Chapitre 3

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(Pov d'Elladan)

Nous venions d'éliminer un groupe de derniers Uruk-hai et mon père, mon frère, moi et nos fidèles compagnons d'armes revenions dans notre belle demeure. En entrant, nous vîmes une jeune elfe, très belle je dois l'avouer, discutant avec Lindir mais escortée de deux gardes. Nous l'entourâmes et mon père s'addressa à elle. À l'entente de son nom, son regard habituellement sévère changea et il lui intima de le suivre. Mon frère et moi échangâmes un regard, surpris, mais nous allâmes déseller nos chevaux comme si de rien était.

Nous discutions tranquillement avec quelques soldats quand Lindir nous annonça que notre père voulait nous voir. Qu' avions nous ENCORE fait ? Nous suivâmes donc le conseiller de notre père en râlant, sûr que père allait encore nous disputer pour je ne sais quoi. Mais... Suprise ! Quand nous entrâmes dans son bureau, il n'avait pas l'air fâché. Au contraire, il nous invita à nous asseoir d'une voix calme quoique un peu émue. Il nous dit :

- Mes chers fils, durant de nombreuses années je vous ais caché une vérité : vous avez une deuxième petite sœur.

Quoi ? Une deuxième sœur ? Je vous assure que si elle est comme Arwen, je m'en serais passé. Une seule suffit largement, je vous le garantit. Je coula un regard à mon frère qui semblait penser comme moi.

- Mes chers fils, reprit notre ada, je sais que cette nouvelle vous perturbe mais maintenant allez-vous préparer et rejoignez moi à 18h50 dans la grande salle. Je ne tolèrerai aucun retard de votre part et j'exige que vous soyez irréprochable pour renconter et accueillir votre plus jeune sœur.

- Mais père ! s'exclamâmes Elrohir et moi d'une seule voix.

- "Mais" quoi ?

- Pourquoi faire tant de manières... commença mon jumeau

- ...si nous devons simpement accueillir notre sœur, continuai-je

- ... nous risquerions...

- Elrohir..., commença ada, menaçant

-... de la mettre mal à l'aise !? terminai-je avec un grand sourire.

- Elladan ! hurla notre père furieux, vous deux avez de la chance qu' aujourd'hui soit jour de fête car, sinon, je n'aurais pas hésiter à vous punir ! Filez maintenant !

Ah... ce cher ada... Nous lui en faisons voir de toutes les couleurs. Ce n'est pas que nous ne l'aimons pas, non, mais c'est si drôle de voir le "Grand Seigneur Elrond d'Imladris", je cite, perdre ses moyens et sortir de ses gonds ! Malgré tout, nous décidâmes de nous retirer et de nous préparer de peur qu'il changea d'avis et que nous écopiâmes au final d'une punition.

C'est donc de mauvaise grâce que nous regagnâmes nos appartements. Nous devions mettre nos plus beaux habits et être absolment parfaits. Du coup, ces si tendres femmes de chambre nous arrachaient notre splendide chevelure en défaisant les rares noeux qui s'y étaient créés. Je sais que nous sommes beaux et séduisants mais tout de même ! Pas besoin de prendre nos mêches de cheveux comme souvenir ! Nous ne voudrions pas devenir chauve sûrtout moi, le plus beau de nous deux et de tout Imladris !

Rrr... Et dire que nous devions souffrir toute cette torture uniquement pour "Mademoiselle" ! Elle ne nous considérait pas assez dignes dans nos fiers habits de combat pour paraître en sa compagnie ! Cette vaniteuse petite elfe, je la détestais déjà avec toutes ses manières, avant même de l'avoir rencontré. Elle semblait dix fois pire qu' Arwen, ce qui n'est pas peu dire...
Un coup ď œil à mon jumeau me signala qu'il partageait mon avis.
Ainsi, c'était fait... la guerre entre frères et soeur vivant à Imladris était déclarée.

Niark, niark, niark... Elle allait souffrir cette petite. En même temps, se mettre en travers du chemin du grand, beau, fort, séduisant et surtout modeste Ellandan, c'est à dire MOI, et de son fidèle acolyte Elrohir c'était vouloir la mort. En effet, mon frère et moi étions spécialisés dans les farces et attrapes les plus terribles.
Imbattables je vous dis !

C'est donc avec ses réjouissantes perspectives de l'avenir que je me mis en chemin.
Nous allions enfin la rencontrer cette petite peste !

Tout à coup, mon frère brisa l' inhabituel silence qui c'était créer entre nous :

- Comment s'appelle-t-elle ?

- Je ne sais plus... Arcasse-piewen ?

- Ah oui, c'est vrai, je me rappelle, répliqua-t-il espiègle.

C'est sir cette phrase que nous arrivâmes près de notre père qui d'un regard nous intima de nous tenir tranquille et ď accueillir avec bonté et joie notre chère sœur.

Nous venions à peine de nous installer quand les grandes portes s'ouvrirent, dévoilant une resplendissante jeune elfe qui pénètra dans la salle, un sourire divin accroché à ses lèvres...

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