2. La première séance

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À la fin de mon service, il m’attend sur le trottoir d’en face, adossé contre sa grosse berline noire. J’ai l’impression d’avoir un chauffeur, mais il est bien trop classe pour être chauffeur. Ses yeux bleus me dévisagent, il est vraiment beau, c’en est troublant. Il range son téléphone et attend que je m’approche. J’hésite, planté devant la porte du café où je bosse. Son regard devient soudainement noir, ce qui me perturbe encore plus. Je finis par avancer, il m’ouvre la portière et je m’assois côté passager sans un mot. Quand il prend place derrière le volant je me permets de parler enfin pour faire redescendre la pression que je suis en train d’accumuler.

— Tu vas m’amener dans ce bar à nouveau ?

— Peut-être ? Je peux aussi t’amener chez moi… Je ne pense pas que tu aies envie de te faire baiser pour ta première fois dans un bar comme celui-ci ! Si ?

— Tu ne vas pas me faire des choses avec des accessoires ?

— Si, mais j’ai ce qu’il faut chez moi, tu sais ! J’ai une salle avec bien plus de jouets que dans ce bar.

— Tu es un pervers.

— Tu le penses vraiment ?

Il tourne vers moi son visage parfait ; il a rasé sa barbe mais je peux deviner le dessin sombre de celle-ci sur sa peau. Je déglutis, soutiens son regard quelques secondes avant de baisser les yeux. Je n’arrive vraiment pas à le provoquer. De nous deux, qui est le plus pervers ? Moi qui accepte de le laisser faire ce qu’il veut de moi, ou lui qui va profiter de ça ?

— Amène-moi dans ce bar… Pas chez toi.

— OK, comme tu veux, mais ne regrette pas.

— Je pourrais m’enfuir plus facilement là-bas.

— Tu as peur que je te trucide ?

— Non…

— De toute manière tu ne pourras pas m’échapper, qu’on le fasse n’importe où, même dans cette voiture.

Je déglutis, dans cette voiture, sur les sièges en cuir ? L’idée me donne chaud, je sens ma respiration se saccader de plus en plus. Je ne sais pas s’il a remarqué, mais je l’entends ricaner à côté de moi. Il finit par se garer devant le bar, je descends plus vite que lui, j’ai les jambes en coton. Il me fait signe de le suivre, le vigile pose sur moi un regard en coin avant de sourire tout aussi étrangement. J’ai l’impression que Vayen est un habitué des lieux, que j’ai marqué en gros sur le front que je suis son soumis, et que je vais passer à la casserole dans les cinq prochaines minutes. Il m’entraîne jusqu’à la même banquette de la dernière fois. Il ne va pas quand même me faire des trucs là-dessus ?

— Je te paie un verre avant, histoire de te donner du courage.

— Il me faut quelque chose de fort, alors.

— Tu prends du cognac, si j’ai bien vu la dernière fois.

Je fais un signe affirmatif de la tête et je regarde vers la barre de pôle dance ; le mec que j’avais vu la dernière fois ne semble pas là. Un serveur arrive et prend la commande que mon dominant dicte pour moi. Il faut que je l’appelle comment ? Maître ? Dominant ? Une fois les verres servis, je me jette dessus comme un animal assoiffé, j’aimerais bien me bourrer la gueule, histoire de ne pas me souvenir de ce qui va m’arriver. Je sens un regard sur moi, il me fixe avec des yeux noirs.

— Quoi ?

— Va y doucement avec l’alcool, je n’aime pas la viande saoule ! Je commande à manger si tu veux t’enfiler ton verre comme si c’était de l’eau.

— Ils font restaurant ici, aussi ?

Il a un sourire qui s’étire sur ses lèvres. C’est vrai que je n’ai pas mangé et qu’avec la fatigue et le stress intense que je ressens, ce verre risque de me tomber sur le coin du nez. Il finit par se lever, son verre dans la main, moi j’ai déjà descendu le mien. Il fait un signe à un serveur qui s’empresse de venir, il lui chuchote quelque chose et celui-ci repart quelques instants plus tard. Puis il me regarde et sourit intensément.

