12 - Mia

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Epuisée, dans les bras de mon amant, je me repose. On ne s'est pas adressé la parole depuis qu'on a joui ensemble. Et ce silence n'est pas du tout embarrassant, au contraire il est apaisant. Chacun de nous a besoin de se remettre de ses émotions. Ma tête posée sur son torse, sa respiration me berce. Nous sommes seulement recouverts d'un drap, on est toujours nu. Pour le titiller un peu, je repousse le drap et commence à caresser sa demi érection. Je sens son torse tressauter. Je lève la tête vers lui en posant le menton sur ses pectoraux ; je l'empoigne. Je fais de légers va et vient sur son érection qui reprend forme petit à petit.

- Tu es déjà d'attaques ? il me demande un sourire en coin.

- Tu m'as dit que tu me baiserais après, je t'aide seulement pour suivre ton programme.

Son regard noircit et sa mâchoire se contracte tandis que l'objet de mes désirs prend de l'ampleur dans ma main. Il n'est pas tout à fait bandé, juste assez pour que je le suce. Je le chevauche, je dépose un baiser sur ses lèvres pour en recouvrir tout son corps par la suite. Je lèche sa peau, recouverte d'un léger duvet noir. Le gout salé de sa peau et sa senteur de musc m'excitent. Bon sang ! Il va me rendre folle. Ses yeux ne me quittent nullement, ils se sont rembrunis. Je continue ma descente vers l'objet de mes désirs. A son pubis, ses poils me chatouillent le menton. C'est à ce moment-là que je me relève, je m'accroupis entre ses jambes. La distance qui augmente entre moi et lui, il grogne. Les yeux écarquillés, il me demande :

- Où est-ce que tu vas ?

- Me doucher, je suis toute poisseuse, je souris en adressant un clin d'œil.

Sur ce, je me lève en direction de la douche. Au loin, je l'entends grogner de frustration. Je ne lui ai rendu que la monnaie de sa pièce. Il sait maintenant ce c'est de se sentir ignoré. Contente de mon coup, je me glisse sous la douche sans fermer la porte. Je règle pour me nettoyer à l'eau brulante. Je suis détendue. Cette partie de jambes en l'air m'a détendu, aussi bizarre que ce soit. Etre dans les bras de Nilson, qu'il me regarde avec tant de tendresse, je me suis sentie unique. J'avais l'impression qu'il avait oublié toutes les autres qui sont passées avant moi. Intense... Oui, Nilson est juste intense. Le seul hic c'est ce qu'il a murmuré pendant qu'il jouissait. Je n'ai pas relevé ; il ne s'est surement pas rendu compte qu'il m'a révélé qu'il m'aime. Pour être franche, ça me fait peur, je ne pourrais jamais répondre à ses sentiments. Tout simplement pour avoir une ouverture lorsque je sentirai que notre relation va trop loin.

Ah c'est vrai que vous en êtes au début !? me dit ma conscience avec sarcasme. Elle me zieute par-dessus ses lunettes.

Oui, j'avoue que nous nous somme engouffrés dans cette relation. Et puis, je ressens des sentiments pour lui, ça ne doit pas empirer. Je ne veux pas souffrir. Je sais que j'ai encore la possibilité de partir sans me retourner, cependant cela m'est juste impossible. Je suis incapable de le quitter, j'ai besoin de lui.

Je sens une chaleur sur mes épaules, il est juste derrière moi :

- Qu'est ce qui te fait tant réfléchir, mon cœur ? il me chuchote à l'oreille.

Il commence à m'embrasser dans me cou, en attendant que je réponde ; je passe une main dans ses cheveux. Il se colle à moi, je sens complètement son érection contre mes fesses. Et voilà ! Il suffit qu'il me touche pour que mon corps devient un brasier. L'eau qui coule au-dessus de nous me parait soudainement bien froide. Je me tourne pour lui faire face. Je capture ses lèvres, nos langues se caressent. Il me plaque contre le mur violemment et s'empare de ma jambe pour la soulever. Sons érection s'intercale entre mes jambes, sur mon clitoris. Oh ! Il me caresse à l'aide de son mât, je gémis. Pendant qu'il titille mon bouton, sa bouche attrape un de mes seins. Il le mordille, le suce... Ah ! Mon corps se cambre, mes cris deviennent incohérents... et puis il lâche ma jambe, libère mes seins et recule. J'ouvre les yeux, je ne comprends pas ce qu'il se passe :

- Qu'est-ce que tu fais ?

Ma voix est roque. Ses yeux anthracite me fixe, il a un sourire en coin... Je commence à comprendre. Le batard ! Il m'a mené jusqu'à l'orgasme pour me laisser au bord du gouffre, à la recherche de la libération.

- J'attends que tu termines avec la salle de bain pour me nettoyer.

Il veut jouer ? On va jouer ! je reprends mes esprits et l'embrasse sur la joue.

- La douche est toute à toi, je souris.

Il ne sait pas ce que je lui réserve. Je pars à la recherche de mon sac que j'ai surement laissé tomber dans le couloir quand nous sommes entrés. Ah ! Le voilà, je le trouve dans le salon près du canapé. J'en retire la surprise que je lui avais réservé pour plus tard, mais il ne me laisse pas le choix. Je prends la pochette noire en velours, d'où j'extrait Paul, un vibromasseur violet, de 12 centimètres, fin et légèrement incurvé.

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