9 - Logan

14 minutes de lecture

Bordel, c’était quoi ce truc ? Je gravis les marches quatre à quatre pour m’éloigner au plus vite de cette fille. Ce simple frôlement vient de m'envoyer une décharge électrique dans tout le corps. Je secoue la main pour chasser la sensation de picotement qui reste après ce léger contact.

Si j'avais su que c’était elle derrière la porte, je ne serais pas descendu lui ouvrir, encore moins dans cette tenue.

Quand j'ai entendu frapper, je sortais à peine de la douche. J'ai cru que ma sœur avait oublié ses clés ou qu'un pote venait me voir. La tête encore à moitié dans le coltard, je n'ai même pas cherché plus loin. J'aurais pu jeter un œil par la fenêtre de ma chambre pour connaitre l’identité de mon visiteur, mais non, comme un con, j’ai foncé vers la porte. Et bien sûr , j'ai ouvert sans même regarder par le judas.

En la voyant lorgner à plusieurs reprises sur mon torse et mon dos, mon cœur s'est emballé.

J'ai vraiment un sérieux problème là ! Hors de question que je me laisse avoir encore une fois par son joli minois et son beau petit cul qui ferait se damner n'importe quel mec.

La main sur la poignée de ma chambre, je secoue la tête pour chasser les images de son corps divinement sculpté de mon esprit. Je ne dois pas oublier pour quelles raisons je la déteste. Elle s'est bien foutue de moi, en allumant tous les mecs du bahut, pour tenter de se les taper ensuite.

Mais, putain, qu'elle est belle quand ses joues s'empourprent et qu'elle me sourit timidement !

À peine dans mon antre, je me jette sur mon smartphone. La première chose à faire pour me sortir de ce piège est d'envoyer un message à ma frangine, afin qu'elle rapplique au plus vite. Et elle a intérêt de se magner si elle ne veut pas que je lui saute à la gorge ce soir.

Logan : Ta pote est là, j'en fais quoi ?

La réponse est instantanée.

Debbie : Si tu l'emmerdes, je te jure que je rapporte aux parents ce que tu lui fais subir.

Un sourire narquois se dessine sur mes lèvres, avant que je lui réponde à mon tour.

Logan : Ça te ferait trop plaisir, sale petite morveuse. Mais t’inquiète, ce n'est pas prêt d’arriver. Sauf si tu ne te magnes pas de rentrer. J'ai aucune envie de rester seul avec cette pouffiasse. Pas envie qu'elle me saute dessus.

Quoique… j'imagine un très court instant la douceur de ses lèvres au contact des miennes.

Putain, mais qu’est-ce qu'il m'arrive ?

Depuis que ce mec est arrivé au bahut, je ne suis plus moi-même. Je ne supporte pas de les voir trainer ensemble, je m'invente un millier de scénarios pour essayer de la faire revenir vers moi et à présent j'imagine ma bouche contre la sienne. J'ai vraiment un foutu problème. Il faut que ça cesse !

T'es un gros taré, Baldwin ?

Merci de me le rappeler, saleté de conscience.

Je la déteste, point barre !

Mon portable vibre une nouvelle fois, me ramenant à la réalité.

Debbie : Je suis avec maman. Elle est au courant que Lucy m'attend. Elle te charge de t'occuper d'elle. Je devrais être là dans une heure.

Putain, une heure ! Je vais devenir fou.

Logan : Hors de question de rester autant de temps seul avec elle. T'as dix minutes ou je te tue quand tu rentres.

Logan : Et je ne plaisante pas.

Debbie : Lucy ne te sautera pas dessus, pauvre con. Mais t'es sûr toi de pouvoir te retenir ? Après tout, elle est super jolie, bien plus que toutes les pétasses avec lesquelles tu couches.

De quoi je me mêle ? Elle me gonfle !

Logan : Va te faire voir, sœurette.

Debbie : Toi aussi, mon grand frère adoré.

Pas possible d'avoir une telle poisse, fichu karma !

