Septième leçon - partie 1

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— C'est quand même super beau par ici. C'est cool qu'on ait trouvé ça même si t'étais jamais venu.

Thomas me parle, le regard sur le paysage. Il est dans mes bras, à demi allongé sur le banc. En face de nous, une vaste plaine et l'océan, en contrebas.

Finalement, on est bien en Ecosse, mais on a pas été à Glasgow. On est passés par Hull hier, on a dormi la bas, et on a roulé encore quelques heures. Ça fait quatre heures qu'on était à moto, on s'est arrêtés y a vingt minutes. C'est un coin perdu, entre forêts et champs, au-dessus de Dundee. On s'est dit qu'on passerait par Edimbourg demain ou après-demain pour faire la surprise à Méphisto.

Mon petit brun a l'air enchanté de ce voyage, j'en suis content. Là, il se tourne et embrasse ma mâchoire, seul endroit de mon visage qu'il peut atteindre.

— Ça te plaît alors ? Je demande en caressant sa taille lentement, regardant moi aussi ce coin enchanteur.

Il murmure un Oui en déposant ses lèvres lentement sous ma mâchoire, puis il les laisse trainer en fermant les yeux.

Je frissonne et je souris comme un con. On est trop bien... On y voit encore bien, il est que dix-neuf heures, il fait jour. Il vente un peu, mais pas au point d'avoir vraiment froid. C'est parfait. C'est... Je pensais pas que ça ferait ça de partager ce genre de trucs avec quelqu'un qui compte.

— Suis content que t'aies une moto et que tu sois mon partenaire, sourit mon petit brun avant de se lever tout de suite.

Il me tend la main avec un air encourageant.

— J'ai faim. On va au resto ? Y en a un dans la ville en bas, j'ai vu en passant. Je te paye.

— Je peux payer.

J'attrape sa main. On se dirige vers ma moto, je tends son casque.

— Tu peux mais c'est moi qui t'invite, alors je paye.

— Idiot, je ris. Et tu vas dire à tout le monde que je profite de toi. Ils vont croire que t'es mon souffre-douleur, je monte.

Il grimpe vite derrière moi et s'accroche en râlant, disant qu'il peut bien être l'homme le temps d'une soirée au resto. Ça me fait marrer encore plus et je secoue la tête en démarrant. Trognon. On arrive quarante minutes plus tard en ville, je me gare et on descend.

— Après vous.

Je fais une courbette. Il prend ma main, casque sur son bras, descend puis me pose un baiser sur la joue.

— Qu

On sourit tous les deux en passant les portes, et on est toujours aussi heureux en faisant le chemin inverse après avoir bien mangé.

On plante la tente pile devant l'océan au niveau d'une falaise. On fera gaffe demain. Je me marre. Je l'invite à me rejoindre après avoir gonflé les matelas et installé le sac de couchage.

— T'es sûr que c'est bon ? Je t'ai fait confiance hier et t'avais pas fermé le bouchon. Mon dos se souvient encore du sol dur.

— C'était pas le sol, je nargue en tirant la langue.

Il me tourne un regard amusé et interrogateur, sourire moqueur sur les lèvres.

— Quoi ? J'embrasse sa bouche insolente. Viens dormir.

— T'as refermé les bouchons ? Pour éviter au moins le sol ? il raille en enlevant ses chaussures à l'entrée de la tente.

— Ah, tu veux pas éviter le reste ? Je demande innocemment. Viens te coucher, tu verras si les bouchons sont mis.

Il lève les yeux au ciel et se penche. Ses genoux atterrissent sur le matelas et il tourne sa taille pour zipper la fermeture éclair. En deux secondes je suis contre lui, souriant niaisement. Mais vraiment niaisement.

— Qu'est-ce que t'as ? il rit en essayant de se dépatouiller de mon étreinte pour fermer complètement la moustiquaire.

— Je veux un câlin.

— Si tu veux pas d'insectes laisse-moi finir ça !

— Maaaanhhhh, je me plains en me laissant dramatiquement tomber en arrière, faisant l'étoile de mer.

Mon brun secoue la tête et zippe la protection. Ensuite, il se tourne et sa main arrive de ma cheville, remonte à mon genou et finit en haut de ma cuisse alors qu'il se penche sur moi.

— Je suis sûr que t'as peur des petites bêtes en plus, il ricane. Un câlin, alors ?

— Ce que tu veux, je me mords la lèvre et souris un peu.

Sa bouche descend rapidement sur la mienne, puis il s'assoit sur ses tibias, entre mes jambes ouvertes. Il me regarde en penchant la tête sur le côté, attendant. J'humecte mes lèvres. Il est beau comme ça, à la lumière de la petite lampe orange accrochée sous le toit de la tente. Je touche son ventre du bout des doigts.

Il a gardé que son caleçon et un petit tee-shirt que je viens un peu de relever en le caressant, il a fait trop chaud hier pour avoir un vrai pyjama ; et c'est tant mieux. Je voudrais carrément lui demander de rien mettre. Mh...

