26 - Jen part 2

13 minutes de lecture

Après avoir déjeuné dans un excellent restaurant sur la côte, Jay m'emmène dans le centre de Fréjus, où une surprise m'attend. Du moins c'est ce qu'il m'a dit lorsque je lui ai demandé ce que nous allions faire cet après-midi. Je déteste les surprises, ça me rappelle les jours où ma mère rentrait à la maison en hurlant ce mot. Si Leslie se précipitait vers elle, ce n'était pas mon cas. Je rêvais juste de la voir repartir. Lorsqu'elle était à la maison, je m'enfermais dans ma chambre ou partais rejoindre Antonio aussi souvent que possible. Il valait mieux ça que de subir les sarcasmes de cette femme, qui, pour se sentir exister, a besoin de rabaisser les autres. À ses yeux, je n'étais jamais assez bien. Trop grosse, pas assez belle. Rien en moi ne lui convenait. Ma sœur a toujours eu plus d'importance à ses yeux. Le vilain petit canard, c'est moi.

— J'aimerais que tu m'en dises plus sur ta mère, dis-je à Jay alors que nous nous garons sur le parking du centre-ville.

Il arrête le contact, avant de se tourner vers moi. Son étonnement se lit clairement sur son visage. Je sais qu'il n'aime pas en parler, mais je voudrais savoir si elle ressemble à ma mère ou au contraire, si c'était une femme aimante avec lui, même si elle a disparu.

— Pourquoi veux-tu que je t'en parle ? Elle s'est barrée depuis tellement d'années que je pourrais la croiser dans la rue sans même savoir que c'est elle.

Au moins, moi je sais à quoi ressemble la mienne, même si des fois je préférais l'ignorer.

— Tu avais quel âge quand elle est partie ?

Il laisse planer un silence, bien trop lourd à mon goût. Mon cœur se serre lorsque je réalise que je viens de remuer un passé qu'il aurait préféré laisser derrière lui. Qu'est-ce que je peux être bête, parfois !

— Je suis désolée, je n'aurais pas dû te poser cette question.

— C'était la veille de mes douze ans, me répond-il en évitant mon regard.

Néanmoins, sa colère ne m'échappe pas. Je déteste le voir ainsi. Malgré toutes les années écoulées, il semble lui tenir rigueur de ne pas avoir été là le jour de son anniversaire. Comment une mère peut-elle laisser son enfant seul, alors qu'il a encore besoin d'elle ?

Pour le soutenir face à ce passé douloureux, je le rejoins et glisse ma main dans la sienne. Je veux qu'il sache que je suis ici pour lui et que je ne partirai pas.

Nous marchons plusieurs minutes en silence. Seul le piaillement des oiseaux et les murmures du vent s'interposent entre nous. À plus d'une reprise, il serre un peu plus fort mes doigts. Sans le vouloir, j'ai rouvert une blessure, encore bien trop fraîche dans son cœur. Il n'était qu'un enfant lorsqu'il a été abandonné par cette femme.

— Ma mère ne m'a jamais aimé, lui avoué-je. Elle...

— La mienne m'aimait, me coupe-t-il sèchement.

Je me place devant lui, les mains posées sur son torse et le force à me voir moi. Rien d'autre. Son regard perturbé lutte pour s'accrocher au mien. Quand il finit par trouver un point d'ancrage, il ne me lâche plus. Je caresse sa joue avec douceur pour lui prouver encore une fois que je suis présente. Le voir souffrir me fait horriblement mal.

— Elle n'a pas supporté la célébrité de mon père, me confie-t-il.

Son père, célèbre ? Qui est-il donc ? Je tente de fouiller dans ma mémoire pour savoir si le nom Miller me dit quelque chose, mais rien ne me vient.

— Ton père était célèbre ?

— Ouais, m'avoue-t-il, en baissant la tête, comme si cela le dérangeait de m'en parler.

