Ames soeurs

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 Quoi de plus beau qu'une immense complicitée entre une soeur et son petit frère? Pour moi il n'y a rien qui puisse égaler cet amour. Il était mon âme soeur. Non pas comme vous le pensez mais nos âmes étaient liées par des liens indestructible. On se ressemblait. On était passionnés par des choses qu'on partageait. Chaque moment passés ensemble était comme une nouvelle aventure, un nouveau voyage.

 Je m'était découvert depuis toute jeune une passion pour la musique. Autant chanter que jouer d'un instrument me fascinait et encore plus quand c'était avec Théodore. Lorsque je chantais pour lui je me faisait tout un scénario dans ma tête.

  Je suis sur scène avec des milliers de spectacteurs. Et là, juste au premier rang, Théodore. Mon petit frère, le seul qui sans savoir parler me soutenait dans tout ce que je faisais. Tout au long de ma chanson je ne le lache pas des yeux. Il est là, me regarde et me sourit comme si j'étais une de ses plus grande fierté. Une fois la chanson terminée, il se lève et m'applaudit aussi fort qu'il le peut et m'envoi des centaines de baisers. Ou encore quand je jouais du piano, je le prenait sur mes genoux et on jouez ensemble, c'était du grand n'importe quoi mais dans ma tête je nous voyait tous les deux sur une scène gigantesque, nos doigts qui caressent les touches d'un magnifique piano et deux jury qui nous observent les larmes aux yeux.

Vous me prendrez peut-être pour une folle mais c'est ce que je ressentais en présence de mon frère. Et c'est pas fini.

Je suis aussi une mordue de la lecture. Je pouvais passer des heures à lui raconter des histoires. Alors parfois, quand il avait besoin de calme ou quand il devait aller dormir, je lisais pour lui. Il avait dans ces moments là, une certaine façon de me regarder. Ses yeux remplis d'étoiles, brillaient de milles feux. Ces instants étaient magiques.

 Je voulais absolument profiter de chaque seconde passées à ses côtés car mon père nous avait dit dès sa naissance, que malgrès qu'il ai survécu les vingt-quatre heure qui on suivis sa naissance, il pouvait nous quitter à tous instant. J'avais refusé catégoriquement de penser à cette possibilité. je voulais voir mon petit frère vivre une vie de pacha. Je l'imaginais courir, sauter, rire, crier. Ce que fait un enfant lambda. alors je me donnais à fond pour li donner une vie normal, remplie d'amour et de bonheur.

 Vous ai-je déjà parler de son sourire? Il avait des petites joues "d'écureuil" disais-je qui nous donnaient une forte d'envie de les embrasser. Un sourire magnifique. Quand il souriait je n'arrivais pas à retenir le mien. Voyez-vous ? Une relation comme la notre n'existait nul part ailleurs. Je nous considérait comme duo à part. Quand nous étions ensembles c'est tout un monde féérique qui se créait tout autour de nous. Il est même arrivé qu'on me demande si j'étais sa mère! Les commentaires de ce genre me donnait le sourire car cela voulais tout simplement dire que notre relation fusionnelle se voyait même de l'extérieur. Je me disait qu'une relation comme celle là, je ne la vivrait avec personne d'autre que lui. Comme quoi même avec une mère différente on peut tout à fait avoir une grande complicitée.

  Le temps continuait de passer. Et moi je continuais de grandir. Ma mère était venue s'installer près de chez nous. J'étais partie habiter chez elles pour milles et unes raisons trop longues à exliquer. Elle avait renconter un homme, Yann. Il est entré dans nos vie comme le messi car ma mère avait eu une vie infernale avec son ex-conjoint avec qui elle avait eu de merveilleux enfants que j'aime tout autant que mes autres frères et soeurs. Je les ai rencontrés tardivement mais rien ne change. Ils sont aussi ma famille.

 Plus tard ma petite soeur Julia m'a demandé d'être sa marraine. Ce fut un moment magique. Vous vous doutez bien que j'ai accepter, et de bon coeur. Lorenzo était un peu plus réservé du fait que nous nous connaissions depuis peu mais il s'est très vite attaché. Je suis sa soeur tout de même!

Je continuais d'aller voir Théodore les jours ou je le pouvais. Je le gardais parfois quand papa devait partir ou avait des choses à faire. Enfin, Yann et maman se sont mis ensemble. C'était un homme en or je l'adorais. Ils on finalement décidé de s'installer ensemble vers Toulouse car la famille de mon beau-père était la bas. Je les ai suivis. Ce qui à mis un froid dans la relation enntre mon père et moi. Ca m'a fait beaucoup de mal car mon père avit une place très spéciale. Mais je devais faire ma vie, je grandissait. Il voulais, je penses, tous simplement pas voir son petit oiseaux s'envoler et quitter le nid. Mais c'était ainsi. Je ne voyais presque plus Théodore. C'était très dur. La distance était grande et j'avais peur que notre complicité ne soit plus la même. Je pouvais le voir de en temps car il venait sur Toulouse pour l'aider à bouger. Ils faisait tout un tas d'exercices avec une sorte de ballon géant. Je trouvais ça très amusant et lui aussi apparemment.

Entre-temps j'avais fait la connaissance des parents de mon beau père qui n'avaient pas de petits enfants. Alors vous pensez ce fut un grand bonheur pour eux. Julia, Lorenzo et moi étions très attachés à eux. Nous les appellions même "papi et mamie".