— Suis-moi.

Je déglutis pour la énième fois, je me lève et lui emboîte le pas docilement. Je sens des regards posés sur nous, je n’ose pas relever la tête que je garde basse, je suis bien trop gêné par la situation. Je sais où il m’amène : dans l’une de ces chambres. Il s’arrête devant la même porte que la dernière fois, l’ouvre et me fait signe d’entrer, avant de refermer à clef derrière lui. Je m’avance au milieu de la pièce, ma poitrine se soulevant de plus en plus rapidement au fur et à mesure que l’adrénaline monte dans mes veines. Je ne bouge pas, regardant les lieux à nouveau, voyant tous les équipements et me demandant lequel il va utiliser ce soir sur moi.

— Déshabille-toi.

Ma respiration se bloque, sa voix a claqué dans l’air comme on peut donner un ordre à un chien. Je ne sais pas trop quoi faire, je suis légèrement tétanisé.

— Dépêche-toi.

Cette fois je m’exécute, je retire ma veste en simili cuir et la pose sur une des chaises qui se trouve dans la pièce, puis je retire mon t-shirt, me retrouvant alors torse nu. Je tente un regard vers lui, il me fixe intensément, pourtant je ne mets aucune grâce dans cet effeuillage rapide. Je déboutonne mon pantalon, retire mes chaussures et je me retrouve alors en quelques secondes entièrement nu, mais surtout complètement rouge. Par réflexe je mets mes mains devant mon sexe, il claque alors de la langue et s’approche de moi.

— Ne te cache pas, ton corps est magnifique.

J’ai du mal à croire ses paroles, je suis quelqu’un de très complexé même si je sais que j’ai un corps à peu près musclé. Il me lance un regard noir, car je n’ai pas bougé mes mains. Je finis par les écarter, mais je suis rouge. Il s’approche plus près de moi, il lève une main vers moi, venant frôler ma peau de ses doigts, ce qui me fait frissonner. Il dessine mes pectoraux, descend sur mon ventre pour frôler mes abdos. Je me sens me contracter sous ses caresses, n’osant pas le regarder dans les yeux, fixant le sol. Son souffle parcourt ma nuque, je sens que ses lèvres ne sont pas loin, puis il me mord le lobe de l’oreille, me faisant lâcher un gémissement aigu.

— C’est qui, le pervers ? Tu as vu comment de simples caresses te font bander comme pas possible ?

Je baisse les yeux sur mon bas-ventre et effectivement je suis au garde-à-vous. Il ricane et s’écarte de moi, plongeant sa main dans sa veste de smoking pour en sortir quelque chose en cuir avec un anneau en fer. Je ne sais absolument pas à quoi cela peut servir. Il me fixe et montre la chaise.

— Assieds-toi et écarte les jambes.

Je regarde la chaise, puis ce qu’il tient dans la main. =Je déglutis mais je m’exécute docilement. J’écarte les jambes, une fois assis, et je suis plus rouge que les draps en satin bordeau du lit. Je le vois venir face à moi, s’agenouiller devant moi, ses yeux sont noirs. Il me regarde fixement et attrape mon membre d’un coup en le serrant un peu. Je lâche un petit couinement et pince des lèvres pour retenir ma voix ; je n’ai pas envie de gémir dès qu’il me touche. Je vois ses lèvres s’étirer en un large sourire, satisfait par le spectacle que je lui offre.

— Ne retiens pas ta voix quand je te touche ! J’aime bien les sons que tu fais.

J’entrouvre alors les lèvres, laissant échapper mon souffle tremblant, je lui obéis tellement facilement… Je devrais être plus rebelle, je ne suis pas comme ça dans la vie de tous les jours. Face à lui, je suis plus que docile, je ne me reconnais pas. Il prend alors l’accessoire qu’il avait sorti de sa poche et me le montre bien. Il desserre l’anneau en fer et me le passe autour de mes testicules, puis passe la partie en cuir autour de mon sexe, remontant jusqu’à mon gland sur lequel il fait passer une fine lanière. Je le regarde faire avec des yeux tremblants. La sensation de cet équipement est étrange, ce n’est pas désagréable, mais je sens que c’est serré, très serré. Il me fixe pour jauger ma réaction, je ne dis rien. Il se relève pour se retrouver debout face à moi, pose ses deux mains sur le dossier de la chaise derrière moi et approche son visage à quelques centimètres de moi.