Je fronce les sourcils, perplexe, devant son attitude. Pourquoi aurait-il honte de la célébrité de son père, alors que lui-même l'est ? Est-ce parce que cet homme a perdu la tête qu'il se sent aussi gêné de m'en parler ? Apparemment j'ignore encore beaucoup de choses sur le mec qui fait battre mon cœur.

— Mais je t'assure, tu n'as pas envie de savoir ce qui faisait de lui un gars célèbre.

— Tu te souviens, on a dit pas de secret, que la vérité.

Sa paupière tressaute. Nerveux ?

— Pourquoi tu dis que ta mère ne t'aime pas ?

Sa façon de changer de sujet me laisse supposer qu'il cache un lourd secret. Sans raisons apparentes, une peur irascible me saisit. Je replonge quelques années en arrière, alors que je découvrais la vérité sur Shawn par la presse. Face à ce souvenir, je déglutis difficilement.

— Qu'est-ce qu'il y a ? me questionne mon petit-ami.

Mon malaise n'a pas dû lui échapper.

La ride sur son front me prouve qu'il est inquiet, mais je ne peux pas lui répondre. Les images de Shawn et de Johnson me frappent, avant que viennent se superposer celle de mon accident, qui, elles, me fracassent. Des sueurs froides coulent sur mon front et le long de mon dos. L'oxygène vient de laisser toute la place au dioxyde de carbone. Je suffoque sous ce passé que je pensais derrière moi depuis que j'ai rencontré Jay.

Il glisse un bras dans mon dos pour me soutenir. Je m'accroche à lui pour ne pas m'effondrer jusqu'à ce qu'il me fasse asseoir sur un banc. Accroupi devant moi, il me caresse avec douceur et tente de me ramener vers lui avec des paroles rassurantes.

— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Est-ce à cause de ma question sur ta mère ?

Je lui fais comprendre que ce n'est pas le cas en secouant la tête.

— Ma mère a toujours préféré ma soeur et ses voyages... Surtout ses voyages. Quoi que je fasse, je ne suis jamais assez bien pour elle. Mais ça n'a rien à voir. Elle ne m'aime pas, c'est un fait et je ne pourrais jamais rien y changer.

Il s'assoit à mes côtés et d'un bras m'attire contre lui.

— Alors quoi ?

Je plonge dans son regard pour tenter d'y trouver la force afin de lui avouer que j'ai replongé dans le passé. Par sa faute. Comment lui dire que mon coeur a eu mal en revoyant ces images dans ma tête qui m'ont pourri la vie ?

— Ton père...Shawn...

Je sais, ça ne veut rien dire, mais je ne vois vraiment pas comment aborder ce qui me tracasse.

— Quel rapport entre les deux, princesse ?

Mon regard le supplie de venir à mon secours, car je ne suis pas certaine de pouvoir en rajouter plus.

Il m'observe un long moment, cherchant à définir ce qui se joue sous mon crâne.

— Mon père était acteur porno avant de péter un câble, m'avoue-t-il. Même si ce n'était qu'un rôle, ma mère ne le supportait plus. C'est ça qui te tracassait, ma belle ensorceleuse ? Tu as peur que je sois comme Black ?

Honteuse de mes pensées et surtout de lui avoir un peu forcée la main, je baisse la tête. De deux doigts sous mon menton, il me force à la relever pour ancrer un regard rempli de douceur dans le mien.

— Je n'aime juste pas en parler, même si ce n'est un secret pour personne... Je vois que tu n'as toujours pas fait de recherche sur moi, sinon tu saurais déjà tout ça.

— C'est vrai. Je déteste toujours autant lire la presse à scandale. Puis, je préfère te découvrir en discutant avec toi, plutôt que de l'apprendre par ce genre de torchon.

Il éclate de rire.