Pendant que je réfléchis, lui me regarde toujours dans l'expectative.

— T'es doux, je murmure.

Son sourire s'étend.

— Merci.

Je lève une jambe et je pousse son dos avec pour lui signifier de m'embrasser. Ses mains viennent se poser de chaque côté de mon torse et il bascule jusqu'à mes lèvres, à quatre pattes. Il les attrape tendrement. Je me redresse pour quémander encore, de peur qu'il se recule. Je veux plus.

Sa bouche sourit quand elle prend à nouveau la mienne et une de ses mains vient dans ma nuque pour me garder à lui. Son corps est toujours en hauteur, soutenu par un bras seulement.

Ma deuxième jambe remonte et s'enroule autour de lui pour le ramener à moi. À moi. Son bassin se baisse un peu sous l'action. Ses lèvres quittent alors les miennes pour se promener sur ma mâchoire.

J'ai les yeux fermés, j'étire le cou. Encore, encore... Il arrive à mon oreille, dans laquelle il glisse tout bas que Saint Will s'est fait la malle. Sa bouche descend une dernière fois à mon cou qu'il embrasse avant de ne plus bouger, à part sa langue qui caresse ma peau.

Je frissonne et je souris. Va te faire voir Saint Will, pour être poli. J'étire un peu plus mon cou et ses lèvres emprisonnent à nouveau mon épiderme avant d'aspirer, pas assez longtemps pour faire une marque mais assez pour me faire quelque chose.

Mes jambes se resserrent un peu, mon dos se cambre.

Nos bassins sont presque en contact, pourtant il garde le sien un peu trop haut, malgré la pression de mes pieds sur lui. Sa langue revient laper les endroits qu'il tiraille, sa main bouge dans mes cheveux en même temps.

Mes mains trouvent ses cheveux aussi, j'en demande plus, j'en veux encore, j'en veux trop.

Ses doigts finissent par descendre mon torse, par-dessus mon tee-shirt et jusqu'à mon téton, alors que sa bouche a dérivé vers mon épaule, qu'il mordille vraiment, cette fois. Je gémis et bouge encore, je sens que mes joues sont rougies, il fait du bien, trop de bien...

Sa main se faufile habilement et atterrit sous mon habit. En une seconde, mon téton roule entre ses doigts et son bassin s'est abaissé sur le mien. J'ai gémi encore, plus fort et mes jambes se sont resserrées d'un coup autour de lui.

Son entrejambe s'est pressée encore un peu plus contre la mienne, comme ça. Sa bouche aspire encore ma peau, ses doigts titillent mon torse et son bassin ondule. Les sensations affluent de toutes parts. Je suis hyper excité, trop excité, lui aussi, putain j'ai envie de lui, là maintenant, pitié, non il est pas prêt, il est, j'ai trop envie... Je gémis encore, d'envie, de frustration, d'excitation, mes mains tirent sur ses cheveux un peu, je l'embrasse encore, il est doué de ses mains, il a l'air sûr de ses gestes, il me surprend.

Sa langue s'introduit tout de suite dans ma bouche alors que ses reins s'abaissent dans un rythme sensuel. J'ouvre plus mes hanches, je cherche le contact, mes pieds se reposent au sol pour mieux soulever mon corps, mon corps qui se crispe et se tend, encore Thomas...

— Encore Thomas... Je demande sans cesser de l'embrasser.

Je sens qu'il bouge. Sa jambe effleure la mienne, il a l'air de savoir où il veut en venir. Rapidement, sa cuisse est plaquée sur mon caleçon, et je sens son érection sur ma peau à travers son habit, et il appuie.

Et il continue d'onduler, de se frotter sur moi et de me frotter sur lui, pendant qu'il m'embrasse un peu plus passionnément encore.

Je gémis plus fort, dans la nuit, et on s'en fout y a personne à des kilomètres, je pourrais jouir comme ça, avec lui qui se frotte à moi je pourrais jouir...

Il grogne dans ma bouche et envoie un plus gros coup de rein, ses doigts se referment plus sur mes cheveux et ses lèvres se plaquent encore.

J'ai lâché un grognement étouffé, c'est bon, continue Thomas, encore... Je sais même plus si je parle ou si je pense, je sais plus ce que je garde pour moi, ce qui sort, juste, qu'il arrête pas, arrête pas...

Ses lèvres se décollent des miennes. Il ouvre les yeux et les fixe tout de suite sur ma bouche qui doit être rougie, et sûrement pleine de salive. Il s'approche et fait passer sa langue dessus, haletant, sans cesser de bouger son corps pour la friction, peut-être même un peu plus vite.

Je le lâche pas des yeux, les lèvres entrouvertes. Qu'est-ce qu'il est sexy, mille fois plus que j'aurais jamais cru. Je suis paralysé par ce que je vois.

