Voilà

Une minute de lecture

Se sentir seul, affamé, dans le froid.

Se sentir désarmé, seul face au désarroi.

Hurler sa haine, sa rage et sa peine.

N'entendre que le lointain écho qui résonne dans les plaines.

Un espoir sans couleurs qui n'a pas de nom,

Une contrée lointaine où le temps est bon.

Sussurer à qui voudra l'entendre que le bonheur n'est pas un idéal.

Le bonheur réside dans le fait de le chercher, de le désirer.

Mais si l'on s'obstine dans sa quête, il nous fait du mal.

Un mal dont on ne peut se défaire, qu'on ne peut négocier.

Aussi, on défie nos envies, faisant fi de nos peurs,

Plongeant ainsi dans la plus grossière de nos erreurs.

La peur est primordiale, et bien que cruelle, sans elle, nous n'avons pas de limites.

Emporté par un ouragan d'orgueil, l'on va bien vite.

On en oublie l'essentiel.

Respirer, regarder le ciel.

Courir, s'arrêter pour mieux revenir sur ses pas.

Toucher du bout des doigts le soleil, accepter les hauts, comme les bas.

Accepter...

L'essentiel, ce qui est enfoui au plus profond de notre être.

L'essentiel, qui s'est enfui au fin fond du bout du monde, semblant presque disparaître.

Tout simplement et sans fioritures,

Dans le plus simple vêtement et sans garniture,

Vivre, avec soi et avec les autres.

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