— Je ne te demandais pas d'aller si loin sur ma vie. Je t'avoue que les paparazzi et les magazines pour lesquels ils bossent me sortent par les yeux, mais tu aurais pu chercher sur Wikipedia, par exemple. Bon j'admets les choses qui s'y trouvent sont à prendre avec des pincettes, mais la page qui m'est consacrée ne contient aucun mensonge.

Il laisse passer un ange, avant de reprendre en se levant :

— J'aimerais beaucoup te faire ma surprise. On y va ?

Il me tend une main que je m'empresse de saisir.

Nos doigts entrecroisés, nous marchons une dizaine de minutes. Il me parle de sa mère, enfin celle qu'elle était lorsqu'il était enfant. Je saisis vite à travers ses propos à quel point cette femme l'aimait. Ce que je ne comprends pas c'est pour quelles raisons, elle est parti sans lui. Lorsque je lui pose la question, il hausse seulement les épaules. Son manque de réponse me rend triste. Je ne sais pas ce qui est préférable : devenir un homme avec l'absence d'une mère ou devenir une femme avec une mère qui vous fait bien sentir qu'elle ne vous aime pas. Je crois que les deux sont aussi difficiles à supporter.

Arrivés dans une petite ruelle, Jay me lâche et passe derrière moi. Sans que je n'en comprenne la raison, il pose une main sur mes yeux et l'autre sur mon épaule.

— Tu me fais confiance ? me susurre-t-il à l'oreille.

D'habitude, oui, mais là, avec son geste des plus étrange, je n'en suis plus si sûre. Je suis même plutôt inquiète. Où m'emmène-t-il ?

— A quoi tu joues ?

— Je t'ai dit que je voulais te faire une surprise, laisse-moi juste te guider.

Ai-je le choix ? Je ne crois pas.

— D'accord, mais je t'avertis je déteste ça, Jayden.

La main sur mon épaule, il m'ordonne d'avancer. Je lui obéis, mais dans ma tête, c'est le bordel. La confiance en lui et la crainte de ne pas savoir où je me rend se disputent pour savoir qui des deux remportera le combat.

Le sol sous mes pieds changent très vite. Le son différent du claquement de mes talons m'indiquent que nous ne sommes plus sur du bitume, mais sur du carrelage. Où suis-je ?

— Arrête, Jay ! Ce n'est plus drôle.

Plus les secondes s'écoulent et moins je trouve cela amusant. S'il continue, je vais vraiment finir par m'énerver.

— Encore deux secondes, princesse et tu pourras ouvrir les yeux.

Je tente de prendre sur moi pour lui faire plaisir, mais mon sang boue de plus en plus dans mes veines. C'en est presque insupportable.

Au moment où je m'y attends le moins, il retire sa main. Une véritable salle de danse se dessine alors devant moi. L'odeur du parquet s'imprègne dans mes narines et me fait ressentir des émotions oubliées depuis longtemps. J'aimais tellement cette odeur, qu'il m'arrivait souvent de rester dans les salles, même une fois le cours terminé. À quand remonte la dernière fois où je suis entrée dans un tel lieu ? Pour éviter aux souvenirs de remonter encore à la surface, je préfère ignorer la question, en me tournant vers le grand brun qui se tient toujours dans mon dos. Une expression enfantine est gravée sur son visage. Il mordille nerveusement sa lèvre alors qu'il observe mes réactions, avec la plus grande attention.

— Pourquoi tu m'as emmenée ici ?

— Ça te plaît au moins ?

À vraie dire, je n'en sais rien. Dans un sens, je suis super heureuse, bien que je ne sache pas exactement ce qu'il attend de cette surprise. De l'autre, trop de choses essaient de sortir des profondeurs dans lesquels je les ai enfouis pour que je puisse apprécier son cadeau à sa juste valeur.

— Tu réponds toujours à une question par une autre ?

— Ouais, mais je ne suis pas le seul apparemment.

Il me fait rire.

