Chapitre 5

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Le lendemain, Arya se réveilla aux aurores, au son mélodieux des cascades d'Imladris et aux chants des oiseaux. Elle fut d'abord quelque peu décontenancée ne reconnaissant pas la chambre où elle avait l'habitude de passer ses nuits. Mais peu à peu, les souvenirs de la veille affluèrent dans sa tête, lui rappelant où elle était et pourquoi.

La Soleil, astre du jour aux rayons d'or, n'étant pas encore levé, la jeune elfe se dépêcha de se préparer afin d'atteindre un petit promontoire, qu'elle avait repérer en arrivant à la belle cité elfique, d'où elle pourrait admirer le ciel au moment où celui-ci se colorait et où la nature s'éveille.

Fine et légère telle une ombre, elle passa inconnue des gardes qui "gardaient" la demeure du seigneur Elrond. Ayant un excellent sens d'orientation et une excellente mémoire elle ne se perdit point dans les grands jardins et atteint son but juste à temps.

De délicats rayons commençaient à percer qui les nuages se coloraient peu à peu de couleurs matinales. Quelques touches de oranges, puis de rose et de violet, la dernière fille de Celebrian et d'Elrond observait la grande toile qu'était le ciel se peindre de toutes parts quand, tout d'un coup, elle fit son apparition. Immense, flambante, la Soleil parut à l'horizon et commença à s'élever éveillant tout ce qui se trouve sur Arda. Ses faisceaux éclatants réchauffèrent l'air qui s'était refroidit sous la lueur pâle et vague de la Lune car les nuits à Imladris étaient plus fraîches qu'en Lórien. Arya profita quelques temps de la douce caresse du vent matinal et des rayons de l'astre des jours avant de retourner à la demeure de son père afin de ne pas inquiéter ses habitants.

Elle passa par les jardins, prenant plus de temps afin d'admirer la beauté de la nature autour d'elle qui était bien différente de celle des lieux où elle avait grandit. Pas de grands mallornes aux feuilles d'or mais de nombreux brethils, neldoreths et multiples autres arbres aux feuilles vertes (Oh ! Verte feuille ! Salut Legolas !). Il y avait également de nombreux buissons aux baies colorées et de splendides fleurs qui s'épanouissaient dans l'herbe fraîche. L'ensemble était très beau, calme et paisible tout comme cette cité. 

"-Bonjour, dit une voix douce la sortant de sa contemplation.
Elle se retourna pour faire face à un vieil semi-homme confortablement assis sur un banc, s'amusant à produire des anneaux de fumée, après avoir tirés de longues bouffées de sa pipe.

Un semi-homme à Imladris ! s'étonna Arya. D'après les récits de Gandalf, il n'y avait qu'un seul Hobbit qui avait séjourné à Imladris... Et celui qui se trouvait en face d'elle devait avoir l'âge que ce Hobbit avait... Serait-ce lui ?

Pour en obtenir la réponse sans se ridiculiser par son ignorance, elle répliqua l'une des nombreuses phrases philosophiques de Gandalf, étant à peu près sûr que l'ancien magicien gris l'ait déjà dite au Hobbit qui avait accompagné la compagnie de Thorin :

- Qu'entendez vous par là ? Me souhaitez vous le bonjour ou constatez vous que c'est une bonne journée, que je le veuille ou non, ou encore que c'est une journée où il faut être bon ?

Le Hobbit pouffa doucement et dit avec un sourire que la jeune elfe lui rendit.

- Voici sans doutes une amie de Gandalf ! Et bien, tout cela à la fois, je suppose.

- Mr Bilbo Baggins, répondit-elle certaine de son identité, c'est un honneur de pouvoir enfin vous rencontrer.

- Moi de même My lady. À qui ai-je l'honneur ?

- Arya Cálë, répliqua-t-elle en tendant la main vers le Hobbit.

- Oh ! Oh ! s'exclama ce dernier en sautant sur ses pids avec une remarquable agilité pour un semi-homme de cet âge et en battant des mains comme un enfant devant ses cadeaux, vous êtes la jeune elfe dont tout le monde parle ! La dernière fille du Seigneur Elrond ! Est-ce vrai que vous avez vécu au près de la Dame de la Lumière ? demanda-t-il avec enthousiasme.

