Les Sombres Cousins

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Kaël et Ciann furent réveillés par Nínim quelques heures plus tard. Apparemment, les jumeaux étaient accoutumés aux grasses matinées de Ciann.

« Venez déjeuner, tous les deux, leur dit-il. Une finasí attend dans le salon, et il y a deux seigneurs de Dorśa sur le palier. C’est l’attraction de l’immeuble, je vous préviens. Les voisins se croient dans une cathbeanadth : ils sont tous dehors à regarder ! »

Kael se hâta de sortir du lit, alors que Ciann, en enfant gâté, continuait à se prélasser dans les coussins d’un air ensommeillé.

Après avoir fait un brin de toilette et s’être habillé – cette fois, il avait pris une tunique plus simple, mais n’avait pas remis sa combinaison – Kael sortit de la chambre. Il n’y avait nulle trace de sa sœur, ni de son équipage : seule une mince silhouette voilée de noir, tordant ses mains diaphanes l’une dans l’autre, se tenait dans la pièce, debout devant une table couverte de victuailles.

« C’est pour nous, tout ça ? murmura Kael, qui n’en revenait pas.

— Pour le prince de Dorśa, oui, lui répondit son frère. Mais il ne mange quasiment rien. S’il t’y invite, tu pourras manger tout le reste. »

Kael tourna un œil curieux vers Nínim.

« C’est habituel ?

– C’est comme cela chaque matin depuis qu’il est là », lui répondit son frère de façon sibylline, sans rien laisser voir de ce qu’il en pensait.

C’est donc cela, être l’héritier de l’une des Cours principales des Vingt-et-un royaumes, pensa Kael en se rapprochant de la tablée. Mais, lorsqu’il voulut piquer une groseille sur la table, la fynasí siffla, tirant de sa manche une lame de verre aiguë et rouge, menaçante.

« Laisse-le manger, Naïat, fit la voix ferme de Ciann derrière lui. Il s’agit de mon frère. Je veux que tu le serves de la même façon que tu le fais pour moi. »

La créature plia sa silhouette de saule, et, discrètement, rangea son arme sous les yeux ébahis de Kael.

« Qu’est-ce que c’est que ces histoires de chasseurs qui campent devant la porte ? demanda-t-il innocemment en s’asseyant.

— Je ne pense pas qu’ils soient là pour toi, lui répondit Kael. Je crois qu’il s’agit de ces deux ædhellonil qui ont embarqué avec moi, Aedhen et Aodhann Uathna. »

Nínim tourna son visage de statue vers son cadet.

« Non, il s’agit bien de deux seigneurs de Dorśa. Des cousins d’Oncle Lathelennil, plus précisément. Ialiel et Asdruvaël Niśven. Ils sont venus pour emmener Ciann à Ymmaril, dès qu’il sera prêt et aura rassemblé ses affaires. »

Kael tourna son regard vers son frère. Ce dernier faisait comme s’il n’avait rien entendu, enduisant son coimas de confiture de pétales de fleurs. Mais derrière lui, sa queue en lasso s’agitait nerveusement, s’entortillant et s’enroulant sur elle-même comme les spasmes d’agonie d’un serpent.

« Et où est mon équipage ? s’enquit ensuite Kael. Je dois repartir aujourd’hui.

— Ils sont avec Cerin, lui répondit Nínim. Elle les a emmené visiter le Mebd : ils n’ont pas eu trop le temps de le faire, hier. »

Kael baissa les yeux vers l’utilitaire à son poignet. Rapidement, il tapa sur le clavier holographique, en Commun :

Départ dans deux heures. Si vous arrivez au pont avant moi, lancez les moteurs.

Nínim lui jeta un regard de côté, mais il ne dit rien.

« Je comptais aller voir Oncle Lathé, mais ça se fera une autre fois, dit Kael en prenant un autre fruit.