Son sexe est chaud contre ma jambe, sa langue l'est autant en lapant ma bouche. Elle entre doucement entre mes lèvres, puis un peu plus vite, comme s'il mimait l'acte sexuel.

Je me laisse complètement faire, il a tellement confiance, il le fait bien, il est, ça aurait dû être moi, c'était à moi non ? D'être si sûr et de mener la danse... Bordel, je vais jouir.

Une pression arrive dans mon cou et ma peau est aspirée rapidement, les dents de Thomas plantées dedans.

Je mords ma lèvre, fort, je me tends encore et je lâche un râle de plaisir. Je sens l'orgasme arriver, quoi déjà, comme ça ? J'ai jamais joui comme ça, pourtant, ah...

Rien que le fait d'y penser, d'avoir la cuisse de Thomas un peu plus comprimée sur mon membre me fait atteindre l'extase. Mes hanches remontent et je jouis, la tête contre lui pour étouffer mon râle, et je suis encore excité rien que de voir comment il se frotte à moi de façon indécente.

Un couinement de sa part et je comprends qu'il m'a aussitôt rejoint.

Je le serre fort contre moi en le laissant jouir, nos jambes sont emmêlées, je caresse ses cheveux. Lorsque sa tête, et son corps, se relèvent, je le vois haleter. Je caresse sa joue, il est beau, putain. Il est mignon, tellement mignon... Et il me sourit.

— Ça va ? Je demande lentement, encore transpirant.

— Ouais. Ouais. Ça y est. 't'ai donné orgasme, il murmure en reposant la tête sur mon torse.

Je rigole.

— C'était ton plan dès le départ alors ? (Il se secoue contre moi). Mais t'es content ?

— Hein ?

Il bouge son cou pour me regarder, et je me dis qu'il a l'air tout perdu.

— De ça, je souris.

— Je sais pas, je me souviens pas de ce que tu m'as dit, il rougit alors, comme d'habitude.

— Ouais c'est, ouais, je voulais le faire, il dit en essayant de répondre à ma question, puis il pose lentement ses lèvres sur les miennes et les retire.

— Sûr ? Ça va ?

— Bien sûr que ça va. Ça va toi ?

— Carrément, je souris.

Lui, il hoche la tête en m'observant. Je repose ma tête sur le matelas et je caresse son dos lentement.

— C'était bien ? il murmure.

— Trop bien. T'es surprenant Thomas. Vraiment.

— Ouais. Je sais même pas comment j'ai pu faire ça. J'avais juste envie, tu sais. De pas trop te faire attendre, il rougit encore.

— Tu penses que ça s'est fait trop vite ? Je le sonde des yeux. C'est, t'étais pas prêt ?

— Euh, si si, je l'étais.

— Vraiment ? J'hésite.

Merde, je l'ai pressé sans m'en rendre compte.

— Ouais, ouais t'inquiète pas. Je suis content que t'aies aimé.

— Et toi ? Je caresse ses cheveux.

Il hoche la tête contre moi et bouge un peu son bassin en même temps pour être plus confortable.

— Tu veux qu'on se change maintenant ? C'est plus agréable pour dormir.

— Ouais. Ouais t'as raison.

Il se redresse et s'assoit à côté, le caleçon tâché.

— Eh. Thomas. Si t'es pas prêt pour ça dis-le. T'as l'air mal à l'aise. Je comprends. Je suis pas un chien ok ? Je peux attendre.

Il hoche la tête et se retourne pour fouiller dans son sac.

— C'est bon. J'étais prêt, c'est juste que, ouais. C'était bien.

Je le vois soulever ses fesses dos à moi et changer de caleçon pendant que je fais pareil, il ne m'a toujours pas vu, ou touché, aussi intimement.

— Thomas. (Son visage se tourne, puis tout son corps, et il finit par venir se coucher contre moi. Je le prends dans mes bras, je le colle vraiment à moi. Je le serre). Parle-moi.

— Mh ? Pour dire quoi ? il rit en me regardant, les yeux heureux.

— Je sais pas. Ce que tu penses, je sais pas. Thomas j'ai fait ma première fois avec Kyle quand j'avais quatorze ans pour me marrer, et le sexe ça a toujours été un jeu pour moi. Alors je sais pas comment tu vis ces trucs et je sais pas si un truc qui me semble normal peut être plus compliqué pour toi. J'ai besoin de savoir. T'sais, pour bien faire...

Il me montre qu'il a compris en secouant la tête puis se blottit dans le creux de mon bras.

— C'était bien. C'est juste, j'ai eu un peu honte, une fois que ça s'est fini. Je veux dire, qui j'étais ? il rit encore, plus nerveusement. Je me suis même pas reconnu à faire ça.

— Ouais. Quand c'est retombé ? Je comprends. C'est bizarre, on est toujours différents quand on est pris par le désir. C'est normal. C'est une autre partie de nous. Je caresse son bras. Aie pas honte. T'étais incroyable. (Il se blottit seulement un peu plus pour toute réponse). J'ai hâte de connaître toutes tes facettes Tommy, je murmure.

