CHAPITRE 49 : « Shanpaï » « Hoshio »

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CHAPITRE 49 : « Shanpaï » « Hoshio »

« Plusieurs jours après la mise au point avec Florian. »

Hoshio sort de classe visiblement plongé dans ses pensées, ne faisant peu ou prou attention à ce qui l’entoure et c’est comme ça qu’il se prend et il fallait s’y attendre, un gadin mémorable en plein milieu de la cour sous les regards moqueurs de ceux qui en sont témoins.

C’est donc et on le comprend bien avec une mauvaise humeur certaine, qu’il se relève en mitraillant du regard tous ceux qui font manifestement manque de compassion envers lui.

Il se redresse rapidement et repart d’un bon pied en cachant tant que faire se peut le boitillement dû à son genou blessé, ne voulant pas qu’ils en rajoutent en prétextant qu’il se comporte comme une petite fille à chouiner pour un simple bobo.

Ce n’est qu’une fois dans sa chambre qu’il laisse enfin paraître la douleur qu’il ressent, ôtant son pantalon pour ensuite observer l’étendue des dégâts.

Son genou écorché ne saignant déjà plus, il passe par la salle de bains pour le nettoyer et en profiter pour y passer dessus un désinfectant, conscient qu’il n’y a pas vraiment de danger d’infection étant donné la découverte récente de sa nature.

C’est comme ça que le trouve Xiao en entrant à son tour. Bien sûr son premier geste est d’aller voir ce qu’il en est dès qu’il découvre le pantalon au sol avec la tache de salissure bien visible.

- Quelqu’un s’en est pris à toi ?

Hoshio relève la tête, à la fois surpris par sa question et de le trouver devant lui.

- Quelle idée ?? J’ai juste trébuché, il n’y a pas à en faire toute une histoire.
- Pardon de m’inquiéter pour toi !!

Ce qui aurait très bien pu être le commencement d’une dispute sur l'esprit protecteur un peu envahissant de Xiao envers son « petit » chéri, se transforme rapidement en quelque chose de bien plus plaisant aussi bien pour l’un que pour l’autre.

En effet, Xiao vient juste de remarquer la tenue plus que légère du bas du corps d’Hoshio et qui plus est que le sous-vêtement qu’il a mis ce matin-là n’est pas des plus récents avec des élastiques prêts à rendre l’âme qui de ce fait laisse apercevoir des trésors à peine cachés, mais suffisamment mis en évidence pour lui assécher la bouche et en faire rapidement son principal sujet de fixation.

Regard qui n’échappe bien entendu pas à Hoshio qui n’étant pas né de la dernière pluie en comprend la raison, il feint alors de s’occuper de son genou blessé en écartant encore plus ses cuisses et laisse par la même occasion sortir une partie de ses attributs, celle-ci parfaitement reconnaissable par sa double ovalité parfaite.

D’avoir fait ce mouvement somme toute volontaire, l’amène à son tour à oublier la raison de sa présence pour déjà imaginer comment se passeront les prochaines minutes et ce n’est pas le visage devenu soudainement rubicond de Xiao qui arrivera à lui ôter l’idée du crâne.

Sachant que quelque geste qu’il fasse n’en mettra pas plus à la vue de son chéri étant donné que le reste n’est plus en position de montrer sa tête par le bas, il fait celui qui va se relever en s’étalant encore plus les quatre fers en l’air de façon à lui mettre sous le nez quasiment l’intégralité de son entrejambe.

Xiao commence à saliver de belle façon, se gardant bien d’intervenir alors qu’il prend un plaisir certain à mater cette partie anatomique encore plus désirable du fait de l’espèce de voyeurisme qui le lui fait découvrir.

Hoshio l’a bien compris et maintient la position en n’en rajoutant en veux-tu en voilà, jusqu’à ce que lui n’en puisse plus de l’envie qui le prend d’aller vérifier l’état de « tension » et qu’il prenne enfin la parole après ce silence de plusieurs longues minutes.

- Si tu veux continuer à me mater comme ça, il va falloir que je puisse en faire autant de mon côté.

Xiao a alors un sourire qui en dit long.

- Attends-moi là et surtout ne bouge pas !!
- Pas de soucis mais ne tarde pas trop sinon je vais devoir me prendre en main, si tu vois de quoi je parle.
- J’arrive !!

