Tant qu'il y aura le parfum des roses

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Il était une fois en Chine antique, un homme très riche, il avait deux filles belles et charmantes Pin et Gwin. Un jour sentant sa mort prochaine, il fit venir ses deux filles et leur confia son testament. Il leurs avait légué une grande  fortune et un jardin de roses dont il leurs fallait en prendre soin.

Le père mort, les deux filles se sentirent seules et sans protection. Un jour  un marchand, qui était jeune homme beau et plaisant, vint demander la main d’une d’entre elles. Cependant ce marchand cupide et malhonnête, n’en voulait qu’à leur richesse.

Pin la fille ainée tomba amoureuse de lui, un jour en passant devant le jardin des roses elle sentit comme si un parfum rafraichissant pénétrait dans son cœur, elle dit :

-         Quel adorable parfum !

Taw Le marchand répondit d’un air mécontent :

-         Je n’aime pas cette odeur.

En vérité ces roses avaient un effet magique : leur parfum donnait la vie à celui qui aime, à condition que cet amour soit vrai.

Les deux filles savaient ce secret, le jardiner était préposé à arroser chaque jour ce jardin.

Les jours passèrent, Gwin ne supportait plus la situation, elle était bien jalouse. Une idée diabolique surgit dans sa tête.

Tôt le matin, elle est allée voir le jardinier :

-         Ces roses me dégoutent, elles m’attirent des soucis. Je  voudrais vous demander de ne plus les irriguer.

-         Maitresse, je suis un être fidèle, je ne pourrais désobéir au désir de votre père.

-         Très bien, dans ce cas, suivez-moi.

Otman L’infortuné ne pouvait que lui obéir.

Elle l’enferma afin qu’il ne puisse s’échapper.

Les deux fils du jardinier Mahmud et Abbas avaient assisté à la scène en cachette, ils voulaient à tout prix découvrir le secret des roses.

Deux heures plus tard, ils épiaient Gwin et Taw, qui étaient dressés là,  prés du jardin :

-         Mais ou est passée Pin, je ne la vois pas aujourd’hui.

-         Elle est malade.

-         Malade !

-         Oui et il parait que c’est grave.

-         Pourrai-je aller la voir.

-         Non, les médecins l’ont interdit, il parait que sa maladie est contagieuse.

-         Désolé.

-         Je vous invite à une tasse de thé, accepteriez vous.

-         Avec joie.

Mahmud et  Abbas qui les espionnaient, comprirent la chose. Désormais Pin était malade car les roses avaient perdu leur odeur. Elles avaient soif.

-         Je ne vais pas laisser Pin mourir, déclara Mahmud. Je vais irriguer les roses.

-         Frère, laisse ton amour de coté, tu cours un grand danger.

-         N’importe, je vais le faire.

-         Dans ce cas, je viens avec toi.

Les fils du jardinier arrosèrent le jardin sans que quelqu’un  ne s’en aperçoive.

Soudain les roses respirèrent leur parfum, il était fort cette fois. Pin repris connaissance, quitta son lit, descendit les escaliers et pénétra dans la cour.  

à sa grande stupeur, Gwin, ne croyait pas ses yeux.

Taw tomba raide mort sur le cout. Gwin se refugiât dans les bras de sa sœur :

-         Pardonne-moi, ma sœur, pardonne-moi.

L’une dans le bras de l’autre, les frangines ne purent retenir leurs larmes.

Mahmud, Abbas et Otman pleuraient aussi. La scène était triste et douloureuse.

Enfin les amoureux se marièrent : Mahmud avec Pin et Abbas avec Gwin.

Ils étaient heureux à respirer le parfum du bonheur… celui des roses.

 

fin

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