— Oncle Lathé n’est venu ici que pour nous déposer Ciann, lui répondit Nínim du même ton égal. Il est reparti juste après pour Dorśa. »

Lathelennil était venu déposer son fils ici, avant de partir précipitamment à la Cité Noire traiter quelque affaire mystérieuse… ou plaider une cause inconnue. Pourquoi donc n’avait-il pas directement emmené Ciann ? Pourquoi avait-il pris la peine de le déposer ici, dans l’endroit que ses frères et leurs cousins détestaient probablement le plus dans tout le monde ældien ?

De nouveau, Kael observa son petit frère, ce Ciann qu’on traitait comme un paquet à transbahuter d’un endroit de l’univers à l’autre, qu’on se passait de main en main. Et ce, depuis sa naissance.

Il observa les joues pâles, les longs cils noirs et la courbe émouvante de la bouche de son frère. Malgré sa grande taille, ses airs blasés et son corps anguleux, Ciann était, comme lui, un tout jeune perædhel, enthousiaste, avide de découvertes, et aussi, fragile et sensible. Puis Kael pensa à Lathelennil. Il pensa à son regard affamé, à son rictus douloureux, à ses remarques acides. Il pensa à son corps mutilé, couvert de scarifications et autres marques rituelles. Il pensa à son frère, le Roi de la Nuit, qu’on disait enchaîné à son trône de pierre de manière encore plus sévère que ne l’était Edegil à Mebd et dont on ne voyait jamais le visage. Il songea au choix terrible qu’avaient fait les dorśari pour se garder de l’anéantissement. Puis il songea à ce nouveau petit frère, qui avait passé toute son enfance loin d’eux, dans les temples de grenat et les rites de sang des Sœurs du Rouge, servit par des esclaves muettes, au visage voilé de noir.

Kael prit sa décision. Il se hâta de finir de manger, puis il se leva.

« Bon, je vais préparer mes affaires. »

Nínim hocha la tête.

« Je viens avec toi, fit Ciann en lui emboîtant le pas. Il y a des choses que je voudrais te donner : tu es bien trop mal habillé.

— J’ai dit aux cousins que vous seriez prêts au moment où les oiseaux partent picorer dans l’arbre voisin, leur dit-il. C’est à dire dans 30 minutes solariennes à peu près. »

Kael hocha la tête. Il avait compris. Et son frère aussi, car après lui avoir jeté un regard entendu, il lui fit un signe de tête de connivence, lui disant, ainsi, son au revoir.

Une fois dans la chambre, tout s’accéléra. D’abord, Ciann, après avoir fourré hâtivement un petit objet en forme de félin noir et une vieille frusque rapiécée dans un piwafwi pourpre, fit mine de vouloir passer par la fenêtre. Kael le rattrapa in extremis par sa queue.

« Attends que je récupère mes affaires, idiot ! souffla-t-il à son frère paniqué. Je te soutiens sur ce coup-là, et Nínim aussi. On va finir d’emballer nos affaires, puis on va sortir par cette fenêtre, et regagner le pont où est amarré mon vaisseau. Ça te va ? »

Le pauvre Ciann hocha la tête. Le coin de sa bouche était encore tâché de confiture de roses.

Kael n’avait pas beaucoup d’affaires à récupérer : comme tout le reste de son équipage, il n’avait débarqué qu’avec les vêtements qu’il portait sur le dos. Un naute vivait sur son navire, et devait se tenir prêt à rembarquer à tout moment. Ciann, lui possédait beaucoup plus de choses, mais il en laissa la grande majorité dans la chambre. En voyant tous les somptueux vêtements qui restaient dans les coffres et les placards, Kael ressentit un pincement de regret.

« Prends la tunique et le piwafwi que tu portais hier soir, lui dit son frère. La ceinture aussi. Je te les donne. Tu étais si beau avec ! »

Kael roula le tout dans sa combinaison, qu’il noua comme il avait si souvent vu la mère de Keita le faire. Puis il indiqua la fenêtre à Ciann.