 Les fêtes de noel étaient passées nous avons tous été gâtés. Nous étions le trente et un Décembre. Quelques heures plus tard l'année deux mille dix-huit allait toucher sa fin et deux mille dix-neuf était près à commencer. La matinée c'était bien passé. Une valse de joie remplissait la maison de papi et mamie. Maman et Yann étaient partis faire les courses et nous, étions restés pour tenir compagnie à mamie. Mon téléphone se mit à sonner. C'était Alec. Il avaiit l'air tout affolé au téléphone. " Alika? Faut que tu revienne à la maison papa est en train de péter un plombs je sais plus quoi faire je crois qu'il se passe quelque chose avec Théodore!

- Attend Alec. Calme toi. Il est où Théodore ?

- A l'hôpital avec Félicia.

- Passe moi papa.

- Il veut pas me parler je peux rien faire.

- Bon, j'appelle Félicia je te rappelle d'accord? Et essaye de ta calmer."

J'ai raccroché le téléphone et tout un tas de questions se boousculaient dans ma tête. Que ce passait t-il? Pourquoi mon père était-il en train de péter un câble? J'étais perdue. J'ai alors appeler Félicia. Personne ne répondais. J'essayais d'appeler mon père, pas de réponses non plus. J'ai donc décidé d'attendre que quelqu'un me rappelle. L'attente me rendais complètement folle. Je faisais les cents pas. Julia ne comprenais ce qu'il se passait et je n'arrivais même pas à lui expliquer. Rester assise m'était impossible. L'impatience prenait le deçu. Je m'étais installées sur mon ordinateur en esperant que quelqu'un me contacte au travers des réseaux sociaux. J'avais du le sentir venir car quelques minutes à peine s'étaient écouolées et voilà que mon ordinateur se mit à sonner. C'était papa qui me rappelait. J'ai hésité à répondre. Je n'ai du mettre que quelqus secondes pour répondre mais j'avais l'impression d'avoir attendue de longues minutes interminables. J'ai enfin décroché et les seuls sons qui sortaient du haut parleur de mon ordinateurétaient les sanglots de mon père et mon prénom qu'il répétait sans cesse " Alika! Alika! Alika! dit il en un long souppir de tristesse.

- Papa qu'est ce qu'il se passe? Alec m'a appelée paniqué!

- Alika c'est ton frère. Théodore est... Il est mort!

- Non ! C'est pas vrai, je te crois pas! hurlais-je de douleur. Ce n'estpas possible il allait bien Papa dis moi que ce n'est pas vraie je t'en supplie!

- Alika s'il te plait calme toi! Je sais que c'est dur mais...

- Non ! Mais pourquoi ?!!! " Je criais tellement fort que je n'entendais pas les appels incessants de mon père qui me disait de me calmer. Comment voulait-il que je me calme ? Il venait de m'apprendre que mon pilier, la perssonne la plusimportante dans ma vie venait de nous quitter et il voulait que je me calme? Je ne voulais pas y croire mais c'était bien vrai.A l'instant où mon père me l'avait annoncer je m'étais laisser tombée dépourvue de toutes mes forces et de mon courage. La mère de Yann était arrivée en courant pensant que je m'étais fait mal. Mais quand elle me vit à genoux, elle comprit que c'était beaucoup plus grave que ça. Elle essayait de me relever en vain. Julia était à côteé de moi lorque mon père m'avait annoncer la mauvaise nouvelle. Elle eut directement le réflexe d'appeler maman. A ce moment là personne n'aurait pu me calmer. Il me semble que ce fut le pire jour de ma vie. Mes genoux ne me tenanient plus, les larmes ne cessaient de couler. C'était une épreuve qui me semblait insurmontable. Je me demandais comment allais-je vivre sans lui.

 Le soir du réveillon, pour une nouvelle année qui était censée être une bonne année commençait très mal. Il était prévu que nous fassions la fête avec la famille de Yann. Mais pour être franche je n'avais pas le coeur à faire la fête. Je suis restée enfermée dans la chambre presque toute la soirée. J'étais totalement détruite. A cet instant je ressentait une douleur que jamais je n'avais ressenti. Elle n'était pas physique cette douleur. Elle était indescriptible. Je n'avais qu'une seule envie, me laisser mourir et le rejoindre. Maman es venue me chercher dans la chambre et insistait pour que je mange. Mais mon estomac était retourné. Je n'arrivait à rien avaler sans régurgiter. Maman me disait qu'un peu de compagnie me réconforterai. Je n'y croyais pas rien ni personne ne pouvait consolé ce chagrin. Je suis restée près d'eux pour faire plaisir à ma mère qui souffrai aussi du départ de Théodore car elle en était très proche. Toute la soirée je n'ai fait que boire. J'étais ivre. Ivre d'alcool et ivre de tristesse. Qu'avait-il bien pu se passer pour que son état se dégrade aussi vite? Je n'était plus consciente de rien.

 Quelques jours plus tard, je ne m'en remettais toujours pas. Papa m'avais communiqué le jour des funérailles, où je suis allée accompagnée de maman et Yann. Arrivée chez papa il me pris dans ses bras. Nous pleurions tous les deux. Avant que les autorités mettent les scéllés, nous pouvions aller voir Théodore dans la chambre funérère. J'apréhendais, mais je voulais voir mon frère. Lui dire un dernière au revoir avant qu'il ne partent à tout jamais.

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