Et si j'appelais Chris ? On pourrait s’amuser un peu avec Lucy durant cette heure. Je suis sûr que ce con viendrait, il est toujours le premier à plonger dans mes plans foireux. Je tapote l’écran de mon smartphone, hésitant plusieurs secondes, avant de laisser tomber. Si ma mère l'apprend, elle va me tuer, autant abandonner cette foutue idée et jouer à l’hôte parfait. Après tout, ce n'est qu'une heure. Ça ne va pas me tuer.

J'enfile à la hâte le premier t-shirt qui me tombe sous la main, puis redescend dans le salon. Lucy n'a pas bougé d'un millimètre depuis mon départ. Elle est sagement assise à l'endroit même où je l'ai laissé. Quand elle se retourne dans ma direction, elle fixe un moment l’imprimé sur mon t-shirt, avant de sourire.

Mon cœur, ce traître, s'emballe. Des images fugaces d'un passé qui me paraissait révolu s'imprime dans ma tête. Je l’entends à nouveau me dire qu'elle est amoureuse de moi, après la même déclaration de ma part.

Putain, qu’est-ce que tu me fais, Lucy ?

— Tu préférais peut-être sans ? lancé-je pour la déstabiliser, mon regard ancré au sien.

En voyant ses joues s’empourprer, je ne peux qu’être satisfait du résultat. Elle détourne la tête, gênée.

Baldwin : 1 – Calaan : 0

Quand je crois qu'elle va rester dans sa position, sans plus bouger, ni parler comme au bahut, je suis surpris de la voir se retourner vers moi et fixer à nouveau mon t-shirt.

Putain, qu’est-ce qu'elle a avec cette fringue ?

—Tu n'avais aucun autre t-shirt pour mettre celui que Deb et moi t'avons offert pour tes seize ans ?

Bordel, cette fois, elle vient de marquer un point. J’étais tellement pressé de redescendre, que je ne me suis même pas rendu compte de ce que je foutais sur moi. Mon problème devient de plus en plus sérieux. Si Chris s'en rend compte, je suis dans la merde.

En attendant, Calaan : 1 - Baldwin : 1. Balle au centre.

Quel con !

Et d'ailleurs d’où lui vient cette assurance en ma présence ? Je suis certain que c'est la faute de son chien de garde. Si ce bouffon pouvait sortir de sa vie, ça m'arrangerait bien.

Pour le coup, c'est moi qui suis déstabilisé et pour la première fois en un peu plus d'un an, je ferme ma grande gueule.

Pour ne pas me sentir plus con, je me rends dans la cuisine, récupère une canette dans le frigo, avant de me décider de la rejoindre sur le canapé. Afin de la rendre mal à l'aise, je m'affale au milieu et étend mes bras des deux côtés du dossier.

Lucy se recule jusqu’à buter contre l'accoudoir. Ses yeux sur ses mains, elle triture ses doigts, signe de nervosité chez elle. D'aussi loin que je me souvienne, elle a toujours fait ça dès que quelque chose la perturbe. Et là, pour le coup, c'est moi qui la dérange. Satisfait, un sourire narquois se dessine sur mes lèvres.

— Que t'a dit ta sœur ? me demande-t-elle, après plusieurs longues secondes de silence.

— De m'occuper de toi.

Mon ton ironique ne lui échappe pas. Une légère grimace déforme ses traits recouverts d'une tonne de peinture.

Putain, que j'aimerais qu'elle enlève ce maquillage vulgaire, afin de pouvoir revoir, ne serait-ce qu'une fois, son doux visage au naturel !

Ressaisis-toi, Baldwin ! Tu divagues là.

— Elle sera là d'ici une heure.

Ma réponse ne semble pas lui plaire. Ses lèvres pincées, elle hoche juste la tête. N'ayant rien à ajouter ni l'un, ni l'autre, un silence de plomb vient nous entourer.

Plutôt que de rester dans cette ambiance un peu trop lourde à mon goût, je me lève, attrape les télécommandes posées sur le meuble télé avant de l'allumer. Sans même m'en rendre compte, je balance une série qu'on avait l'habitude de regarder ensemble avant que je me mette à la détester.

