7 - Jen

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Lorsque nous sommes arrivées, Leslie a demandé à Antonio de la déposer devant l'entrée de l'hôtel, là où les autres fans étaient agglutinés. Elle aurait adoré que je descende en même temps qu'elle, mais j'ai préféré passer par l'entrée du personnel, histoire d'être tranquille.

— Ta sœur est folle, me lance Antonio au moment où il gare sa voiture à l'arrière.

— À qui le dis-tu ? Tu as vu tout le monde qu'il y a ?

— Oui, c'est dingue ! Ils ont pas mal de succès, apparemment.

Rester jusqu'à présent derrière le volant, mon ami sort pour venir ouvrir ma portière.

— Je ne vais pas pourvoir rester, m'informe-t-il. Je dois aller rejoindre ma copine chez elle ce soir.

Surprise, j'écarquille les yeux. Depuis quand a-t-il une copine ? C'est bien la première fois qu'il m'en parle.

— Si tu veux, demain, je passe te voir et je te parlerai d'elle.

— Dans la mesure où tu es mon chauffeur, j'ai bien l'intention que tu passes me voir pour m'emmener loin de Londres.

— En fait, je pensais plutôt passer te voir en fin de journée. Je dois conduire ton père à ses rendez-vous.

Déçue, je pince les lèvres.

— Mais, je promets de passer toute ma soirée avec toi si tu veux et on pourra se rendre là où ça te chante.

Un léger sourire sur les lèvres, je le prends dans mes bras. Je sais que quoi qu'il se passe dans ma vie, je pourrais toujours compter sur lui.

— Merci d'être toujours là pour moi, Antonio.

— De rien, ma belle.

Il dépose un léger baiser sur mon front, avant de remonter dans la voiture.

Une fois qu'il est hors de ma vue, je m'avance vers la seconde entrée.

J'ai à peine franchi les portes que mon père vient m'enlacer, ravi de me retrouver. Malgré ma surprise de le voir ici, je lui rends son étreinte. Nous avons tous les deux une très bonne entente, malheureusement je ne peux pas en dire autant en ce qui concerne ma mère. La fortune de mon père lui a monté à la tête et elle passe sa vie en voyages, délaissant depuis toujours ses enfants.

— Je suis vraiment heureux que tu sois rentrée, me déclare-t-il, sincère.

— Je ne suis pas certaine de pouvoir en dire autant, mais je suis très contente de te voir.

— Toujours cette histoire avec Pete ? Souhaites-tu que je le licencie ?

Je lève les yeux au ciel, exaspérée. C'est au moins la centième fois qu'il me pose la question.

— On en a déjà parlé. Pete est un de nos meilleurs sous-directeur, il est hors de question que nous nous séparions de lui.

— J'admire ta capacité à séparer les affaires et ta vie personnelle, me dit-il en posant un regard plein de fierté sur moi.

— Je n'irais pas jusque-là, papa. Disons juste que je n'ai pas envie de perdre un de nos meilleurs éléments, même si pour cela, je dois passer les six prochains mois en France.

— Plutôt que repartir en France, j'aurais peut-être une proposition à te faire, mais nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je te laisse rejoindre la suite qui t'a été réservée pour ton séjour... Je ne comprends toujours pas pourquoi Leslie a tenu à ce que vous restiez toutes les deux ici, alors que la maison se situe à peine à cinq minutes de là.

À voir le voile qui recouvre son regard, je réalise que la situation le désole.

— Que veux-tu, c'est Leslie !

Nous nous regardons, complices, avant d'exploser de rire, connaissant tous les deux le caractère un peu fou-fou de ma cadette.

— En tout cas, vous serez toujours les bienvenues, si vous changez d'avis, m'annonce-t-il en retrouvant son sérieux.

— Je sais, lui dis-je avant de déposer une bise sur sa joue.

— Allez, file, maintenant.

