillard roux aux yeux verts. Je marchais vers lui, avec dignité, en faisant attention à mes manières devant les employés. Après lui avoir serré la main, je l’entraînais à l’étage.

« Entres vite, je ne tiendrais pas plus longtemps !» dis-je en ouvrant la porte de ma chambre.

Non, celle-ci n’avait rien d’extraordinaire, j’étais le fils d’un président, pas d’un roi. Elle se composait de deux penderies, d’un lit, et d’un bureau. La pièce était éclairée par une fenêtre qui donnait sur le jardin, le grand et beau jardin. Je n’avais pas encore fait le tour de tous les coins où je pourrais aller me poser.

Dès que j’eus refermé la porte derrière lui, je le bloquais au mur, ne lui laissant pas d’échappatoire. Ma bouche se rapprocha de la sienne et nous échangeâmes un premier baiser. Deux autres suivirent, un de sa part, en réponse au mien, l’autre de moi, pour confirmer mon désir. Si mes mains le bloquaient toujours, les siennes vinrent se placer au niveau de ma chemise.

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