— Quoi, y en a d'autres ? il se marre, toujours un peu nerveux, mais quand même plus détendu.

— Bien sûr. Pour chaque truc. Chaque situation. Je veux te connaître par cœur dans toutes les circonstances.

— Chaque situation ?

— Oui. Situations de la vie ordinaires. Et situations intimes aussi.

Il hésite, puis hoche lentement la tête.

— ça t'inquiète ? Quand je dis ça.

— Je crois pas.

— Cool. C'est déjà bien. Je veux te faire du bien. Quand tu veux.

— Mh ? Ok, il chuchote. J'aimerais faire ça moi aussi. Dire ça.

— Tu peux. Quand tu te sentiras prêt. Tu feras tout ce que tu veux.

Il hoche la tête et embrasse mon torse par-dessus mon tee-shirt. Je me redresse et le retire carrément. On a assez chaud à deux là-dedans. Sa main se repose sur ma poitrine quand je me suis recouché, puis descend sur ma taille en l'effleurant, et sur ma hanche, passe mon caleçon et finit sur ma cuisse.

— Tu vas finir nu, tu crois ? il demande en m'y caressant.

— Peut-être bien, je ris.

Ses lèvres se reposent contre ma peau, son pouce continue de me caresser à la limite de mon habit.

— Ok, il souffle.

— Ça te mettrait mal à l'aise ?

— Sais pas. Je te verrai tout nu ? il rit un peu et sa main remonte jusqu'à mon ventre.

— Peut-être, peut-être pas. Mais je vais me coller à toi, je ris.

— Tu crois que ça changerait quelque chose à... tout à l'heure ?

— Je sais pas. C'est selon comment tu te sens.

— Sais pas.

— Je le laisse alors.

— Ouais ? D'accord.

— Dors, petit. Demain on va voir ton pote, j'embrasse son front.

— Ah, c'est demain alors ?

— Ouep. T'es content ?

— Ouais. Trop. Super ! J'ai super hâte !

— Cool. J'aime bien quand t'es content, je murmure en fermant les yeux.

— Tu l'aimes bien, Méphisto ? Il est beau hein ?

— Il est beau. Mais je peux pas m'empêcher de le voir comme un rival.

— Ouais. Ça a toujours été un rival.

Je soupire.

— J'aurais aucune chance si tu choisissais d'aller avec lui.

Son front et son petit nez se froncent.

— Hein ?

— C'est un rival. Il est beau et drôle et intelligent, je grogne.

— Mais... Quoi ? Si je choisissais d'aller avec lui ? Ça veut dire quoi ?

— Je sais pas. T'es attiré par les mecs. T'as bien dû être attiré par lui nan ?

Il se met à rire.

— Oh, ça oui, sa main caresse mon ventre. Enfin, toi aussi, j'opine.

— Mais pourquoi tu lui as pas demandé à lui alors ? T'as jamais essayé ?

— Il a su pendant un moment que j'étais plus ou moins amoureux de lui, il sourit, sûrement en y repensant.

— Je me disais que c'était pas possible autrement, je souffle.

J'ai le cœur qui se serre, violent.

Lui il acquiesce et frotte son nez contre ma peau.

— Il a pas voulu ? Pourquoi ?

— Pas voulu quoi ?

— Être avec toi. T'étais, t'es, enfin, amoureux de lui.

— Il a pas accroché avec les mecs. Il a essayé, mais son truc c'est les filles. C'est pas grave. C'est mon pote, c'est mon frère, il sourit et bouge encore son nez sur ma peau.

— T'as pas de regrets ? Tu l'aimes encore ?

Il secoue la tête et embrasse mon torse une fois de plus.

— Non.

— Ok...

— Qu'est-ce qu'il y a Willy ?

Sa tête se relève et je sens qu'il me fixe.

— Rien. C'est, je m'en doutais. Il a essayé. Il a essayé comment ?

— Il est sorti avec un gars, pas longtemps.

— Ah. Mais il savait que tu l'aimais.

— Nan, je pense pas. C'était y a un moment.

— T'as jamais pensé à lui dire ?

— Il a compris après. Je suis pas vraiment discret, je l'étais pas. Je l'admirais, il rit encore.

— Je comprends pourquoi.

Il hoche la tête et son pied passe par-dessus le mien pour finir entre mes jambes.

— Alors... Ouais. T'es plus amoureux de lui t'as dit.

— Non, non. Je sais pas si je l'ai vraiment été.

— Okay. D'accord.

Sa main continue ses allées et venues sur mon ventre.

— Dors, je chuchote en l'attrapant pour l'entremêler à la mienne sans la déplacer.

— Y a quelque chose ? il me murmure en bougeant son pouce sur moi.

— Je suis jaloux.

— De Méphisto ? Tout le monde l'est.

— Ouais, je grogne.

— Il faut pas. Je le suis aussi. T'as pas de raison.

— Toi ? C'est ton meilleur ami, je ris.