— Je n'ai pas vu un épisode depuis… enfin, tu sais, depuis la dernière fois que…

— Depuis quand ? lui demandé-je en portant mon regard sur elle.

— Le dernier épisode que j'ai vu, c’était ici avec toi, m'avoue-t-elle, sans même tourner la tête vers moi, comme si elle avait honte de cette révélation.

Je ne comprends pas, elle adorait cette série. Comment a-t-elle pu rester plus d'une année sans même visionner un seul épisode ? Mon regard sur elle se fait plus pesant, pour tenter de la forcer à m'en dévoiler un peu plus. Comme rien ne vient, je finis par lui poser la question qui me brûle les lèvres.

— Pourquoi ?

Elle hausse les épaules.

— Laisse tomber ce que je viens de dire.

Je la connais assez, pour savoir que si elle a décidé de ne pas parler, il est inutile d’insister. En un an, elle n'a pas pu changer tant que ça.

Sauf de s’envoyer en l'air avec tous les mecs qui la croisent !

J'ai envie de me jeter de la fenêtre des combles, juste pour faire taire cette foutue voix.

— Dans ce cas, on pourrait reprendre sur le premier épisode que tu n'as pas vu.

Pour ma part, je les ai tous regardés, mais ça ne me dérange pas de les revoir. J'adore cette série également. On avait tellement de point commun avant qu'elle me prenne pour un con.

Tandis que les images défilent à l’écran, elle ne peut s’empêcher de commenter. Un doux sourire s’étire sur mes lèvres en la voyant si enthousiaste et je ne peux détacher mon regard d’elle. Elle ressemble tellement à celle dont je suis tombé amoureux. Elle est si belle, si innocente quand elle s'extasie ainsi. J'ai l'impression de retrouver ma meilleure amie, la seule qui a réussi à faire battre mon cœur beaucoup trop rapidement.

Quand elle finit par se rendre compte, de mes prunelles sur elle, elle tourne la tête vers moi en fronçant les sourcils.

— Pourquoi tu me regardes comme ça ?

— J’ai des yeux, c'est fait pour, non ?

Face à sa grimace, j’éclate de rire. Vexée, elle replonge dans la télé. Même lorsque l’épisode se termine, elle continue à fixer l’écran, comme si me demander de mettre le suivant lui était devenu trop difficile.

J'attends patiemment qu'elle me dise ce dont elle a envie.

Un coup d'œil sur ma montre m’annonce que Deb devrait rentrer d'ici vingt minutes. Lucy n'aura pas le temps d'en regarder un deuxième, sauf si ma frangine accepte de la laisser finir. De toute façon, je ne sais même pas ce qu'elles ont prévu de faire le reste de l’après-midi. Au fond de moi, j’aimerai qu'elle reste encore un peu.

Je chasse aussitôt cette pensée en secouant la tête, qu'elle m’a fait perdre pendant plus de quarante minutes. Et dire que lorsqu'elle est arrivée, je suis monté me changer pour qu'elle cesse de baver sur moi. Là, c'est moi le clébard qui tire la langue et bave partout.

Il faut vraiment que je me ressaisisse avant de faire une connerie, que je risque de regretter amèrement.

— Ma sœur rentre dans vingt minutes. On n'aura pas le temps de regarder un autre épisode. Tu veux jouer un peu ? lui demandé-je en attrapant les manettes de ma PS4.

Je suis vraiment sérieux là de lui demander de jouer avec moi, comme au bon vieux temps ?

Elle me regarde, incrédule. Elle ne doit pas comprendre à quoi je joue avec elle. En même temps, elle n'est pas la seule, puisque je ne parviens pas à m'expliquer moi-même mon attitude. Ma raison me pousse à la détester, alors que mon pouls pulse beaucoup plus rapidement en sa présence.

