Prêchi-prêcha pour un précis pressé... (Discours 2ème partie)

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Sans doute n'avons-nous pas su depuis un an et demi y apporter une réponse suffisamment rapide et forte. Je prends ma part de cette responsabilité. Il a pu m'arriver de vous donner le sentiment que ce n'était pas mon souci, que j'avais d'autres priorités. Je sais aussi qu'il m'est arrivé de blesser certains d'entre vous par mes propos. Je veux ce soir être très clair avec vous. Si je me suis battu pour bousculer le système politique en place, les habitudes, les hypocrisies, c'est précisément parce que je crois plus que tout dans notre pays et que je l'aime et ma légitimité, je ne la tire d'aucun titre, d'aucun parti, d'aucune coterie ; je ne la tire que de vous, de nul autre.

Ta priorité c'est bien de servir le grand capital, inutile de nous faire croire que tu te préoccupes de la plèbe.
Ta légitimité ? Tu ne la dois qu'à la constitution, et à la peur, et aux chiffres. Et ta grande intelligence manipulatrice. Ce n'est pas une légitimité, c'est une mascarade. Et on en est où de la biosphère, du discours sur l'écologie ?

Nombre d'autres pays traversent ce mal vivre qui est le nôtre mais je crois profondément que nous pouvons trouver une voie pour en sortir tous ensemble. Je le veux pour la France parce que c'est notre vocation au travers de l'Histoire d'ouvrir ainsi des chemins jamais explorés pour nous-mêmes et pour le monde.

Les autres pays sont victimes — comme nous — des mêmes saigneurs.

Notre vocation : Pas mal, la France fille de l' Église. Tu as révisé ton Tabarly illustré ? Vocation signifie qu'il y a un appel, que la France est un pays qui a été appelé, c'est pourquoi tu ne dois pas te confondre avec elle. Et tu n'es pas Jeanne d'Arc. (J'ai du mal à t'imaginer à 70 ans, Monronron de serviette !)

Je le veux pour nous tous Français parce qu'un peuple qui se divise à ce point, qui ne respecte plus ses lois et l'amitié qui doit l’unir est un peuple qui court à sa perte.

La faute à qui ? Le mec qui met quatre semaines pour réagir, il est sourd, aveugle, muet, irresponsable, gardien légitime du silence ? Tu fais des économies de portables, de satellites ?

Je le veux aussi parce que c'est en pressentant cette crise que je me suis présenté à votre suffrage pour réconcilier et entraîner et que je n'ai pas oublié cet engagement et cette nécessité.

Le mec qui dit tout de go : votre suffrage signifie bien qu'il ne se sent pas concerné, non ? Le type vient d'une autre planète — la galaxie Thune — et nous annonce "Eh, les gars, je me présente à votre suffrage, ça le fait ? Votez pour moi, pour notre projeeeeeeeeett ! Hein ? Soyez sympa, je viens de loin (je représente la distance entre la Terre et le cosmos infini), c'est le must, wouaich !

Ah tiens tiens... tu pressentais cette crise... et tu ne l'as pas encouragée par hasard, un peu plus et davantage ? Tu es en marge du quotidien général des Français ? Tu appartiens plus au monde de la banque qu'à celui d'une patrie. Et on en est où de notre biosphère (pas la tienne, tu nous surplombes avec tes snippers sur les toits de Paname), de l'écologie planètaire (tu as des réserves d'air et d'eau dans des bunkers "trumpistes", teutons) ? (Fillon, lui, s'amourache des drônes...)

C’est d'abord l'état d'urgence économique et sociale que je veux décréter aujourd'hui. Nous voulons bâtir une France du mérite, du travail, une France où nos enfants vivront mieux que nous. Cela ne peut se faire que par une meilleure école, des universités, de l'apprentissage et des formations qui apprennent aux plus jeunes et aux moins jeunes ce qu'il faut pour vivre libre et travailler.

A partir de ce paragraphe, changement de ton. Ce n'est plus l'heure de l'apitoiement mais du commandement. Le travail appartient à l'ancien logiciel. M'importe pas le travail : m'importe la liberté de circuler, de cultiver, de créer, de discuter... Oui, la transmission, tu as bien raison. Et ton héritage, de qui tu vas l'obtenir ? Et l'argument émotionnel avec les enfants pris en otage d'un futur terrible... Bouh ! et dire qu'il n'a pas d'enfants issus de sa propre chair... Voir House of Cards.

L’investissement dans la Nation, dans l'école et la formation est inédit et je le confirme.

Totalement inédit puisqu'au moment où il faudrait davantage d'enseignant·e·s, tu recrutes moins !

Nous voulons une France où l'on peut vivre dignement de son travail ? Sur ce point, nous sommes allés trop lentement. Je veux intervenir vite et concrètement sur ce sujet. Je demande au gouvernement et au Parlement de faire le nécessaire afin qu'on puisse vivre mieux de son travail dès le début de l'année prochaine. Le salaire d'un travailleur au SMIC augmentera de 100 euros par mois dès 2019 sans qu'il en coûte un euros de plus pour l'employeur.

Digne ? Oui, mais même sans travail. C'est un droit humain basique. 100 euros : pas chère la dignité, de ton point de vue. Le foutage de gueule, c'est une marque de dignité aussi ? La dignité c'est lié à l'estime de soi, non ? Ou à la reconnaissance des autres ? J'ai personnellement connu des gens dignes parce qu'honnêtes, compatissants, humbles. C'est toi qui n'es pas digne de ces gens. Ta parole est vide, tu as bafoué la confiance qu'on aurait pu te porter. De toute façon, ça ne te préoccupe même pas. Tu n'es pas de cette Terre-là...

Et aussi là : https://www.scribay.com/text/106778055/macron-croc-nique-couac--/chapter/224329

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