— Et ça m'empêche d'être jaloux ?

— Je sais pas. C'est bizarre. Pourquoi t'es jaloux ? Parce qu'il est beau ?

— Beau. Intelligent. Original. Il t'a plu tout de suite, il lâche encore un petit rire et referme plus son corps contre moi.

— Vrai, je ris. (Il y a un silence). Tu m'as plu encore plus, je chuchote.

— Faux. Je t'ai pas plu au premier regard comme lui. Tu l'as dévoré.

— Parce qu'il était vraiment beau. Mais pour toi c'était différent. Peut-être que c'était pas au premier regard, mais j'ai tout de suite aimé ta façon d'être. (Thomas hausse les épaules). Et qui voudrait être avec un mec comme lui ? Ce serait trop dangereux ! Je ris.

— Ouais. Moi c'est moins risqué.

— Nan ! Arrête un peu, je grommelle. Toi c'est ce qu'il me faut. Et moi c'est ce qu'il te faut. Non ?

— Mh. Dormons, il ferme les yeux.

— Je... Je suis content d'être avec toi, Thomas, je murmure. Tu me fais revivre.

— Je suis content aussi.

Son pouce reprend quelques secondes sur mon ventre puis s'arrête à nouveau.

Peu après, je m'endors.

***

On a pas été réveillés de la nuit, si bien que quand j'ouvre les yeux, il fait déjà vachement jour dans la tente. Mon brun est coincé dans le creux de mon bras pour se cacher du soleil et semble encore dans ceux de Morphée.

Il est... Ouais je vais arrêter de me répéter, vous avez compris quoi.

— Hey. Tommy, je murmure en embrassant ses cheveux. (Lui il grogne avec mécontentement et tourne sa tête de l'autre côté). Petit gars... Je souris, caressant son épaule de mon bras. Dormir avec lui c'est trop bien...

— Lâche moi, il râle.

— Eh. Nan. Jamais, je grogne. (Il m'a vexé. Il répond plus et frotte seulement sa joue sur son support pour se réinstaller). Debout la belle au bois dormant ! On doit aller voir ton Dieu grec, tu te souviens ?

— Plus envie.

— Pourquoi ? T'adores aller le voir ! Thomas ! Allez, quand tu seras réveillé t'auras méga hâte.

— Pas pour que tu veuilles le manger et que tu sois jaloux. Il saura jamais qu'on avait prévu de passer.

— Le... Manger ? Tommy, Méphisto est pas une tranche de cheesecake. Je parie qu'il ressemble en vrai à ces gâteaux magnifiques mais hyper écœurants et beaucoup trop sucrés, tu vois le genre ? Pas bons du tout. J'ai pas envie de goûter, ok ? (Il grogne, se tortille et répond pas). Et je serai pas jaloux, j'aurai aucune raison de l'être parce que je vais me coller à toi, te rouler des pelles et hyper marquer mon territoire.

— Cool, il souffle, toujours dos à moi.

— Allez... Chéri... Toi t'es un cupcake ok ? Super mignon et vraiment bon.

— À la banane ? Ou la noisette ?

— Chocolat banane. Avec des éclats de noisette si tu veux.

— Tout ce que t'aimes, il résume.

— Exactement. (Je vois la tête de Thomas bouger pour acquiescer, sans apercevoir plus que ses cheveux). Ce qui compte c'est les ingrédients. T'as les ingrédients les plus délicieux du monde. Et j'ai pas tout goûté encore...

— Si si. 'déjà tout gouté.

— Nop, je souffle. Lève-toi, qu'on aille voir Méphisto.

Il se tourne et ancre ses yeux dans les miens.

— Si je te dis que t'as déjà tout gouté.

— Nan.

Son sourcil se lève.

— Et pourquoi ?

— Pourquoi quoi ?

— Pourquoi tu dis non, il fronce les sourcils, comme perdu dans la conversation.

— J'ai pas goûté ton joli petit cul encore, je hausse les épaules. (Là, il se retourne d'un coup, un peu plus loin, dos à moi et replié en chien de fusil). Eh ! J'ai pas dit que j'allais le faire maintenant ! Calme-toi... Je vais pas te sauter dessus Tommy ! Je reviens contre lui.

— Tais-toi. Idiot. Laisse-moi dormir encore.

— Nan, je colle un bisou sur sa joue.

Il l'essuie tout de suite.

— Quoi, je te dégoûte ? Je m'offusque. (Il mériterait une fessée. Je lèche sa joue et il s'éloigne en cours de route pour l'essuyer encore, avec la couverture en boule à ses côtés cette fois.) Ça c'était le côté éclats de noisettes, je détaille. Tommy, tu fais la gueule ? Je demande en me collant encore à lui. (Mon brun

grogne pour me répondre). Pourquoi tu boudes, padawan ? Je demande à son oreille, la tête sur son épaule.

— Pas eu bisou.