« Passe d’abord. »

Ciann était manifestement rompu à cet exercice : il descendit le long de l’arbre tête la première et panache derrière, prudent et silencieux. Kael le suivit, non moins habilement : il avait gaiement gambadé dans la forêt toute son enfance, entrainant dans ses jeux fous Keita et Yamfa qui le regardaient défier les lois de la gravité avec envie et admiration.

Une fois parvenu sur la branche la plus basse, Kael leva la tête vers l’escalier et le palier des jumeaux. Les deux « cousins » étaient là, imposants dans leur armure d’un noir total, le piwafwi couleur sang passé sur une épaule à la façon dorśari. Le menton haut, l’air altier, ils écoutaient, les poings sur les hanches, le barde Amryliw leur jouer l’une de ses compositions. Leur yeux de ténèbres liquides, dans lesquels couvait la flamme de l’impatience, en disait long sur ce qu’ils pensaient de sa musique et de la situation.

Même si le vieux barde les occupaient, ce n’était pas le moment de s’attarder.

« Vite, souffla Kael à Ciann. Saute à terre ! »

Ce dernier s’exécuta, et il profita de l’inattention des deux sorśari pour courir s’abriter sous le lierre qui couraient le long du mur opposé, formant angle avec la petite ruelle couverte qui permettait d’accéder à la place. Il n’y avait qu’une seule sortie, et elle n’était pas gardée. Visiblement, personne ne s’attendait à ce que Ciann se rebelle. C’était mal connaître les enfants de Rika Srsen et d’Ar-waën Elaig Silivren !

Kael se hâta de le rejoindre, longeant la fontaine fraîche au centre de la placette. Le soleil était à son zénith et ses rayons tapaient fort. Pas un temps à mettre un dorśari dehors… Même lui, qui était pourtant habitué au soleil de Pangu. Mais celui, iridescent, de la Première Cour de Lumière était vraiment trop fort.

Parvenu sous le refuge temporaire du lierre, Kael se permit un nouveau regard à l’arbre de Nínim et Cerin. Cette fois, les cousins avaient perdu patience. De son poing ganté de noir iridium, l’un d’eux frappait énergiquement à la porte, aussitôt ouverte par Nínim. Il les vit échanger quelques mots, et les deux seigneurs d’Ombre entrèrent.

« C’est le moment, souffla Kael à Ciann. On file ! »

Et ils s’engouffrèrent dans le passage.

Ils franchirent un pont, et plusieurs canaux. Prirent d’autres ruelles. Comme toutes les villes ældiennes, celle-ci était labyrinthique. Kael pesta en songeant que, fut un temps, lui aussi avait été ravi et amusé par ce plan urbain incongru, ces tourelles biscornues, des ruelles ne menant qu’à un arbre solitaire ou une porte dessinée sur un mur.

En sortant du quartier, Kael tomba sur Aradryan, qui l’arrêta au vol.

« Caëlurín ! l’interpella le jeune ædhel, le panache amicalement déroulé et un sac sur l’épaule. Où vas-tu, ami ? Je venais te voir, justement !

— J’ai pas le temps, Aradryan ! lui répondit Kael. Je dois embarquer avec mon frère… Ciann, voici Aradryan, un ami d’enfance. Aradryan, Ciann, mon petit frère. »

L’ædhel le regarda, surprit.

« Ton frère ? Tu en as d’autres que Nínim ?

— J’ai lui, oui. Mais je dois partir… Ciann est poursuivi.

— Poursuivi ? » fit Aradryan avec stupéfaction.

Kael hocha la tête. Ciann, à ses côtés, regardait nerveusement derrière lui.

« Ce sont des dorśari, souffla discrètement Kael à Aradryan. Heureusement, avec leurs livrées intégralement noires, on les repère tout de suite. Mais il faut partir. Ils portent une armure et sont agressifs.

