13 - Jen - part 2 (TW : scène hot)

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Quand j'arrive près de lui, il discute avec la serveuse qui lui a refilé son numéro un peu plus tôt. Vu les sourires qu'elle lui lance, je sais qu'il est en train d'accepter sa proposition. Et dire qu'il voulait passer sa nuit avec moi ! Bizarrement, j'ai envie d'extirper cette fille. Elle m'énerve de plus en plus.

— Y a ta copine derrière, l'informe la fille qui me donne des nausées.

Le pire c'est qu'elle n'a aucun charme, si ce n'est sa poitrine opulente, qu'elle vient frotter contre Jayden, sans inhibition.

Il se recule d'un pas, se tourne vers moi et me déshabille des yeux, avant de lui faire face à nouveau.

— Ce n'est pas ma copine. C'est celle de mon meilleur pote.

Sidérée par ses propos, je l'attrape par le bras et le force d'un mouvement brusque à me regarder.

— T'as pas d'autres conneries à sortir ?

— Si, beaucoup, mais je crois que je vais les garder pour moi pour le moment. Je n'ai pas envie que Shawn me...

Sans qu'il s'y attende, ni moi non plus d'ailleurs, je prends appui sur ses épaules pour venir poser ma bouche contre la sienne. Au moins, ainsi, il ne sortira pas de bêtises plus grosses que lui.

— Je n'aimerais pas être à la place de ton pote. Le pauvre, lance la serveuse, verte que j'ai pu ainsi détourner l'attention de Jayden.

— C'était quoi, ça ? me questionne-t-il en plantant son regard dans le mien, sans prêter la moindre attention à l'autre pétasse derrière lui.

Son sourire en coin me prouve qu'il a apprécié mon geste.

— Que je pourrais peut-être changer d'avis concernant le concert, si tu parviens à me convaincre de venir, soufflé-je d'une voix sensuelle.

— Méfie-toi, je pourrais te prendre au mot et passer ma nuit à te prouver que ta place demain soir est dans les coulisses de la salle, me déclare-t-il avec une voix rauque qui me fait défaillir.

Sous son regard encore plus sombre qu'à l'accoutumée, je me liquéfie.

En imaginant ce qu'il pourrait faire pour que je vienne le voir sur scène, mes tétons durcissent et je suis obligée de serrer mes cuisses l'une contre l'autre pour calmer le désir intense qui vient de s'emparer de mon intimité.

Notre jeu m'emmène à ma perte, néanmoins je n'ai aucune envie de m'arrêter. Je veux me brûler les ailes sous ses caresses voluptueuses et ses baisers ardents.

— Alors, fais-le.

Son regard me sonde, comme s'il cherchait si je plaisante ou non. Quand il réalise que je suis vraiment sérieuse, ses pupilles irradient d'un désir incandescent. Il me veut autant que je le désire.

Je réfléchirais demain aux conséquences de mes actes, pour ce soir je vais juste me perdre dans la chaleur de son corps.

— D'accord. Je paie et on rentre.

— On paie et on rentre, le reprends-je.

Même si on passe la nuit ensemble, ce n'est pas une raison pour m'inviter. J'ai assez de moyens et je veux lui prouver que je suis indépendante. Je n'ai besoin de personnes dans la vie pour m'en sortir.

Pendant qu'il fait chauffer sa carte bleue, j'envoie un message à Antonio, pour qu'il ramène la voiture devant l'entrée. Puis un autre, pour avoir son avis sur ce que je m'apprête à faire, histoire de me donner bonne conscience.

Antonio : Si vous pouvez attendre vingt minutes, je peux aller chercher la limousine. Mdr.

Qu'est-ce qu'il peut être idiot quand il s'y met !

Jen : Arrête tes connerie cinq minutes.

Antonio : Plus sérieusement, tu fais ce que tu veux, ma belle. Ce n'est pas moi qui te jugerais.

Suite à cet échange, je m'apprête à ranger mon téléphone, lorsqu'il sonne, m'annonçant un nouveau message.

Antonio : Mais protège ton cœur, ils ne restent pas longtemps en Angleterre. T'as assez donné avec tes dernières histoires, je n'ai pas envie de te ramasser encore à la petite cuillère.

Jen : Promis.

Je suis vraiment chanceuse d'avoir un tel ami.

— À ton tour d'aller payer, me dit Jayden en revenant vers moi.