— Donne-moi tes lèvres alors. (Il tourne le visage vers moi, le corps appuyé sur le mien, et je l'embrasse lentement. J'ai les lèvres un peu sèches, mais lui ne bouge pas d'un poil, ni pour les humidifier ni pour me répondre). Thomas, je gronde contre lui.

Je mords sa lèvre et la tire à moi. Aussitôt, un gémissement sort de sa bouche, et ça m'électrise. Je lâche sa lèvre et l'embrasse de nouveau, me glissant entre elles. Il a la tête un peu penchée en arrière, sa main sur ma hanche. Je le retourne complètement sur le dos et je monte sur lui sans le lâcher. Ses dix doigts se posent sur ma peau.

J'aime les sentir sur moi. Je remonte un peu son t-shirt, à califourchon sur lui, et je lâche pas sa bouche délicieuse. Il répond enfin à mes baisers. Je savais qu'il pourrait pas résister trop longtemps. Il marque aucune opposition, il me laisse jouer avec lui en mouvant ses lèvres avec entrain. Je me frotte un peu à lui inconsciemment, mes mains remontent encore jusqu'à ses clavicules qu'elles câlinent.

— Mh, mh ! il fait contre ma bouche en essayant de s'éloigner. Eh, tu, mh ! j'ai repris ses lèvres et ça l'a fait taire.

Mes doigts ont encore trouvé un bouton, ils s'appliquent dessus, et je suis toujours fasciné par la réactivité de mon brun qui se tend sous moi. J'aime l'exciter et voir comme il monte vite. C'est trop bien.

— Arrête, arrête de sourire, il fait un peu difficilement en voyant mon air, le dos cambré et la tête rejetée.

— Pourquoi ? Faut sourire quand on est heureux... Je murmure en donnant un petit coup de bassin.

Il retient un bruit, entre le grognement et le gémissement, et serre ses mains sur ma cuisse et sur la couverture. Ma main libre descend à son caleçon et se pose sur la bosse, je me mords la lèvre.

Il bouge un peu instinctivement, ses yeux papillonnent mais se rouvrent pas. Je souris d'autant plus, et je laisse mes lèvres taquiner son cou, et je lèche ensuite lentement son téton. Il réagit par des petits sons échappés, comme les autres fois.

Je redescends encore, mon corps suit, j'arrive finalement sur ses jambes, et mon visage pile au bon endroit. J'embrasse lentement ses hanches, son aine et tout ce qui m'est accessible.

Il se dandine lascivement, tire son cou et mord sa lèvre.

— T'as envie, ouais ? Je murmure en le regardant.

Il lance doucement ses hanches vers le haut, l'air de me montrer à quel point il a envie, et je souris encore. J'attrape son bas et le fais descendre sur ses jambes, avec son aide, il relève les fesses, il a l'air tellement pressé. Je redécouvre son corps, encore, encore, j'adore... Il a l'air bon. Je le lèche sur sa longueur, comme on ferait avec une glace, comme pour le goûter. Tout son corps se tend, et j'ai l'impression que même sa respiration s'arrête l'espace d'un instant. Mon petit brun me déçoit jamais quand il s'agit de réagir à mes caresses. Je pose mes dents, avec douceur, les laissant traîner sans jamais appuyer, et je remonte jusqu'à le prendre dans ma bouche. Il lâche un petit cri et son poing se ferme contre sa hanche. Je le relâche, reste juste au-dessus, et je le regarde, j'observe.

Ses traits changent presque tout de suite et il remonte son visage en contractant les abdos. Il me scrute à son tour l'air de demander pourquoi je fais plus rien. Position idéale. Je peux bien le voir là. Je le lâche pas des yeux et je sors la langue, pour lécher juste le bout.

Ses lèvres se pincent mais son regard me quitte pas.

J'halète un peu, c'est dur de garder l'esprit clair avec ce que je vois. Je redescends et le prends entièrement encore une fois, l'observant toujours. J'aime qu'il me regarde.

Il couine tout doucement lorsque je l'enserre totalement, et je vois qu'il peine à garder les yeux ouverts.

Ouais, continue de me regarder, je pense. Moi aussi je ferme les miens parfois. Une de mes mains descend à mon caleçon et je commence à me toucher, ça calme un peu la tension que j'ai dans tout le corps. Je commence de vrais vas et viens sur lui, mon autre main est sur ses bourses.

Lorsque je suis descendu et remonté plusieurs fois, je lui jette un nouveau regard et je le vois mordre sa lèvre si fort que je me demande comment elle résiste. Ses hanches poussent tout doucement vers moi parfois, sans forcer, juste par réflexe.

J'y vais avec plus de détermination, je veux le faire jouir, et vite, et bien. J'essaie de le regarder, j'y arrive pas toujours, parfois je ferme les yeux et je gémis contre lui, je suis hyper tendu moi aussi.

— Peux, peux pas retenir... ! il essaye de me dire en se recouchant, le corps tendu comme un arc.

