– Dépêchez-vous ! Les garçons, c’est votre vestiaire qui est en réfection cette semaine, vous prendrez donc les cabines individuelles. Mettez-vous par deux, qu’on ne perde pas trop de temps.

Je jette un coup d’œil à Arthur qui se trouve juste à côté de moi et même si ça ne semble pas particulièrement l'enchanter, il entre avec moi dans la cabine juste à côté de nous.

Arthur est arrivé au lycée en début d'année scolaire. Il a loupé son bac l'année dernière et ses parents ont décidé de le mettre "dans le privé pour qu'il se mette enfin à travailler", dixit Julie.

Arthur est mon opposé : sportif accompli, sûr de lui et avec surtout un physique qui lui permet d'attirer les regards de toutes les filles de terminale. En quelques semaines, il avait réussi à obtenir le numéro de plus de meufs que moi en sept ans de scolarité à Charles de Foucauld.

Bien évidemment, comme tout garçon populaire qui se respecte, il ne s'intéresse que très peu aux gens comme moi. Je crois qu'il m'a adressé trois fois la parole depuis le début de l'année scolaire. Une fois pour me demander si j'avais fait le DM de physique et bien évidement pour me "l'emprunter afin de vérifier ses réponses". Une deuxième fois pour me demander de lui faire passer une fourchette à la cantine et une troisième fois pour... je ne sais plus, ou peut-être qu'il n'y a jamais eu de troisième fois.

Nous rentrons tant bien que mal dans la cabine, et je constate avec amusement qu'il semble aussi embêté que moi par la situation. Pudiquement, nous prenons chacun un coin du petit espace dont nous disposons, et nous nous tournons le dos. Je me dépêche d'enlever mon tee-shirt et mon pantalon que je plie rapidement sur le banc de la cabine. Arthur, lui s'est contenté d'accrocher ses affaires au porte-manteau, et un coup d'œil discret me permet de constater qu'il n'a pas, lui non plus, encore enlevé son caleçon. On peut sentir une légère gêne s'installer dans la cabine, pourtant comme moi, je suppose qu'il s'est déjà mis nu dans un vestiaire de sport, mais la taille réduite de la pièce et le fait que nous ne soyons que deux créent une sorte d'intimité qui semble nous troubler, l'un comme l'autre. Finalement, après quelques secondes d'hésitation, nous enlevons notre dernier morceau de tissu.

C'est à ce moment-là, que je constate que je n'ai pas pris la peine de sortir, préalablement, mon maillot de bain de mon sac posé sur le banc. Il n'y a donc pas d'autre moyen que de me retourner pour récupérer celui-ci. Arthur, qui semble dans le même embarras que moi, se retourne au même moment et nous nous retrouvons nus, face à face, seulement séparés par quelques centimètres.

Les secondes s'écoulent et aucun de nous deux ne fait le moindre geste. Le brouhaha de nos camarades n'est plus qu'un lointain murmure et l'odeur de chlore semble s'être envolée, remplacée par l'odeur plutôt agréable du parfum d'Arthur. Je réalise que mon regard, resté en direction du sol, est fixé sur son pénis. Je relève la tête, embarrassé par cette situation, je ne veux pas qu'il croie que je l'observais. Mes yeux se retrouvent maintenant en face des siens, et nous n'avons toujours pas bougé, ni échangé la moindre parole. J'entends vaguement au loin M. Brunon demander aux filles de se dépêcher, mais les garçons semblent, eux, avoir tous évacué les cabines.

Arthur ne fait rien pour détourner son regard et je plonge le mien dans ses yeux bleu-vert, troublé par mon envie de faire durer cet instant. Je peux entendre le bruit de nos respirations qui se sont toutes les deux accélérées, et je devine, plus que je ne la vois, la main d'Arthur qui se rapproche inexorablement de mon visage. Je sens une légère panique m'envahir, mais celle-ci s'envole, comme par miracle, au moment où ses doigts entrent en contact avec ma peau.

Nos corps se rapprochent. J'ai l'impression d'avoir perdu complètement le contrôle de mes mouvements, comme incapable de m'affranchir d'un marionnettiste qui se jouerait de moi. Nos lèvres sont si proches que je peux sentir la légère odeur du tabac qu'il fume à midi avec les autres élèves "cool" du lycée. Je réalise que je bande lorsque mon sexe entre en contact avec ce qui doit surement être celui de mon colocataire de cabine.

Arthur prend l'initiative de franchir les derniers millimètres qui séparaient encore nos deux bouches, et sa langue vient, tout en douceur, s'immiscer entre mes lèvres pour finir par entrer en contact avec la mienne.

– Vous faites quoi ! Le prof s'énerve, il ne manque plus que vous pour attaquer le cours.

Sébastien tambourine sur la porte, mais Arthur prend le temps de détacher sa bouche de la mienne, sa langue s'attarde encore un instant sur ma lèvre supérieure.

– On arrive connard, Lucas avait oublié son maillot et j'ai dû aller lui en chercher un à l'accueil.

Arthur est déjà prêt, et il sort en m'adressant un clin d'œil. Moi, je n'ose pas bouger, comme si le moindre mouvement risquait de me faire perdre le souvenir de cet instant.

C'est la première fois de ma vie que j'embrasse un garçon, et je réalise, comme une évidence, que ça ne sera pas la dernière.

J'enfile alors mon maillot et je sors de la cabine, un grand sourire sur les lèvres.

- Dépêchez-vous ! Les garçons, c’est votre vestiaire qui est en réfection cette semaine, vous prendrez donc les cabines individuelles. Mettez-vous par deux, qu’on ne perde pas trop de temps.