Je deviens dingue. Elle a dû me jeter un sort lorsqu'elle elle a franchi le seuil de la porte d’entrée, ce n'est pas possible autrement. Je me masse le front pour tenter de me reprendre, mais, au moment où elle m'effleure en s'emparant d'une des manettes, c’est peine perdu.

— Je suis sûre que je vais te battre, ricane-t-elle.

Putain, les mêmes mots qu'avant. Le pire, c'est qu'elle sait qu'elle n'a aucune chance contre moi.

— Ça m’étonnerait. T'as jamais réussi à me le faire, souris-je, taquin.

— Normal, moi je ne triche pas.

—T’insinue quoi ? Que moi, je triche ?

D'un simple mouvement de tête, elle confirme mes propos, un sourire espiègle sur les lèvres. Elle n'est pas croyable. Je n'ai jamais triché en jouant et elle le sait.

Mais peux-tu en dire autant sur ce que tu ressens pour elle ?

Devant cette question lancée par ma conscience, je me raidis. Ce n'est pas parce que mon cœur bat plus vite en la voyant sourire que ça signifie quoi que ce soit.

Durant une vingtaine de minutes, nous jouons comme deux gosses à mon jeu préféré. Chaque fois que je marque des points, elle s’énerve, prétextant que j'ai encore triché. J'ai toujours adoré la voir s’emporter et cette fois n’échappe pas à la règle. Peu importe ses vêtements, peu importe le pot de peinture qu'elle a mis sur son visage, je retrouve la fille avec laquelle je me suis amusé durant des années. C'est la Lucy que j'ai toujours connu qui se tient à mes côtés.

Alors que je suis prêt à la battre, une nouvelle fois, ma frangine débarque et se jette sur sa copine comme une véritable furie. Elle la serre dans ses bras un moment, durant lequel je rêve d’être à sa place.

Je dois encore être bourré après la soirée d'hier soir, pour réagir comme ça. Pas possible autrement. Je me répète en boucle, tel un mantra, que je la déteste, qu'elle n'est rien d'autre qu'une allumeuse qui s'est tapée tous les mecs de la ville.

Pendant qu'elles sont dans la chambre de Deb, je balance le mode solo de mon jeu et me défoule sur ma console. Faut que je me la sorte de la tête. Je n'ai pas envie de replonger un an en arrière.

— Logan ! m'appelle ma frangine alors que je suis en train d’exploser mon adversaire.

—Fais pas chier, Deb. Je suis en train de jouer là.

— Tu peux jeter un coup d'œil par là ?

— Putain, tu vas m'emmerder encore longtemps ? lui lancé-je en me retournant à la vitesse de la lumière.

Quand mes yeux se posent sur Lucy, vêtue d’un slim qui la moule à la perfection et d'un petit pull rouge qui met en valeur ses sublimes yeux, je bave comme un crétin. Ses cheveux détachés et son maquillage léger la rende sublime. Elle est encore plus belle que la dernière fois que je l'ai vu ainsi. À cet instant, elle me fait un tel effet que mon membre se met au garde-à-vous. Si ma frangine le remarque, je suis mort. Cette conne ira le répéter à tout le bahut et ma popularité va prendre un sacré coup. Je n'imagine même pas la tête des gars s'ils apprennent ça. Putain, je suis bon pour me faire chambrer jusqu’à la fin de l’année.

— Comment tu la trouves ?

— Ben, c'est Lucy, réponds-je avec un haussement d’épaule.

La colère traverse le regard de ma sœur, pourtant c'est la déception dans celui de sa copine qui retient mon attention. Après cette heure passée juste elle et moi, à retrouver cette complicité qui m'a tant manqué, la voir souffrir par ma faute me fait mal.

— Tu sais quoi ? On va aller demander à Killian. Je suis certain que lui saura apprécier à sa juste valeur, lance ma sœur à sa pote.

Deb me jette un regard noir, avant d’entraîner Lucy une nouvelle fois à l’étage.

Quel con ! Je vais me faire griller par son chien de garde, parce que je n'ai pas été fichu de lui dire à quel point elle était belle.