J'ai pas vraiment le temps de me reculer que je reçois le premier jet, je m'écarte pour le reste, embrassant son aine, me sentant venir aussi. Je ferme les yeux et je jouis dans ma main, haletant. J'ai son goût sur mes lèvres, et c'est bizarre, c'est un truc que j'ai jamais fait.

— P-pardon... il murmure de son côté, encore trop embrumé par son plaisir.

Je réponds pas, je peux pas répondre, pas là, je suis encore, qu'il attende juste un peu... Je lèche mes lèvres, curieux. C'est pas si mal en fait. C'est salé. Je l'entends haleter pendant mes réflexions. Je finis par retrouver un semblant de force et me hisser à côté de lui. Il a pas réouvert ses yeux, ni arrêté de mordiller ses lèvres, et ses joues sont vraiment rouges, même plus que d'habitude.

Je sais qu'il est gêné pour ce qui s'est passé. Je pose mes doigts propres sur sa joue pour la faire tourner un peu vers moi. J'ose pas l'embrasser, mais je pose quand même un baiser sur sa joue.

Il me sourit faiblement et ses yeux me transmettent à nouveau ses excuses.

— Trop dur de me retenir comme toi, il dit d'une petite voix. J'ai cru que j'allais craquer au moins trois fois avant toi, hier.

— C'est normal, je souris. Moi j'ai un self control de fou pour ces trucs-là, je rigole.

Il me regarde, un peu admiratif.

— Je suis désolé... il chuchote encore, la main venant câliner mon cou.

— Ça va. C'était juste... Surprenant, je rigole. (Il hoche la tête en fermant les yeux). C'est la première fois. Pour moi. Alors juste c'est... Étrange. Faut que je m'y fasse. Mais c'est bien moins pire que je pensais.

— T'inquiète pas. J'arriverai à me contrôler avant que tu aies besoin de t'y faire, me murmure Thomas en me câlinant encore le cou, sa deuxième main arrivant à ma taille pour faire pareil.

— Je veux bien essayer avec toi. Enfin pas tout le temps, ni tout le long tu vois ? Mais je veux bien essayer jusqu'au bout. Si t'as envie. Ça me dit. Ça me plaît de me dire que c'est un truc nouveau qu'avec toi.

Il rouvre ses yeux directement au fond des miens et leur intensité m'impressionne.

— On verra... il fait tout bas avant de s'avancer et de poser ses lèvres sur les miennes avec douceur, sans trop appuyer. Je souris un peu, à moi de jouer les timides maintenant...

— Okay. Comme tu voudras, je murmure en me blottissant contre lui.

— Tu as fait bien trop d'autres choses pour qu'on ait quelque chose à nous, coquin, il murmure et je sens le sourire dans sa voix. Sa main caresse mon dos lentement.

— Ça je l'avais pas fait. T'es mon premier, juré, je ris doucement.

— Tu l'avais pas fait parce que t'en avais pas envie, et je t'ai plus ou moins forcé alors... sa main se resserre sur ma peau. J'aurais dû te rencontrer un peu plus tôt. Juste, quelques mecs avant. Ou alors avant Kyle ? Tu avais déjà tout fait avec Kyle ? il réalise.

— J'avais couché avec Kyle. Ouais j'ai fait pas mal de trucs avec lui.

— J'avais aucune chance alors.

— Aucune chance de quoi ? Je découvre pleins de trucs avec toi, je murmure.

— Aucune chance d'avoir quelque chose de sexuel à nous. Tu découvres rien pour ça. Saint Will.

— Eh ! Je viens de découvrir un truc ! Et je découvre le fait de penser à toi, je pensais qu'à moi en matière de sexe avant. Et je découvre tout ce qui est... Couple. C'était pas ça avec Kyle tu sais bien. (Il hoche la tête et ses yeux se ferment à nouveau). C'est pas suffisant ? T'aurais, tu me dis que t'aurais besoin de quelqu'un pour qui c'est aussi la première fois ? J'hésite.

— 'besoin de toi, il murmure d'une voix très basse sans ouvrir les yeux.

Ma respiration s'accélère un peu, je ressens du chaud dans tout mon corps et mon ventre. Je souris sans m'en rendre compte et je me serre contre lui. Il a besoin de moi. Je me niche contre son cou.

— Moi aussi, je murmure.

Sa main se faufile le long de mon corps et vient agripper ma fesse pour me pousser à monter un peu sur lui, ce que je fais, et je me retrouve à nouveau à califourchon, mais le haut du corps couché contre lui cette fois. Il rouvre les yeux, rougit instantanément puis se met à rire.

— On va pas avoir assez d'habits de rechange !

— Shopping ! Je m'écrie.

— Une laverie serait mieux. Tous tes caleçons vont être... il fait des gestes vers nos corps qui se touchent pour montrer ce qu'il veut dire.

— Ouais. On trouvera une laverie à Edimbourg. La petite voix de la raison a parlé, je l'embrasse légèrement et il sourit contre mes lèvres. T'as sali tous mes caleçons. T'as pas honte ?