Les nouvelles vont vites dites donc, pensa Arya avec exaspération bien qu'amusée par le comportement enfantin de Bilbo. Même pas là depuis un jour que tous connaissent mon existence !

- Vous êtes bien renseigné maître Baggins, répondit poliment l'elleth avec un tendre sourire, toutes vos paroles à mon sujet ne sont que vérités.

- Tout bon conteur se doit d'écouter les rumeurs.

- Vous êtes conteur ? s'intéressera Arya en marchant en direction de la demeure côte à côte avec le Hobbit.

- Tout à fait ! J'ai même écrit un livre mais, ayant terminé d'y narrer mon aventure, je l'ai offert à mon jeune Frodo pour qu'il y conte ses propres histoires. dit fièrement Bilbo
Avant qu' Arya ne put dire quoique ce soit, le Hobbit se lança dans un discourt sur ce certain Frodo. L'elleth l'écoutait attentivement et découvrit à travers ses paroles le jeune Hobbit auquel Bilbo était si attaché.

Lorsqu'il eut finit, elle posa enfin la question qui était pendue à ses lèvres.

- Et, dîtes-moi Mr Bilbo, quel est le sujet de votre belle histoire ?

- Il s'agit de mon aventure vers la montagne solitaire et le merveilleux royaume d'Erebor ! De ma rencontre avec le terrible Sm... Oh ! s'interrompit le vieil semi-homme, le second petit déjeuner est prêt ! Dépêchons-nous d'aller manger ! finit-il en courant presque à la table chargée de victuailles elfiques.

Arya leva les yeux au ciel. Ah les Hobbits ! Elle qui espérait découvrir ou plutôt redécouvrir une belle histoire d'aventure ! La nourriture lui avait coupé ľ herbe sous le pied. Et quelle était donc cette histoire de second petit déjeuner ? D'ailleurs, elle n'avait rien avalé depuis la veille et tous ces bons plats lui mettaient l'eau à la bouche. Elle allait se diriger vers la table quand une voix l'interrompit dans son élan :

- Ma Dame ?

C'était la voix de Lindir, si ses souvenirs étaient bons.

- Oui ?

- Mon seigneur Elrond souhaiterait s'entretenir avec vous. Et... s'il-vous plaît, évitez de disparaître ainsi sans laisser de traces. Vous nous avez causés une sacré frayeur, lui annonça le sage elfe de sa douce voix tout en réprimant un frisson.

- Excusez-moi Lindir, je ne souhaitais point vous inquiéter. J'étais simplement venue prendre l'air et admirer Imladris. Tant de beauté m'a fait perdre la notion du temps et ma rencontre avec Maître Baggins n'a pas arrangé les choses. Qui aurait pu croire que tant de récits se cachaient dans ce semi-homme ! Arya n'avait pas précisé qu'elle était allée jusqu'au promontoire observer le lever de la Soleil. Nul besoin d'inquiéter l'elfe.

- Vous avez tout à fait raison ma dame. La cîté d'Imladris est un lieu paisible que l'on ne se lasse d'admirer, répondit le conseiller d'Elrond, rassuré. Veuillez me suivre, s'il-vous-plaît, Dame Arya. Il ne faudrait pas faire patienter votre père trop longtemps.

Et bien, un repas venait à nouveau de lui filer sous le nez.

Elle suivit Lindir jusqu'au bureau de son père. Il avait l'air gentil mais bien sensible, le bras droit du seigneur Elrond ! La veille, ses frères lui avaient parlé de lui comme un parfait compagnon de jeux. Elle se dit qu'avec leur comportement taquin, ils avaient dut lui en faire de toutes les couleurs ! Le pauvre !
En discutant avec lui, elle découvrit que c'était un elfe charmant, sensible à la poésie, à la musique et à toutes autres formes d'arts. Il était également très calme et une grande douceur se dégageait de lui.

Arrivée devant le bureau de son père, Arya prit une grande inspiration pour se donner courage. Lindir lui sourit et tous deux pénétrèrent dans le bureau du possesseur de Vilya après avoir reçu son autorisation.

Que lui voulait-il ?

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