Je lui lance un dernier sourire, avant de monter au dernier étage, où se situe la suite qui m'a été allouée. L'une, voire la plus grande de cet hôtel.

J'y ai déjà dormi quelques fois, lorsque plus jeune, je me prenais la tête avec ma mère. Plutôt que de me voir trainer dans la rue, mon père préférait me savoir à l'abri des dangers derrière les murs d'un de ses établissements.

Après avoir refermé la porte derrière moi, je me débarrasse de mon sac sur l'immense canapé en cuir blanc, avant d'aller contempler le magnifique panorama sur la ville offert par la baie vitrée. D'ici, j'ai une vue imprenable sur Big Ben.

Je reste là plusieurs longues minutes, les yeux fixés sur cette vieille horloge, en maudissant déjà le temps que je vais passer dans cette capitale. Il me tarde de repartir, même si d'après ce que j'ai compris ce ne sera pas pour Paris. J'ai hâte de savoir quelle destination envisage mon père pour moi. Mon intuition me souffle que je ne serais pas déçue de sa proposition. De toute façon, il ne l'a jamais fait.

J'ai à peine le temps d'attraper mon sac que Leslie débarque dans la suite, sans même prendre la peine de frapper. Un autre de nos privilèges. Le personnel nous fournit d'emblée un pass capable d'ouvrir n'importe quelle chambre. Espérons que ma sœur n'ose pas se servir de cet avantage pour pénétrer dans celle de son idole. Pour ma part, ça ne me viendrait jamais à l'esprit, même si Sam Heughan louait une de nos chambres. Et pourtant, je l'adore. Mais avec ma sœur, c'est une autre paire de manche. Parfois, je me demande si on a vraiment été élevée ensemble, tant nos caractères diffèrent.

— Je n'y crois pas ! s'exclame-t-elle en se laissant tomber sur le canapé.

Les bras noués derrière la nuque, elle contemple le plafond.

— De quoi tu parles ? m'enquiers-je en croisant les miens sur ma poitrine.

— Ils nous ont totalement snobés en préférant passer par la porte du personnel, plutôt que par l'entrée principale.

J'éclate de rire. Ce n'est pourtant pas la première fois que les artistes le font, surtout quand ils arrivent de loin. Elle devrait être habituée à force. À la voir, totalement désespérée, ce n'est visiblement pas le cas.

— Tu les croiseras sûrement le temps de leur séjour, alors arrête de t'apitoyer sur ton sort. Il y a des centaines de fans à l'extérieur qui n'auront pas ton privilège. Pense un peu à eux au lieu de réagir comme une véritable gamine.

— Tu ne comprends rien à rien. Ça fait plus de trois ans que j'attends ce moment. De toute façon, tu es trop vieux jeu pour comprendre.

Si elle tenait autant à les rencontrer, pourquoi ne s'est-elle pas rendue dans le ou les pays où ils se produisaient déjà sur scène ? Je lève les yeux au ciel. Elle m'énerve à se comporter comme une enfant capricieuse. Elle a vingt-trois ans, pas dix. Elle devrait grandir un peu.

— Tu sais que t'es agaçante quand tu t'y mets ! la rouspété-je.

Elle se redresse et me toise quelques secondes, avant de se lever.

— Tu sais quoi ? Je vais aller voir si je peux savoir dans quelle chambre ils vont dormir durant leur séjour.

Non, mais elle est sérieuse ? Elle ne va pas faire ce que je pense quand même ?

Sans attendre ma réponse, elle se dirige vers la porte de la suite.

— Leslie, non, sérieux ! Ne fais pas ça ! tenté-je de la retenir, même si je sais que c'est inutile.

— Ne t'inquiète pas, ma grande sœur adorée, je n'irais pas jusqu'à l'attendre à l'intérieur de sa chambre. Mais devant, pourquoi pas ?

Je secoue la tête, dépitée. Que puis-je dire ? J'aurais beau tenter de la ramener à la raison, elle n'écoutera rien.

