07/04/2020

Une minute de lecture

Instant expression :

Aujourd'hui, lorsqu'on est pas sorti du pétrin, on a l'habitude de dire qu'on est "pas sorti de l'auberge" (sauf moi qui dit "ne pas sortir de la berge", mais ça c'est en référence à Gad Elmaleh dans Chouchou)

Mais pourquoi donc ne voudrait-on pas sortir d'une auberge, établissement plutôt accueillant au demeurant ?

Pour le savoir, il faut remonter un peu dans le temps et piocher dans l'argot des voleurs. À l'époque, les voleurs désignaient la prison comme une auberge parce qu'une fois attrapé, on leur servait à manger et à boire. Sauf qu'il se retrouvait enfermé et que les problèmes arrivaient derrière (jugement, pendaison et tout le toutim). Donc au final c'était pas super.

De là, l'expression "sortir de l'auberge" désignait le fait de s'échapper d'un problème, de se sortir du pétrin. Par extension, la version négative nous est restée, parce que, de manière générale, on retient toujours plus le négatif (biais psychologique).

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