Hoshio a alors un sourire tout en tendresse tandis que son compagnon ne peut le voir, il apprécie tout particulièrement cette complicité qu’ils ont avec cette compréhension quasiment instantanée des envies de l’autre qui sont bien souvent raccord comme encore cette fois-ci.

Après quelques bruits de tiroirs, Xiao réapparaît à sa vue avec un sous-vêtement qui semble dater autant que le sien et vient se placer juste en face de lui en prenant une position similaire à la sienne.

Hoshio peut à son tour se régaler tout à loisir de la vue des parties intimes de son chéri, ces dernières en grande partie dévoilées avec la même impudeur qui lui assèche à son tour la bouche.

Il a bien vu l’état de tension manifeste à l’arrivée de Xiao dans la pièce, il peut encore en apercevoir l’amorce au-dessus des poils bruns de son pubis.

Il change alors de position pour basculer cette fois sur le dos jambes repliées vers son visage, faisant découvrir alors une tout autre vue tout aussi désirable pour Xiao qui sent bien qu’il est temps de passer aux choses sérieuses.

Il se retient malgré tout avec un réel effort de volonté, se contentant de s’approcher à portée de main pour effleurer la zone dans le but de rendre encore plus réceptif son partenaire qui déjà commence à montrer des signes d’impatience par des petits grognements jouissifs ainsi que par des petits gestes saccadés pour l’inciter à s’y mettre sérieusement.

Xiao se rapproche davantage alors que ses deux mains sont maintenant entièrement dans les échancrures du caleçon entourant ses cuisses, caressant de façon plus virile cette partie de l’anatomie parfaite de celui qui dès le premier jour lui a ôté le doute qu’il aurait pu avoir sur son orientation sexuelle.

Hoshio n’en peut réellement plus d’attendre en subissant cette torture sensuelle, alors que sa main droite part directement prendre de façon virile la chose tendue déjà toute humide, sa main gauche arrache presque le sous-vêtement de Xiao.

Un sourire carnassier lui vient quand il amène le gland cramoisi à l’entrée de son intimité et que son regard suppliant fait comprendre à son partenaire qu’il n’est plus temps de s’amuser, mais qu’il doit assouvir son besoin de se sentir lui appartenir corps et âme.

Cette approche virile met Xiao au bord du non-retour, l’excitation tant visuelle que tactile de ces dernières minutes lui a retourné le sang qu’il sent bouillir dans ses veines.

Son gland est maintenant en butée contre l’intimité de son amant quand la main de ce dernier qui le guide toujours le fait entrer avec une lenteur calculée pour ressentir au mieux l’élargissement de sa corolle ainsi que toutes les sensations de plaisir qui l’accompagne.

Xiao quant à lui se retient de donner le coup de reins possessif que son esprit fou de stupre réclame, comprenant bien que l’instant n’appartient pas à assouvir son égoïsme personnel mais bien au plaisir que prend visiblement et avec un accompagnement assez musical son petit ami.

Il peut alors l’admirer, les yeux clos et les lèvres entrouvertes, à savourer de toute évidence l’intromission pour lui exaspérante mais pour Hoshio tout en douceur et qui amène au final son pubis au contact du fessier nerveux de ce dernier, démontrant par ce simple fait qu’il l’a investi au plus loin de ses possibilités viriles.

Les contractions des muscles anaux prennent alors le pas sur le frottement lancinant de l’intromission, faisant se raidir encore plus Xiao qui serre maintenant les dents pour ne pas interrompre la séance par un lâcher prématuré de semence qui, il le sent, laisserait Hoshio sur sa faim de l’orgasme anal qui commence à lui prendre les reins.

Xiao pose sa main sur le torse de son chéri pour que leurs regards convergent et qu’il comprenne qu’il lui faut quelques secondes de répit s’il veut pouvoir profiter encore plus longtemps de l’instant.

Le sourire qu’il reçoit en retour suivi des contractions musclées sur sa hampe, lui fait bien comprendre ce que désire Hoshio et c’est donc en deux trois mouvements énergiques qu’il jouit avec force, voyant les yeux d’Hoshio se révulser sous l’orgasme qui le prend à son tour, alors que ses deux mains lui plaquent les reins contre son corps pour le sentir encore plus profondément en lui.

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