Et si tu lui dis, tu vas encore te laisser duper par son joli minois !

Bordel, elle va se la fermer cette foutue conscience !

Lorsqu'elles redescendent, je les entends parler de ce connard. Voir Lucy sourire en évoquant son nom me blesse. Des serres emprisonnent mon cœur. Je ne sais même pas comment réagir face à cette douleur.

Ce n'est qu'en remarquant son sac sur le canapé que je réalise que j'ai une chance de me rattraper.

— Lucy ! l'interpellé-je alors qu’elle s’apprête à franchir la porte d’entrée, à la suite de ma frangine.

Le regard qu'elle me lance en se retournant me déstabilise.

— Quoi, Logan ? me demande-t-elle sur un ton tranchant.

— T’as oublié ton sac, réponds-je en tentant de prendre sur moi, pour ne pas lui montrer l'effet qu'elle a sur mon cœur.

Alors qu'elle avance dans ma direction pour récupérer son bien, je me lève pour le lui rapporter. Au moment où je le lui tends, nos doigts se frôlent à nouveau. Ma peau s’électrise sous son contact. Mon regard absorbe le sien tandis que mes lèvres s’étirent dans un sourire en coin. Perturbée, elle détourne les yeux la première.

— Merci, me lance-t-elle simplement, avant de reprendre le chemin de la sortie.

Elle s’apprête à franchir la porte quand je me rends compte que je n'ai toujours pas été capable de lui dire à quel point je la trouve jolie.

— Lucy !

Elle fait volte-face, un sourcil haussé en signe d'agacement.

— J’ai encore oublié un truc ?

— Tu…

Putain, pourquoi c'est aussi dur de lui dire qu'elle me plaît ?

Parce que t'as la trouille, bouffon !

— Je quoi, Logan ?

— Tu…

Je réagis comme un puceau, incapable de dire à la fille qui lui plaît à quel point, elle est belle.

— Si t'as rien à me dire, je vais rejoindre Deb. Elle m'attend.

Je la suis des yeux un moment, avant de me souvenir qu’elle va aller retrouver son chien de garde. Il faut vraiment que je réagisse.

— Tu sors avec lui ? lui demandé-je alors qu'elle se trouve sur le perron.

Putain, mais qu’est-ce qu'il me prend de sortir une telle question ? Je devais juste lui dire qu'elle était super mignonne dans cette tenue, pas me mêler de sa vie privée.

—Pardon ? s’étrangle-t-elle. En quoi ça te regarde ?

— Ce type n'est pas quelqu'un de bien pour toi. Tu devrais arrêter de traîner avec lui.

— Ah, parce que toi t'es mieux peut-être ? En tout cas, lui ne me traite pas comme si j'allais tapiner tous les soirs.

Je ferme les yeux devant cette vérité, qui me foudroie. Elle a juste raison. Mais merde, savoir qu'elle sort avec lui me fait mal.

— Je ne sors pas avec lui, si ça peut te rassurer.

Mon cœur s'emballe, heureux, d'apprendre qu'au final, ce n'est pas le cas.

— Pas encore, du moins, mais je pense que je vais accepter sa demande.

Sur ce, elle me plante comme si de rien n’était. À jouer avec le feu pendant plus d'une année, je viens de me brûler les ailes. Comment ai-je pu croire qu'elle m’écouterait après tout ce que je lui ai fait subir ?

Je glisse la main dans mes cheveux, tout en reculant sans la perdre des yeux. En relevant la tête, j’aperçois Deb, juste derrière elle. Son regard, aussi noir que les ténèbres, finit de m'achever. Elle a dû tout entendre.

Je ne comprends pas ce qu’il m'arrive. Je déteste Lucy et pourtant, je rêve de lui courir après, de me mettre à genou devant elle, pour la supplier de ne pas sortir avec ce gars.

Si ce type a le malheur de poser ses lèvres sur celles de Lucy, je vais lui exploser la tête ! Peu importe, leur réaction par la suite, je ne veux juste pas les voir ensemble.

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