— Oh, j'allais oublier de te dire, Duncan m'a demandé si tu étais rentrée aussi.

Je suis surprise qu'elle ait déjà eu des nouvelles de mon ami d'enfance. Pourquoi l'a-t-il contactée elle au lieu de m'appeler ? D'ailleurs, ça fait plusieurs jours que je ne l'ai pas eu au téléphone, il va falloir que je prenne le temps de lui passer un coup de fil avant qu'il ne s'inquiète.

— Je l'ai croisé devant l'hôtel. Il adore le groupe également, m'explique-t-elle. En même temps, si on pouvait te parler de musique, tu le saurais.

Épuisée par son attitude, je ne peux m'empêcher de souffler.

— Et ?

— Et quoi ?

— Ben, qu'est qu'il t'a dit ?

— Oh, il m'a demandé si on voulait sortir avec lui au Devil's ce soir.

— Qu'est-ce que tu lui as répondu ?

Pitié, faites qu'elle lui ait dit non !

Même si j'adore Duncan, je n'ai aucune envie de sortir ce soir et encore moins au Devil's. S'il y a bien un lieu que je dois éviter, quel que soit le jour de la semaine, c'est celui-là. Il y a trop de chance pour que j'y croise Pete.

Elle se dandine d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Pas besoin de plus pour comprendre la réponse qu'elle lui a fourni.

— En fait, j'ai accepté, m'avoue-t-elle d'une toute petite voix.

Non, mais elle n'est pas croyable ! Elle aurait quand même pu me demander mon avis avant d'accepter !

— Merde, Leslie ! En plus au Devil's ! Tu sais que c'est le pub où se rend Pete.

— Je suis désolée. J'ai pensé que ça te ferait du bien de sortir un peu.

— Je peux refuser au moins ?

Rien qu'en voyant sa moue boudeuse, je sais que je peux toujours rêver. Elle m'y traînera coûte que coûte quoi que je décide.

— À quelle heure ? abdiqué-je.

Victorieuse, elle me lance un large sourire. Si je pouvais, je le lui ferais bien ravaler.

— On mange chez lui, avant d'y aller. Donc, je dirais qu'on doit y être pour dix-neuf heures.

Un coup d'œil sur ma montre m'annonce qu'il est déjà dix-huit heures. Ca me laisse donc une grosse demi-heure pour me préparer. C'est largement suffisant. Je sais déjà quelle tenue je vais mettre. Un simple pantalon et mon vieux sweat feront amplement l'affaire.

— Bon, j'y vais, me lance ma sœur avant de franchir la porte.

Une fois seule, je finis de ranger mes affaires, avant d'aller me glisser dans un bon bain. J'y reste un long moment à bouquiner sur ma liseuse. Un vrai instant de plaisir ! Déconnectée de la réalité, je ne vois pas le temps passer. Ce n'est que lorsque ma sœur m'appelle, que je me souviens que je devais me préparer pour sortir.

Elle va me tuer !

— Jen, t'es où ?

Je quitte à regret les héros de mon livre, puis sors de la baignoire. J'enroule une serviette autour de mon corps, avant de la rejoindre dans le salon.

Furieuse, Leslie pose ses poings sur ses hanches et fronce les sourcils.

— Tu n'es toujours pas prête ?

— Comme tu peux voir, sœurette.

Ce qui n'est pas son cas. Je me demande comment elle peut-être aussi jolie en si peu de temps. Sa robe a dos nu, ses cheveux relevés dans une queue de cheval et le maquillage qu'elle a appliqué pour obtenir un smocky eyes la rendent resplendissante. À ses côtés, je parais toujours trop fade.

— Bon, montre-moi ce que tu vas porter ce soir, me dit-elle en se rendant dans ma chambre.

Au moment où elle réalise que je songe revêtir ce que j'ai posé sur le lit, elle me lance un regard désapprobateur.