Je jette un coup d’œil à Arthur qui se trouve juste à côté de moi et même si ça ne semble pas particulièrement l'enchanter, il entre avec moi dans la cabine juste à côté de nous.

Arthur est arrivé au lycée en début d'année scolaire. Il a loupé son bac l'année dernière et ses parents ont décidé de le mettre "dans le privé pour qu'il se mette enfin à travailler", dixit Julie qui semble vouloir en faire son prince charmant.

Arthur est mon opposé : sportif, sûr de lui et avec surtout un physique qui lui permet d'attirer les regards de toutes les demoiselles de terminale. En quatre semaines, il a réussi à obtenir le numéro de plus de filles que moi en sept ans de scolarité à Charles de Foucauld.

Bien évidemment, comme tout jeune homme populaire qui se respecte, il ne s'intéresse que très peu aux gens comme moi. Je crois qu'il m'a adressé trois fois la parole depuis le début de l'année scolaire. Une fois pour me demander si j'avais fait le DM de physique et bien évidement pour me "l'emprunter afin de vérifier ses réponses". Une deuxième fois pour me demander de lui faire passer une fourchette à la cantine et une troisième fois pour... je ne sais plus, ou plutôt il n'y a jamais dû y avoir de troisième fois.

Nous rentrons tant bien que mal dans la cabine, et je constate avec amusement qu'il semble aussi embêté que moi par la situation. Pudiquement, nous prenons chacun un coin de cabine et nous nous tournons le dos. Je me dépêche d'enlever mon tee-shirt et mon pantalon que je plie rapidement sur le banc de la cabine. Arthur, lui s'est contenté d'accrocher ses affaires au porte-manteau, et un coup d'œil discret me permet de constater qu'il n'a pas, lui non plus, encore enlevé son caleçon. On peut sentir une légère gêne s'installer dans la cabine, pourtant comme moi, je suppose qu'il s'est déjà mis nu dans un vestiaire de sport, mais la petitesse de la pièce et le fait que nous ne soyons que deux créent une sorte d'intimité qui semble nous troubler l'un comme l'autre. Finalement, après quelques secondes d'hésitation, nous enlevons simultanément notre dernier morceau de tissu.

C'est à ce moment-là, que je constate que je n'ai pas pris la peine de sortir, préalablement, mon maillot de bain de mon sac posé sur le banc. Il n'y a donc pas d'autre moyen que de me retourner pour récupérer celui-ci. Arthur, qui semble dans le même embarras que moi, se retourne au même moment et nous nous retrouvons nu, face à face, seulement séparés par quelques centimètres.

Les secondes s'écoulent et aucun de nous deux ne fait le moindre geste. Le brouhaha de nos camarades n'est plus qu'un lointain murmure et l'odeur de chlore semble s'être envolée, remplacée par l'odeur plutôt agréable du parfum d'Arthur. Je réalise que mon regard, resté en direction du sol, est fixé sur son pénis. Je relève la tête, embarrassé par cette situation, je ne veux pas qu'il croie que je l'observais. Mes yeux se retrouvent maintenant en face des siens, et nous n'avons toujours pas bougé, ni échangé la moindre parole. J'entends vaguement au loin M. Brunon demander aux filles de se dépêcher, mais les garçons semblent, eux, avoir tous évacué les cabines.

Arthur ne fait rien pour détourner son regard et je plonge le mien dans ses yeux bleu-vert, troublé par mon envie de faire durer cet instant. Je peux entendre le bruit de nos respirations qui se sont toutes les deux accélérées, et je devine, plus que je ne la vois, la main d'Arthur qui se rapproche inexorablement de mon visage. Je sens une légère panique m'envahir, mais celle-ci s'envole, comme par miracle, au moment où ses doigts entrent en contact avec ma peau.

Nos corps se rapprochent. J'ai l'impression d'avoir perdu complètement le contrôle de mes mouvements, comme incapable de m'affranchir d'un marionnettiste qui se jouerait de moi. Nos lèvres sont si proches que je peux sentir la légère odeur du tabac qu'il fume à midi avec les autres élèves "cool" du lycée. Je réalise que je bande lorsque mon sexe entre en contact avec ce qui doit surement être celui de mon colocataire de cabine.

Arthur prend l'initiative de franchir les derniers millimètres qui séparaient encore nos deux bouches, et sa langue vient, tout en douceur, s'immiscer entre mes lèvres pour finir par entrer en contact avec la mienne.

- Vous faites quoi ! Le prof s'énerve, il ne manque plus que vous pour attaquer le cours.

Sébastien tambourine sur la porte, mais Arthur prend le temps de détacher sa bouche de la mienne, sa langue s'attarde encore un instant sur ma lèvre supérieure.

- On arrive connard, Lucas avait oublié son maillot et j'ai dû aller lui en chercher un à l'accueil.

Arthur est déjà prêt, et il sort en m'adressant un clin d'œil. Moi, je n'ose pas bouger, comme si le moindre mouvement risquait de me faire perdre le souvenir de cet instant.

C'est la première fois de ma vie que j'embrasse un garçon, et je réalise, comme une évidence, que ça ne sera pas la dernière.

J'enfile alors mon maillot et je sors de la cabine, un grand sourire sur les lèvres.

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En réponse au défi

L'homosexualité

Lancé par max54

Bonjour à tous, aujourd'hui j'aimerais vous proposer d'écrire sur le thème de l'homosexualité, peu importe si cela est humoristique, triste ou autre. La seule contrainte est que tout soit cohérent; ce sera lu par moi et quelques amis professeurs, nous ne nous occuperons pas des fautes, seulement de l'histoire en général.

Voilà, bonne chance à vous !

Commentaires & Discussions

La cabine de piscineChapitre45 messages | 11 mois

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