— Je sais que tu aimes danser, mais tu m'as dit ne plus avoir le temps depuis que tu es rentrée à Londres.

J'ai du mal à croire qu'il ait retenu ce que je lui ai sorti lors de notre première sortie au restaurant. Mon cœur s'enflamme en comprenant que ce soir-là, je lui plaisais déjà au point de graver des choses sans réelles importances dans sa mémoire.

Le hic, c'est qu'à présent, je vais devoir lui expliquer la véritable raison de mon arrêt. Certes avec le travail, je n'ai eu que peu de temps pour pratiquer, cependant si je l'avais vraiment voulu, j'aurais pu poursuivre.

Angoissée à l'idée qu'il ne comprenne pas que j'ai pu lui cacher quelque chose, je mordille mon pouce.

— Qu'est-ce qui ne va pas ?

J'aurais dû me douter que sa réaction ne se ferait pas attendre en me voyant agir de la sorte. Ses yeux plongent dans les miens alors que sa main ramène une de mes mèches derrière mon oreille. Il veut que je lui fasse confiance, je le vois dans son regard. Toutefois, je sais qu'il ne me forcera pas à parler si je ne le souhaite pas.

J'entre dans la salle et pars m'asseoir en tailleur au milieu de la pièce. Tandis que je rassemble mon courage pour affronter les souvenirs que ma réponse va faire ressurgir, je caresse le plancher du bout des doigts.

Jayden s'installe à mes côtés, dans une position des plus décontractées, les jambes étendues devant lui, à semi-allongé.

— Tu ne m'as pas tout dit ce soir-là, n'est-ce pas ?

D'un signe de tête, je lui laisse comprendre qu'il a raison.

— Tu sais que je ne te forcerai jamais à me parler si tu n'en as pas envie.

Je hoche la tête et ferme les yeux.

— J'étais enceinte de six mois la dernière fois que j'ai foulé ce genre de sol. Après un début de grossesse pas très joyeux, j'avais décidé de reprendre la danse. Ce sport me manquait beaucoup. Aussi loin que je me souvienne, j'en ai toujours fait.

Je laisse passer un silence pour qu'il réalise l'importance de ce sport dans ma vie. Une véritable passion, au même titre que la basse pour lui.

— Ma fille m'aidait à supporter son absence.

— Quel rapport avec lui ? demande-t-il, en crispant ses mâchoires.

Sa jalousie me touche bien plus qu'il ne pourrait le penser. C'est tellement mignon de sa part.

— Il n'y en a pas. Je voulais juste que tu comprennes à quel point j'étais attachée à ma fille, parce que la dernière fois où j'ai dansé, elle...elle...

Mon chagrin m'explose au visage sans que je n'y puisse rien. Lorsqu'il remarque ma peine, il pose sa main sur la mienne pour m'assurer de sa présence. J'essaie de m'y raccrocher, mais c'est inutile. Les images qui se bousculent dans ma tête me submergent. Jamais, je n'aurais la force d'affronter cet accident.

Je me revois sortir de la salle de danse, passer un coup de fil à Angela, toute heureuse à l'idée de passer le week-end avec elle et les autres, puis grimper dans ma voiture. J'avais demandé à Antonio de ne pas m'y emmener. Je voulais juste être une fille normale, malgré mon gros ventre et ma fortune. Rien de plus.

Mes larmes se déversent sur mon visage tandis que je dévoile cette partie de moi à mon petit-ami. Tellement douloureux. Si intolérable. Totalement irrespirable. Dans cet accident, j'y ai laissé une part de moi et rien ne pourra me la ramener. Tout ça parce que je n'ai voulu n'en faire qu'à ma tête, alors que j'étais épuisée. Certe, un chauffard m'a foncée dessus, mais si j'avais eu plus de réflexes, j'aurais peut-être pu l'éviter.

Touché par mon immense chagrin, Jay m'entoure de ses bras et me berce de longues minutes.