— Hors de question que tu mettes ça pour aller au Devil's ! s'emporte-t-elle en balançant mes vêtements de l'autre côté du lit.

— Leslie ! m'offusqué-je.

— Ecoute-moi bien, Jenny Hollister. Si ce soir, Pete est au Devil's, tu vas lui faire regretter amèrement son erreur. Et pour ça, il faut que tu sois sublime. Alors, laisse-moi choisir à ta place.

Et sans même attendre que je réplique, elle farfouille dans l'armoire à la recherche de la tenue adéquate. Selon ses doutes, bien évidemment. Et ça me fiche la trouille !

Elle sort plusieurs vêtements de l'armoire, que je m'étais appliquée à ranger proprement, avant de les jeter au sol au fur et à mesure. Lorsqu'elle trouve ma robe bustier violette, elle la regarde d'un œil approbateur.

— Voilà ce qu'il te faut ! s'exclame-t-elle en me la tendant.

Puis elle farfouille parmi mes chaussures pour y dégoter la perle rare. Au moment où elle attrape ma paire d'escarpins aux talons vertigineux, je secoue la tête. Hors de question que j'enfile ces objets de torture. Si je ne me retrouve pas a l'hôpital, mes pieds vont me faire souffrir toute la soirée. Je ne pourrais même pas danser si je le désire. Pour le moment, ce n'est pas le cas, mais avec un ou deux verres dans le nez, je pourrais très bien change d'avis.

— Pas celles-ci ! lui signifié-je mon désaccord.

Elle les tourne dans tous les sens, avant de les reposer.

— Oui, t'as raison, elles sont moches.

Elle me tend une nouvelle paire, donc les talons sont un peu moins hauts, cependant mes pieds ne me remercieront pas pour autant.

— Celles-ci seront parfaites avec ta robe. Bon, je te laisse te changer, je vais t'attendre dans le salon.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Me voilà seule face à une tenue que je n'ai même pas envie de porter. Je récupère mon pantalon et mon sweat au sol, hésitant un instant à les enfiler. Puis, j'abdique. De toute façon, quand Leslie a une idée en tête, très peu parvienne à lui faire changer d'avis. Plus têtue qu'elle, tu meurs.

Oui, ma sœur regorge de qualités !

Après avoir enfilée la robe, je me rends devant la coiffeuse pour me parer d'un léger maquillage nude. Si j'ai le malheureux de la laisser faire, je ressemblerais à un pot de peinture lorsqu'elle aura appliqué la dernière couche. Ce qui est inconcevable pour moi. Si elle adore que tout le monde la remarque, ce n'est pas du tout mon cas. Je préfère largement passer inaperçue, plutôt que faire la une des journaux.

Je sèche, ensuite, mes cheveux que je laisse tomber en cascade le long de mon dos, avant d'aller la retrouver dans le salon.

Assise sur le canapé, son regard coule sur moi. Son pouce et son index sur son menton, elle me donne l'impression d'étudier une œuvre d'art inachevée. Qu'est-ce qui ne lui va pas encore ?

Elle se lève et me tourne autour, à la recherche de je ne sais quoi. Une imperfection, peut-être ?

— Ça ne te convient pas ?

— Tu es très belle, mais je pense que tu le serais encore plus si tu relevais tes cheveux dans un chignon flou.

— Leslie ! fais-je en levant les yeux, exaspérée.

— Ne t'inquiète pas, je m'en occupe.

L'instant suivant, elle file dans ma chambre, pour en ressortir peu de temps après avec tout le nécessaire pour me coiffer.

— Ce soir, ma belle, on ne verra que toi !

En quelques minutes à peine, ses doigts experts domptent ma chevelure.

— T'es vraiment magnifique, Jen ! s'enthousiasme-t-elle. Allez, file te voir et ensuite on y va. On a tout de même une demi-heure de retard.