— Ne vaut-il pas prévenir Edegil ? murmura Aradryan, l’air préoccupé. Si des dorśari en armure sont présents ici, sur le Ráith Mebd, alors il s’agit bien d’une violation du pacte de non-agression entre nous et Dorśa…

— Laisse tomber, fit Kael avec un geste impatient. Écoute, j’étais ravi de te retrouver, mais je dois embarquer. Je repasserai sur le Mebd, mais pas tout de suite, d’accord ? Passe le bonjour à ton père de ma part. »

À cette mention, le regard d’Aradryan s’éteignit.

« Justement, Caëlurín. C’est pour cela que je venais te voir. Mon père est parti pour Tyrn-an-nnagh ce matin… Il n’a pas tenu. Il a pris maman avec lui… Et il est parti. »

En voyant la tête de Kael, Ciann s’était rapproché subrepticement. Ses yeux noirs, vifs et curieux, allèrent de son frère au jeune ædhel inconnu.

« Quoi ? Il a emporté ta mère ? Mais… comment ?

— Ce que je veux dire, c’est qu’il a transféré à nouveau son principe subtil dans une argonath. Hier soir. Il est retourné à la Cité des Oubliés à mon insu, avec un apprenti hiérarque peu regardant qui lui devait un service, et il a ramené maman. Puis il a affrété son cair et il est parti… Pour toujours. »

Kael sut alors que si Aradryan avait pu pleurer, il l’aurait fait. Mes rares étaient les leurs qui réussissaient à acquérir cette compétence utile. Chez les ældiens de sang pur, sa demi-sœur Angraema était la seule, à sa connaissance, qui y avait réussi, et ce parce qu’elle avait été élevée par une humaine.

« Il t’a abandonné... », murmura Kael, abasourdi.

Ciann intervint à ce moment-là.

« Il ne l’a pas abandonné, Kael, corrigea-t-il avec son sourire charmeur et rassurant. Il est parti à Tyrn-an-nnagh. Aradryan le retrouvera un jour. Nous nous retrouverons tous là-bas, un jour ! »

Kael lança une oeillade agacée à son frère. Ce n’était pas le moment de proférer des inepties !

« Ne dis pas de bêtises ! Tout le monde sait, y compris un perædhel inculte comme moi, que Tyrn-an-nnagh n’est qu’une métaphore. Si elle existait, on le saurait, quand même ! »

Ciann secoua la tête.

« Non, dit-il avec la patience d’un parent envers un hënnel obtus, car on y est tellement bien que personne ne veut la quitter, une fois qu’on l’a trouvée. C’est comme les Cours d’origine, mais en mille fois mieux. »

Kael frappa sa queue sur son bras, agacé. Les Cours d’origine, qui changeaient de place tous les mille ans !

« Il y a une tapisserie qui représente le départ à Tyrn-an-nnagh chez nous, à Pangu, et qui montre un cair tout seul, sur l’immensité de l’Autremer. Personne à bord, juste une voile blanche… Et en la regardant, tout le monde chez moi verse sa petite larme – pour ceux qui savent pleurer – ou fait une tête de funérailles. T’as qu’à regarder ce pauvre Aradryan : tu crois qu’il a l’air content ? Tyrn-an-nnagh, c’est là où vont les gens qui ont le cœur brisé en deux, qui n’en peuvent plus de se réincarner ou n’ont aucune envie d’attendre dix millions d’années dans une matrice dimensionnelle, et qui, plutôt que de continuer à lutter, préfèrent se cristalliser sur place dans leur navire et laisser leur âme tomber dans le TNSM de Sibalba ! C’est ça, Tyrn-an-nnagh. C’est ce qui reste de ces ‘Cours des origines’ perdues : un trou noir super massif d’où on ne revient pas. »

Kael avait parlé avec passion et fougue, énervé qu’il était par les rêves stupides et désuets qui, croyait-il, empoisonnaient son peuple, et l’empêchaient de s’unir pour bouter pour de bon l’Abîme hors de la galaxie.