Je m'empresse de le faire, puis nous quittons le restaurant. Il glisse son bras autour de mes hanches et pose une main sur mes fesses. Surprise, je lève les yeux vers lui. Il affiche un sourire délicieux qui me donne envie de croquer sa bouche.

— Mes doigts ne vont pas se poser qu'ici cette nuit, me glisse-t-il à l'oreille. Et je te promets que tu jouiras encore sous eux, avant que je plonge en toi.

Encore sous eux ? Ça veut dire qu'il m'a déjà fait jouir la nuit précédente ? Je suis vraiment une cruche de ne pas m'en souvenir.

En attendant mes joues doivent être écarlates tellement elles me brûlent.

— Ne vous inquiétez pas, monsieur Miller, vous ne resterez pas sur votre faim, osé-je répondre.

Je deviens dingue. Ce n'est pas possible que je sorte un truc pareil ! Où est donc passé ma bonne éducation ?

— J'ai eu droit à un aperçu de vos talents et je pense que ce qui m'attend me satisfera entièrement et même plus.

Nous nous engouffrons dans la voiture sous le regard amusé de mon chauffeur. Antonio ne perd pas une miette de ce qu'il se passe entre l'un de ses idoles et moi jusqu'à ce qu'il démarre la voiture.

— Soyez sages, les enfants. J'ai besoin de temps en temps de jeter un coup d'œil dans mon retro. Je ne voudrais pas tomber sur ce qui ne me regarde pas.

Outrée, je foudroie mon meilleur ami du regard tandis que Jay explose de rire.

— Ne vous inquiétez pas. Je sais me tenir. Du moins pour un temps.

Mais c'est pas vrai ! Décidément, les mecs sont tous les mêmes !

Alors que nous roulons tranquillement en direction de l'hôtel, je regarde le paysage défilé, en me demandant si je ne vais pas commettre une erreur monumentale. Quand je sens les doigts de Jay m'effleurer la cuisse, dans un frôlement aussi léger qu'une plume, je me reprends. Je sais d'ores et déjà que je ne regretterai rien. Je tourne la tête vers lui et ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre de façon sensuelle lorsque ses yeux happent les miens. Si on pouvait faire l'amour avec un simple regard, je crois que nous serions en train de le faire, juste derrière mon meilleur ami. Je tente de me reprendre pour ne pas lui montrer mon trouble, mais c'est trop tard.

— Tu peux encore me dire non pour le concert, me glisse-t-il à l'oreille d'une voix rendue gutturale par son désir.

Son souffle chaud dans mon cou me fait déjà languir. Alors comment pourrais-je lui refuser... le concert ?

— Tente de me faire changer d'avis en premier. Je te donnerai ma réponse ensuite.

Le sourire qu'il me lance met à mal mes hormones. Je boue littéralement.

— À vos ordres, mademoiselle Hollister.

Une fois arrivés à l'hôtel, nous ne perdons pas de temps sur le parking. Sa main encore sur mes fesses, nous avançons d'un pas rapide vers l'entrée secondaire.

À cette heure-ci, le restaurant et le bar son encore bondés. Je suis surprise de le sentir un peu s'éloigner de moi lorsque nous arrivons à la réception. Quelque chose semble le tracasser, cependant je ne parviens pas à en deviner la raison. Y aurait-il une autre fille ? Ou bien est-ce lié à Shawn ?

— Qu'est-ce qu'il y a ? m'enquiers-je.

— Rien. Ne t'inquiète pas.

Je le vois retenir son souffle, quand nous passons devant le restaurant, puis le relâcher quand les portes de l'ascenseur se referment sur nous.

Nous sommes seuls dans un espace restreint et son sourire à en faire saliver plus d'une m'indique clairement qu'il a l'intention d'en profiter.

Tel un fauve, il s'avance vers moi, sans me perdre un instant des yeux. Je recule, il effectue un pas supplémentaire jusqu'à ce que je sois acculée contre l'un des miroirs. Coincée entre son torse et la paroi, je ne peux plus effectuer le moindre mouvement. De toute manière, je n'en ai aucune envie. Je veux juste sentir sa bouche sur la mienne. Pour le lui faire comprendre, je pose une main sur sa nuque, afin de l'attirer vers moi. Sans que je n'en comprenne la raison, il se dégage de mon geste. Je le foudroie du regard, sidérée qu'il me chauffe depuis un moment et qu'il refuse de m'offrir ce que je souhaite.

