Chapitre 4

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PDV d' Elrond

Ma douce enfant pénétra dans la salle en ouvrant de grands yeux remplis d'étonnement et ď admiration. J'en profitai pour l'observer avec plus d'attention que jamais.
Elle avait la grâce et la beauté de sa mère et de leurs ancêtres mais également quelque chose que je ne saurais définir qui provenait à coup sûr de mes aïeux.

J'entendais mes fils, plus Elrohir qu'Ellandan, murmurer à toute vitesse.

"- Ellandan ! Ellandan !

- Oui ?

- As-tu vu ce qu'elle porte autour du cou ?"

Aux paroles d'Elrohir, je porta mon regard à son cou et découvrit le collier qui avait valu son départ. Un dragon finement ciselé entourant une splendide pierre de lune. Le symbole de son immortalité mais pas que...

Je sentis mes pensées divaguer vers la visite de la Dame Galadriel juste après la naissance ď Arya et me repris en main.

Elrond ! Vis l'instant présent et non pas dans le passé ! Célèbre son retour au lieu de te remémorer son départ !

Je me levai vers ma petite dernière, qui détaillait émerveillée la pièce dans laquelle elle se trouvait, et la conduisit auprès de ses frères.

- Arya, mon enfant, je vous présente vos deux frères aînés, Elrohir et Ellandan.

- Enchantée de faire votre connaissance mes seigneurs dit-elle avec une révérence.

Elen síla lumenn' omentielvo ("une étoile brille sur l'heure de notre rencontre" en elfique).

- Mae Govannen Arya (bienvenue/bonjour en elfique), répondirent en cœur mes deux fils d'une voix niaise et avec un sourire espiègle que leur sœur leur rendit. Je levai les yeux au ciel agacé par leur comportement.

Nous nous installâmes au son de harpes jouées par nos fabuleux musiciens autour d'une table chargée de mets dignes de ma cité.

Elrohir et Ellandan, qui avaient abandonné leur injuste rancune envers Arya et retrouvé leur malice et joie de vivre habituelle, curieux de connaître la vie de leur sœur à la Lórien, ne cessaient d'interroger cette dernière qui répondait à toutes leurs interrogations avec un enthousiasme débordant et une sagesse étonnante. Ah ! Elle avait acquis ceci de la mère de mon épouse. Cette dernière avait donc participé à son éducation comme promis. Très bien.

Elle nous fit de magnifiques description débordantes de poésie et d'amour pour les lieux qui ont eu la chance de la voir grandir, nous raconta de nombreuses anecdotes et multiples banalités sur la forêt aux arbres d'or qui prenaient un sens nouveau, merveilleux à travers ses mots. Nous buvions tous ses paroles et certains poussaient parfois des exclamations d'admiration.
Elle narra son enfance et quand elle en vint à son éducation et à son goût pour la lecture, les sciences, la géographie et l'histoire de la Terre du Milieu, mes fils se lancèrent des regards désespérés et ne purent s'empêcher de l'interrompre par leurs lamentations.

- Par les Valars ! Une mini Arwen ! Ellandan, notre pire cauchemard est de retour !

- Oui, Elrohir. Nous voilà, nous deux, frères incultes mais au courage sans faille et à la manie des armes inégalables entou...

- Tu as oublié et d'une beauté extraordinaire, fit remarquer son jumeau en le coupant net.

- Oui, surtout pour moi, répliqua l'autre en tirant la langue d'une manière affreusement puérile. entourés de deux sœurs au savoir immense qui nous rend ridicule face aux autres seigneurs mais puissant face à l'ennemi.

- Tant que ľ on ne doit pas étudier pour essayer de se rapprocher de leur niveau ça me convient ! N'est ce pas père ?

Gêné, je décidai de les couper et de redevenir maître de la situation.

- Ellandan ! Elrohir ! Vous...

Je fus coupé par un grand éclat de rire. Il provenait d'Arya qui, à ma grande surprise, semblait fort amusé par ses frères et non insultée de faire parti de la famille de ces deux imbéciles.

- Mes frères, vous êtes bien modeste ma foi ! prononça-t-elle entre deux rires cristallins. Sachez que j'ai également reçu un enseignementde qualité sur le maniement de l'arc, de l'épée et des dagues jumelles. Il m'a été fournit par mes amis Haldir et Gandalf en personne qui, eux-même, me considèrent comme une excellente guerrière. Ainsi, prenez garde. Je pourrais bien briller plus que vous deux réunis et auprès des seigneurs et du peuple, et face à face avec l'ennemi, finit-elle avec un grand sourire, preuve qu'elle était entré dans leur petit jeu.

- Très bien Arya Cálë, demain, à 14h50 précise, vous affronterez chacun d'entre nous sur le terrain d'entraînement. Nous pourront ainsi constaté qui se bat le mieux. Alors, acceptez-vous ce petit duel ou souhaitez-vous cous défilez de peur de perdre votre honneur ? proposa ľ un de mes fils, un sourire victorieux collé aux lèvres et en tendant la main vers sa sœur.

- Challenge accepté ! répliqua cette dernière en lui serrant la main. Apprêtez-vous à subir votre plus grande défaite !

Très bien tout ça ! Même pas un jour qu'elle est arrivée et elle est déjà défiée en duel par ses frères. Que rêver de mieux comme accueil ! Mais je reconnais volontier que les trois là s'entendaient déjà à merveille ce qui me rassurait. Il ne manquait plus qu' Arwen. Justement j'entendis ma dernière prendre une voix timide que je ne connaissait pas et demander avec une grande douceur comme si elle avait peur de nous blesser :

- Excusez moi d' aborder ce sujet mais... où se trouve la belle Arwen Undómiel ? J'en ai entendu le plus grand bien de la part de la Dame Lórien et ouït qu'elle faisait partie de la famille du Seigneur d' Imladris.

- Tout ce que vous dîtes est vrai ma fille, déclarai-je d'un ton que je m'efforçais de rendre posé. Votre sœur a épousé le Roi Aragorn, fils de Arathorn.

- L' héritier d'Isildur ?

- Lui-même, et ma douce Arwen se trouve désormais reine du Gondor. Vous la rencontrerez au cours d'une visite de sa part, conclue-je d'une voix ferme et un peu sèche. Elle dut comprendre que c' était un sujet que je ne souhaitais voir aborder car elle se garda bien d'en souffler un autre mot bien que sa curiosité dut être grande. J'espèrai ne pas l'avoir blessée...
Il faudrait d'ailleurs l'instruire à tous ce qu'il s'est déroulé durant la guerre de l'anneau car son ignorance à ce sujet ne peut plus lui être bénéfique.

Nous finîmes notre repas dans une ambiance conviviale quoiqu'un peu plus tendue qu' au début.

Nous prîmes ensuite congé les uns des autres. Ma fille alla se reposer pour la nuit tout comme ses frères et je retournai trier ma paperasse avec l'aide de Lindir, de nombreuses interrogations en tête.

Galadriel lui en avait-elle parlé ? Arya savait-elle ?

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