— Un peu, il pose encore sa bouche sur la mienne. Mais c'est pas vraiment ma faute...

— J'aime bien que ce soit la mienne, je souris. (Il me regarde avec une mine interrogative). On y va ? Je me sens motivé. Rien de mieux que le sexe matinal pour bien démarrer la journée.

— Nan. On dort.

— Mais t'es un vrai paresseux !

Je me lève et sors de la tente. Je lui balance juste mon caleçon et je me retrouve à poil dehors. Il fait un peu froid quand même.

— Eh ! Berk ! il s'exclame fort d'un coup.

Je me marre.

— Quoi ?

— Ton truc tout sale sur moi ! il râle et je l'entends se redresser.

— Un jour t'aimeras avoir mes trucs sales sur toi, je le nargue.

— Eh ! Ça veut dire quoi ça ?!

Il fait du bruit dans la tente derrière moi.

— Je parie que ça t'excitera à l'avenir ! Je dis d'une voix forte, amusé. (J'aime être tout seul ici). Tu viens ? Je me penche vers l'entrée de la tente.

— T'es tout nu, il grogne en finissant de boutonner son jean, couché sur le sol avec les hanches relevées. J'arrive.

— Okay. Je t'attends, je reste là debout, poings sur les hanches.

Pas longtemps après, ses mains poussent mes jambes et il se relève à l'extérieur. Je me tourne vers lui, goguenard.

— Quoi ? il marmonne en regardant alternativement le paysage, puis mon visage.

— Rien. Je vais emprunter la douche de Méphisto. Ses parents bossent tu penses ?

Il m'observe en plissant les yeux.

— Son père doit pas être là mais sa mère travaille pas pendant les vacances.

— Okay. Alors je vais peut-être pas emprunter sa douche, je rigole. On sortira, ça te va ? En plus sa mère a pas l'air commode...

— Pff. N'importe quoi, elle est super gentille. On ira se doucher.

— Ouais. Tu sais que les parents... J'hésite.

— Quoi, les parents ?

— Ils m'aiment pas, je boude.

— Pourquoi ils t'aimeraient pas ?

— Je sais pas. Ils aiment pas mon look, mes piercings, mes tatouages, ma sexualité, ma moto, enfin ils trouvent toujours un truc qui amplifie les autres.

Il a l'air de réfléchir, puis hausse les épaules.

— Ils verront pas tes tatouages, Méphisto a eu une moto, et t'as vu son look à lui ? C'est ok.

— Pourquoi vous étiez inquiets qu'elle soit debout la dernière fois ? Je demande quand même, méfiant.

— Pourquoi t'es parti comme un voleur ? il réplique.

— Parce que vous m'avez fichu la trouille et que j'aime pas rencontrer des parents de bon matin...

Thomas roule des yeux.

— C'est ok je te dis. Et tu pues trop pour pas prendre de douche.

— Idiot. Tu pues aussi, je grogne en donnant un coup d'épaule.

— Non. Je sens super bon, il se retourne avec un air snob. D'ailleurs, je me suis essuyé avec ton caleçon.

— Alors tu sens forcément bon, je confirme.

— Il est encore plus sale.

— J'en mettrai pas, ç'pas grave, je hausse les épaules.

— Tu restes à poil ? il tourne son visage et un œil vers moi.

— Nan, je mets un pantalon, quand même, je me marre. (Je retourne dans la tente pour chercher mes trucs. J'enfile mon jean, mon t-shirt, ma veste). On finit de tout préparer et on y va !

— Tu finis de préparer et on y va, il répète.

— Tu m'étonnes. Hyde le retour.

J'embrasse ses lèvres et je file de nouveau dans la tente. En dix minutes elle est vidée et pliée.

— Bisou ! me réclame mon brun en me regardant faire à quelques pas.

J'approche et je le tire à moi d'un coup. Je l'embrasse.

Il sourit contre mes lèvres puis arrête le baiser pour me murmurer que j'ai une belle marque, juste là, en appuyant sur le bas de mon cou ; puis il reprend ma bouche plus fermement.

Je souris, j'entoure sa taille fine avec facilité. Alors comme ça il m'a fait une marque... Je le lâche finalement.

— À charge de revanche, chéri !

Il me sourit de toutes ses dents.

— Je sais. J'ai fait ça hier soir. Et t’as dit que tu montrerais ta propriété. J'attends ta revanche !

— Ouais. Tu vas rien comprendre, je grogne en mettant les dernières affaires dans les top cases. Mets ton casque et monte, on a de la route.

— Une heure et demi, non ? il me dit avant de passer son casque et fermer sa veste en jeans.

Il fait chaud aujourd'hui, sa grosse veste de moto est rangée.

— Une heure et demi si je vais vite. Mais deux heures parce que j'ai promis à ta maman de respecter les limitations.

— Quel bel homme, il rit en s'agrippant fort à moi.

Je ris et on part rapidement. On discute pendant le trajet et il me guide une fois en ville.

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