— Ne sois pas si pressée, jolie Jen, me souffle-t-il, d'une voix qui me rend brûlante.

Bordel ! Il veut me faire jouir avant même de me toucher ou quoi ?

S'il me fait languir, je risque de ne pas pouvoir me contenir. Tout l'univers sait à quel point je désire goûter ses lèvres, sentir ses mains sur moi. Très lentement, il se penche dans ma direction, tout en conservant ses yeux ancrés aux miens. Ses prunelles sont devenues aussi sombres que la nuit. Quand je pense qu'il va enfin m'offrir sa bouche, il dévie légèrement la tête afin de laisser son souffle descendre le long de mon cou, puis sa langue parcourt le chemin en sens inverse, avant de remonter vers ma mâchoire, qu'il recouvre de doux baisers. Exquise torture qui fait vibrer chacune de mes terminaisons nerveuses de plaisir.

J'en veux plus !

Je colle mes mains sur ses fesses et l'attire contre moi. Son érection vient appuyer sur mon ventre. Et je peux dire qu'il est vraiment dur. Quand sa langue vient frôler mes lèvres et sa main effleurer mon sein à travers le tissu de ma robe, un gémissement quitte ma bouche.

Il recule légèrement la tête, pour m'observer et semble satisfait de ce qu'il lit dans mes yeux. Puis, il s'approche à nouveau de moi, pour m'offrir enfin ce baiser tant désiré. Comme je n'ouvre pas assez vite la bouche, il mordille ma lèvre, pour me faire comprendre son message. Dès que je lui en offre l'accès, sa langue s'enroule à la mienne. Toutes deux enchaînent des pas de danse terriblement sensuelles. Mes mains jouent avec ses fesses, remontent le long de son dos, tandis que les siennes continuent à découvrir mon corps à travers mes vêtements. L'une d'elle se fait plus téméraire et remonte ma jambe par-dessus mon collant, jusqu'à venir appuyer sur mon intimité. La légère pression qu'il exerce sur mon clitoris me fait pousser plusieurs gémissements de plaisir. Je brûle, je fonds. Je ne suis plus qu'une marionnette entre ses mains. Il pourra faire ce qu'il voudra de moi, je suis à sa merci, totalement consentante.

L'ouverture des portes à notre étage met un terme à ce jeu. Il attrape ma main et m'entraîne dans le couloir.

— Ta suite ou la mienne ? me questionne-t-il d'une voix pressante.

Sa suite me paraît le choix le plus adéquat, si je ne veux pas que ma sœur débarque à l'improviste.

— La tienne.

Nous franchissons les quelques mètres d'un pas rapide. Mon appétit pour lui est tel, que je me consume sur cette courte distance. Il grogne en poussant la porte qui ne s'ouvre, sans doute, pas assez vite à son goût. Ni au mien, d'ailleurs.

À peine l'avons-nous franchi que je me débarrasse à la hâte de mon manteau, de ma robe et de mes collants. Il enlève sa chemise en arrachant la moitié des boutons, puis retire son jeans.

Il est vraiment trop sexy !

Mes yeux se régalent de chacun de ses muscles saillants, de son tatouage qui recouvre son flan. Je me lèche la lèvre, mourant d'envie de goûter à cette peau qui m'appelle telle une succulente friandise.

Je m'approche de lui dans une démarche sensuelle.

— Mon Dieu, Jenny, tu es tellement belle, me déclare-t-il d'une voix brûlante de désir. Laisse-moi te regarder.

Je m'arrête et le laisse me dévorer des yeux un instant. Sous son regard perçant mes hormones s'embrasent. Poussée par elles, je franchis le reste de la distance qui nous sépare en quelques enjambées. Mes doigts glissent aussitôt le long de son torse jusqu'à son sexe. Sa peau est si douce, si chaude, qu'elle éveille une myriade de sensations au fond de mon ventre.

D'un bras, il me bloque contre son torse, m'empêchant de poursuivre mon exploration. Sa bouche se plaque à la mienne, se fait pressante contre mes lèvres. Sa main libre caresse mon dos, malaxent mes fesses. Notre échange me fait perdre la tête, tant il est assourdissant.