« Oui, je comprends ce que tu veux dire, fit Ciann avec un sourire plus large qui montra ses longues canines blanches. Mais c’est parce que cette tapisserie appartenait à notre grand-père Śimrod, à qui, justement, le départ à Tyrn-an-nnagh a été refusé.

— Et pourquoi te qualifies-tu de ‘perædhel inculte’, Caëlurín ? fit Aradryan, dont la tristesse avait été détournée par l’intervention de Ciann. Tu es tellement cultivé et intelligent, au contraire ! Moi, je trouve tes théories très novatrices et intéressantes. Petit, déjà, tu étais ainsi, courageux et aventureux, trouvant toujours de nouveaux jeux auxquels personne n’avait pensé. »

Ciann, qui avait écouté cette description glorieuse de son frère, hocha la tête. Il souriait, satisfait d’avoir un tel frère dont tout le monde vantait la beauté, l’intelligence et l’originalité, et semblait avoir complètement oublié la menace de l’épée des deux dorśari vêtus de noir qui lui pendait au-dessus de la tête.

Kael les regarda, songeant à quel points ces ældiens innocents étaient démunis et niais lorsque leur attention obsessionnelle et fantasque n’était pas focalisée sur les voies de l’art ou de la guerre. Les ældiens sont un peuple de guerriers et d’artistes, lui avait un jour dit Círdan, l’ædhel le plus analytique et pragmatique qu’il n’avait jamais rencontré. Il est symptomatique de cela que les filidhean, la seule faction à nous représenter dans toute notre unité, soient justement les deux. Des guerriers et des artistes, aptes à manier la matière par le biais des configurations… Mais des scientifiques et des philosophes, sûrement pas. À dire vrai, aux yeux de Kael, lorsque les ældiens n’étaient pas occupés à massacrer avec art, à s’amuser ou à produire de belles choses, ils paraissaient parfaitement stupides, tournant en rond les bras ballants d’un air béat en regardant le ciel.

« Je suis venu te demander la permission d’embarquer sur ton cair, déclama alors Aradryan d’une voix dramatique et sérieuse. Je n’ai plus de famille qui me retient ici, et j’ai envie d’explorer la galaxie, moi aussi. De voir les colonies barbares, de vivre des aventures. Tout seul, je n’aurais pas osé, mais avec un meneur aussi charismatique que toi, mon ami, j’irais n’importe où ! »

Le sourire de Ciann s’élargit à l’écoute de cette annonce, et il contempla son frère, l’adoration se lisant dans ses yeux noirs. Kael secoua la tête, perdu.

« C’est exactement ce que j’ai pensé lorsque j’ai entendu parler de Caël, fit Ciann. Lorsqu’on m’a dit qu’il avait fait décoller un vaisseau construit de ses mains, tout seul, en pleine nuit, embarquant ses fidèles amis humains, pour aller affronter les dangers de l’espace profond pour le seul bénéfice de sa légende personnelle, livrant des combats épiques contre des fantômes damnés, des ædhil renégats et des morts-vivants sur des exo-planètes hostiles… J’ai su que je voulais en être. Moi qui n’avait jamais osé m’enfuir d’Urdaban ! Et quand je l’ai vu apparaître dans mon salon, glorieux comme Anwë, personnification du feu originel ! Je n’ai jamais été aussi fier de ma famille. »

Ils se trompent de perædhel, ce n’est pas possible, pensa-t-il, à la fois ravi de se sentir aussi considéré et catastrophé à l’idée de les décevoir dans un futur proche. Car il y avait bien un jour où ils allaient se rendre compte de ce qu’il était vraiment. C’était même inévitable.

Mais le temps filait. Bientôt, et si ce n’était pas déjà fait, les deux sicaires de Dorśa allaient comprendre où Ciann était parti et se lancer à leur poursuite. C’était déjà bien étonnant qu’ils ne les aient pas déjà rejoints, avec toutes ces palabres. Aussi accepta-t-il d’embarquer Aradryan, et, pressant ses deux nouvelles recrues, il se hâta vers la zone d’embarquement.

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