— J'aurais voulu mourir avec elle ce jour-là. Pourquoi ne suis-je pas partie moi aussi ?

— Si tu étais partie, je ne t'aurais jamais rencontrée, me souffle-t-il pour m'apaiser, avant de poser un baiser sur le sommet de ma tête. Je suis désolé, j'ai cru bien faire, mais je me rends compte que c'est le cadeau le plus pourri que je pouvais te faire.

Je ravale mes larmes pour lui offrir un petit sourire triste. Il approche ma tête de son torse, afin que je m'y repose. Nous restons ainsi encore de longues minutes, silencieux. Peu à peu, poussée par la force de sa présence, une nouvelle lumière tente de percer mon obscurité. Pour avancer, il faut que je tourne la page sur ce passage et quoi de mieux, pour se faire, que d'en écrire une nouvelle. À travers l'encre de ses yeux, j'ai trouvé la nouvelle plume qui va m'y aider.

Sous son regard surpris, je retire mes chaussures, me lève et pars m'étirer.

— Tu n'es pas obligée. On peut juste rester ici et discuter si tu veux.

Il est si adorable avec moi. Sa sollicitude me touche et me donne envie de me battre encore plus fort pour lui. Alors que mon coeur rate quelques battements en le regardant, je rassemble mes forces.

— Aurais-tu de la musique ?

Le sourire que je lui lance semble contagieux, puisqu'il me le renvoie. Il sort son Iphone de la poche de son jeans, pianote quelques secondes dessus, avant que My Immortal d'Evanescence emplissent l'atmosphère. Ma préférée, celle sur laquelle j'ai passé des heures à améliorer mes performances.

— Tu aimes ? me questionne-t-il, avec cette lueur espiègle qui le caractérise si bien.

Plutôt que de lui répondre, je m'élance en tentant de me souvenir de chacun de mes pas. Tout le long de mes enchaînements, plus ou moins bien réussis, son regard ne me quitte pas. À plus d'une reprise, je l'aperçois remettre en place son entrejambe. Mes joues prennent feu sous l'intensité de ses prunelles. Son désir pour moi me fait pousser des ailes, je veux lui offrir du grand spectacle, bien que mon niveau soit loin d'atteindre celui que je possédais avant. Après cinq ans sans pratiquer, je suis un peu rouillée. Néanmoins, mes mouvements sensuels me rappellent à quel point j'aimais danser. Pour le coup, emportée par ma passion, je ne sais même plus pour quelles raisons j'ai arrêté. Mon passé semble n'avoir jamais existé.

— Dan avait raison. J'aurais dû mettre un truc plus large, me souffle-t-il lorsque je le rejoins après la fin du morceau.

Accrochée à son cou, je tente d'apaiser mon rythme cardiaque. Sa proximité ne m'y aide pas vraiment, néanmoins je parviens à retrouver ma respiration.

— Tu es ma lumière, Jayden Miller. Grâce à toi, j'ai réussi à reprendre ma plus grande passion.

— Alors, suis-moi aussi souvent que tu en éprouveras le besoin. Je guiderai chacun de tes pas, même lorsque tu te trouveras dans l'obscurité la plus totale.

Complètement sous son charme, je l'embrasse à perdre la raison. Grisée par toutes ces émotions, je plane au même titre que si j'avais avalé plusieurs coupes de champagne.

Avec le plus beau bassiste de la planète à mes côtés, la pluie ininterrompue de ces cinq dernières années cesse enfin de tomber.

************

Petite info :

Je vous ai habitués à mettre un chapitre par jour environ. Ce chapitre est l’avant-dernier que j'ai d'avance. Comme j’écris sur deux projets en même temps (premier jet pour celui-ci, réécriture pour le second), il me faut en moyenne une semaine pour mettre un nouveau chapitre en ligne. J’espère que vous continuerez malgré tout à suivre cette histoire,

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