Je mets un terme à notre baiser pour aller découvrir les autres parties de son corps de mes lèvres. Je meurs d'envie d'effleurer de ma langue chaque parcelle de peau à ma disposition. Ma main vient s'emparer de l'objet de mes rêves, en glissant sous son boxer. Sous mes va-et-vient, il pousse des râles gutturaux qui m'émoustille complètement. Poussée par ma faim de plus en plus intense, je m'agenouille devant lui, baisse son dernier rempart, avant de venir lécher son gland. Son odeur attise le feu ardent qui brûle dans mes veines. Son goût est si délicieux que je ne demande qu'à recommencer encore et encore. Il caresse mes cheveux avec délicatesse.

Je m'apprête à l'englober dans sa totalité quand il me relève, en glissant ses mains sous mes aisselles.

Étonnée, je plonge mon regard dans le sien, afin d'obtenir une explication.

— Si tu fais ça, je ne vais pas pouvoir me retenir, me déclare-t-il, tout sourire.

Il glisse un bras autour de moi et m'attire à nouveau contre lui. Ses lèvres viennent aussitôt au contact des miennes. Le goût encore présent du fondant au chocolat sur sa langue éveille encore plus mes ardeurs. Ses mains se posent sous mes fesses, afin de me soulever dans ses bras. Mes jambes s'arriment à ses hanches. Sans cesser de me dévorer la bouche, il m'emmène dans la chambre. Il me pose sur le lit, dégrafe mon soutif, qu'il envoie valser à l'autre bout de la pièce, avant de se délecter de mes seins avec les yeux en se mordillant la lèvre. L'effet que je lui fais me fait perdre la raison. Je me meurs, impatiente qu'il me touche. Quand sa bouche se pose enfin sur l'un d'eux, un long gémissement quitte ma gorge. Je me cambre sous ses caresses buccales. Ses doigts remontent ma jambe avec la douceur d'une plume, puis glisse sous mon dernier morceau de tissu.

— Merde, Jen. Tu es tellement humide.

Il taquine mon clitoris un long moment, avant de glisser un doigt, puis deux dans ma chaleur moite.

S'il continue ses va-et-vient, c'est moi qui ne pourrais pas me retenir.

— Jay, soufflé-je.

Je veux qu'il arrête de me torturer de la sorte.

— Quoi, ma belle ? me questionne-t-il.

— J'ai envie de toi.

La lueur espiègle illumine à nouveau ses yeux.

— Pas tout de suite. Je t'ai promis de te faire jouir avec mes doigts avant et je vais m'y tenir.

Sous le coup de la frustration, je le hais. Néanmoins, il ne me laisse pas le temps de m'appesantir sur ce sentiment.

Il aguiche de nouveau mon clitoris de son pouce tandis que son index, suivi de son majeur s'enfoncent une nouvelle fois dans mes chairs. Je me sens monter de plus en plus haut, de plus en plus vite. Mes gémissements se font de plus en plus rapide, ma respiration de plus en plus saccadée. Tous mes muscles se contractent lorsque j'atteins le point de non-retour. Un feu d'artifice jaillit du fond de mes entrailles. Je suis totalement grisée par ce qu'il vient de se produire, comme si j'avais bu plus que de raison ou que je me retrouvais sous le coup d'une drogue inconnue. Je plane un moment au-dessus des nuages, dans une bulle de bien-être.

En retrouvant peu à peu, mes esprits, je me rends compte que Jay n'est plus à mes côtés. Je le cherche des yeux et quand je le vois enfiler un préservatif, mon sang se met à bouillir à nouveau. La vue de son pénis prêt pour moi me donne des frissons délicieux. Je me mordille la lèvre sans pouvoir relever les yeux.

Dieu du sexe ? Il porte bien son surnom.

— Tu as besoin de plus ou mes doigts t'ont suffi à te convaincre de venir au concert ? me taquine-t-il, une lueur malicieuse au fond de ses pupilles.

Son côté joueur me donne envie de plonger tête la première dans son jeu.

Sans un mot, je me lève, me place devant lui et le force à reculer jusqu'au lit. Son sourire fait bondir mon cœur.

— Allonge-toi ! lui ordonné-je d'une voix qui attise encore plus le désir dans son regard.

— J'aime les femmes autoritaires, m'avoue-t-il d'une voix totalement cassée par ce qu'il ressent.

Dès qu'il est sur le dos, je me positionne sur lui, une jambe de chaque côté de ses cuisses et m'empale sur son sexe.

— Oh, putain ! grogne-t-il. Tu es tellement serré.

Et lui est si bien monté que je suis totalement remplie.