J'adore ses reproches ! Ce n'est pas comme si c'était moi qui avais voulu sortir.

— Pas besoin. Je te fais confiance, lui dis-je en me dirigeant vers la porte.

J'ai à peine fait quelques pas en direction des ascenseurs, que mes pieds me font déjà souffrir le martyr. J'ai presque envie de retourner dans la chambre, pour mettre mes ballerines, bien plus confortables. Si je le fais, Leslie va me tuer, mais si je ne le fais pas, je vais mourir. Je ne sais pas quelle manière de quitter ce monde est la plus douce au final. Ma sœur ou mes escarpins ? Le choix est vraiment difficile. Encore une fois, je me range à l'avis de ma cadette. Au final, elle a peut-être raison, ainsi apprêtée, si Pete est au Devil's, il pourrait regretter amèrement de m'avoir trompée. Surtout si des hommes me tournent autour.

U— La réceptionniste a bien voulu me donner le numéro de chambre des membres du groupe. Ils partagent chacun une suite différente, m'informe ma cadette.

Ahurie par son audace, je lève les yeux au ciel, tout en continuant à marcher. Inattentive, je ne prête pas attention à ce qui se passe devant moi et percute un mur.

Sonnée, il me faut quelques secondes pour me rendre compte qu'en réalité, ledit mur n'est pas en béton, mais tout en muscles. Un homme brun assez grand, bâti comme un footballeur américain, me déshabille sans retenue de son beau regard sombre.

— Je suis désolée, monsieur, m'excusé-je. Si vous avez malencontreusement été blessé par notre rencontre, je vous prierais de descendre voir la réceptionniste, elle fera remonter cet incident afin de vous dédommager.

Qu'est-ce qu'il m'a pris de lui sortir ça ? Ce n'est pas comme s'il s'était blessé avec l'une de nos installations.

Un rire mélodieux résonne aussitôt dans le couloir.

— Je pense que si l'un de nous devait être blessé, il s'agirait plutôt de vous, vu ma constitution. C'est à moi d'être désolé, mademoiselle. Je ne regardais pas où je marchais.

— Ne vous inquiétez pas, ma sœur va très bien, intervient ma cadette, surexcitée.

Une ride sur le front, je me tourne vers elle. Qu'est-ce qui lui arrive encore ? Ce type lui a tapé dans l'œil ou quoi ?

Leslie semble complètement retournée par cette rencontre impromptue. Elle aurait de la bave aux commissures des lèvres, ça serait la même chose. Gênée par son attitude, je glisse mon bras sous le sien et l'entraîne sans perdre de temps vers la cage métallique.

— Oh. Mon. Dieu ! laisse-t-elle échapper, lorsque nous sommes assez loin de lui.

— Qu'est-ce qu'il y a encore ?

— Tu viens de percuter Jayden Miller.

Dans l'incompréhension la plus totale, je secoue la tête.

— C'est le bassiste du groupe, m'informe-t-elle.

Ça me fait une belle jambe !

— Ravie de l'apprendre.

— Non, mais t'imagine même pas la chance que tu as ! Et tout ce que tu as trouvé à lui dire, c'est que tu étais désolée et que s'il était blessé d'aller voir la réceptionniste.

— Oui, et ?

— Réveille-toi un peu, Jen ! Il y en a plus d'une qui aurait rêvée d'être à ta place. Même si ce n'est pas mon préféré, ce mec est trop canon !

Je laisse échapper un petit rire. C'est vrai qu'il est pas mal, mais jamais je ne ressortirai avec un musicien et encore moins avec un mec dont la célébrité n'est plus à faire. Si c'est pour apprendre par un magazine people qu'il mène une double vie, non merci ! J'ai déjà donné.

— Avoue au moins qu'il est mignon ! me lance-t-elle au moment où nous nous engouffrons dans l'ascenseur.

— Oui, j'admets. Il est pas mal du tout.

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