Cette fois c'est moi qui mène le jeu. Chaque fois qu'il tente de bouger les hanches, je l'en empêche. Je veux le mener à l'endroit où il vient tout juste de m'entraîner, là-haut dans un petit coin de paradis. Quand il finit par comprendre que je ne le laisserai pas faire il s'abandonne totalement. Sous mes va-et-vient, sa respiration s'accélère. Nos corps se recouvrent d'une fine pellicule humide. Je sens que je suis sur le point de partir une nouvelle fois toucher le firmament.

— Tu me rends dingue, Jenny Hollister.

Ses mains se posent en coupe sur mes joues pour attirer ma bouche vers la sienne. Son souffle chaud se mêle au mien. D'un baiser passionné, il étouffe mes cris de plaisir.

Essoufflée, je relève la tête, avant d'accélérer ma cadence. Mon cœur s'affole dans ma poitrine. Je ferme les yeux, pour me laisser envahir par toutes les sensations enivrantes qui me bousculent de toute part.

— Putain, Jen ! grogne-t-il, totalement essoufflé. Regarde-moi, je veux te voir jouir !

J'ouvre les yeux difficilement et ancre mon regard au sien.

Il agrippe mes hanches de ses mains rugueuses et me soulève pour me donner le rythme. Je me laisse faire, incapable, de me contrôler à présent. La sueur coule le long de mon dos et de mon front. Je n'ai plus rien à quoi me raccrocher si ce n'est son regard aussi sombre qu'un gigantesque trou noir.

— Je vais jouir !

Un petit sourire en coin se dessine sur ses lèvres, avant qu'il ne prenne totalement le contrôle. Chacun de ses coups de reins me fait monter un peu plus haut, jusqu'à atteindre le but ultime.

Papillons. Fusées. Tout s'envole au fond de mes entrailles.

Dans un dernier râle, il me rejoint dans notre coin de paradis.

Essoufflée et épuisée, je me laisse retomber sur son torse. Il referme notre bulle de bien-être en entourant mon corps de ses bras. Nos cœurs battent aussi vite l'un que l'autre, encore emballés par ce que nous venons de faire.

Peu à peu, nos souffles s'apaisent et nos pouls retrouvent une allure normale. Je pose un doux baiser sur ses lèvres, avant de m'allonger à ses côtés, la tête sur son torse. Même après ça, il sent divinement bon. Il caresse mon dos un long moment avec tendresse, avant de se lever pour aller mettre son préservatif à la poubelle. Je le suis des yeux et le trouve encore plus beau.

— Ce n'est pas bien de mater ainsi, mademoiselle Hollister, plaisante-t-il, en me lançant un sublime sourire.

Il revient en peu de temps et m'attire aussitôt contre lui. Ma tête trouve de suite un endroit agréable pour se reposer, tandis que ma jambe et mon bras l'enserre. Ainsi lovée, je me sens vraiment bien. Ça fait tellement longtemps que je n'ai pas ressenti un tel sentiment de plénitude. Même Pete n'a jamais réussi à m'apaiser de la sorte.

— T'ai-je convaincu de venir au concert ou bien t'en faut-il un peu plus ? me questionne-t-il d'une voix mielleuse.

Je pose mes lèvres sur sa joue, avant de lui répondre.

— Tu m'as convaincue. Mais il est possible que je te demande de me fournir encore quelques arguments dans les prochaines heures. Je suis plutôt du genre à ne jamais me fier aux premières cartes étalées sur la table, avant de signer. Je suis plutôt dure en affaires.

Il sourit, avant de porter son regard vers l'horizon. Un ange passe pendant lequel il continue de me donner de délicieux frissons en caressant tendrement mon dos. J'en ronronne de plaisir. C'est tellement agréable.

— Dors avec moi cette nuit, me propose-t-il d'un coup.

Sa proposition me surprend. Je me redresse sur un coude et attire d'une main son visage vers le mien, afin de plonger mon regard dans le sien.

Quelque chose le perturbe, cependant je ne parviens pas à savoir si c'est l'attente de ma réponse ou si c'est plus profond.

Est-ce une bonne chose de passer la nuit dans ses bras ? En vérité, je m'en fiche totalement. De toute façon, c'est trop tard. À son contact, je viens de me cramer méchamment. Je ne sais pas où cette attirance va me mener, mais j'ai envie de me laisser tenter.

— D'accord, accepté-je

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