— C’est pour t’empêcher de jouir sans que je ne te l’autorise ! Comme tu es inexpérimenté, je devine que tu es incapable de te retenir ! Je te le mettrai à chaque séance. Il faut bien que je commence ton dressage.

Je déglutis, comprenant alors pourquoi c’est aussi serré. Il s’éloigne de moi, je me mords la lèvre inférieure, un peu déçu qu’il ne me fasse rien. Il s’approche de l’étagère où est entreposée un tas d’accessoires, il prend alors une longue corde de couleur bordeau et se retourne vers moi.

— Viens ici, Mets tes mains dans ton dos, tes avant-bras parallèles horizontalement.

Je me lève et me mets dans la position qu’il me demande. Il se place dans mon dos et je sens qu’il passe la corde sur mes poignets, noue habilement la corde, la passant sur mon torse. Je vois que cela forme rapidement une sorte de harnais, je crois que c’est une technique de bondage. Je trouve ça très beau et il le fait avec tellement d’habileté qu’on voit que ce n’est pas la première fois qu’il le fait. Une fois fait, je ne peux absolument plus bouger les bras, c’est serré, mais pas trop et cela m’excite encore plus. Il se dirige alors vers un équipement que je suppose être pour la suspension, ou je ne sais pas quoi ?

— Viens ici.

Il me parle comme si j’étais un chien et moi je lui obéis comme si j’en étais un. Il me fait pivoter pour que je sois dos à lui, il s’agenouille derrière moi et ma respiration à un raté.

— Écarte les jambes jusqu’aux sangles au sol.

Je baisse les yeux et vois des sortes de menottes en cuir pour les chevilles. J’écarte les jambes et il m’attache les chevilles au sol. Ensuite il se redresse, mais me mord la fesse droite, ce qui me fait couiner de surprise, lui ça le fait ricaner. Il attrape quelque chose au-dessus de moi, une sangle en cuivre, il la passe dans mon dos, il l’accroche au niveau de mes poignets déjà immobilisés et je le sens tirer dessus. Je bascule en avant, retenu par la corde qui m’entoure, obligé de me tenir sur la pointe des pieds. Je gémis de nouveau, la position offre mes fesses à lui et je ne peux absolument pas bouger.

— Ça va ?

Il s’inquiète si je suis bien ? Je réponds quoi à ça ? Que je sens que je vais avoir des crampes et que la corde vrille ma peau à certains endroits ? Ce n’est pas que c’est désagréable, en plus ça m’excite vraiment de me sentir aussi vulnérable. Il pourrait faire de moi absolument tout ce qu’il veut. Je sens ses doigts caresser le bas de mes reins, glisser jusqu’à ma croupe et caresser la raie de mes fesses jusqu’à mon anneau de chair, ce qui me fait couiner doucement. Les choses vont enfin commencer pour de vrai, alors ? Mais quelqu’un frappe à la porte, je sens le sang quitter mon visage et mes tripes se serrer violemment.

— Ah, enfin, ils en ont mis du temps.

Il se dirige vers la porte, l’ouvrant en grand sur l’un des serveurs du bar qui pousse une servante avec un plat sous cloche dessus. Le mec me toise, un sourire étrange s’affiche sur son visage et Vayen le rembarre rapidement.

— Merci, laissez-nous, on est occupés.

Je me sens mal, extrêmement mal, au point où des larmes montent à mes yeux. Quand on est enfin tous les deux, un sanglot m’échappe. Il se retourne rapidement vers moi, les yeux écarquillés et très inquiet.

— Hey, ça va pas ? Tu ne te sens pas bien ? Utilise ton safeword si ça ne va pas, on peut arrêter là. Tu veux que je te détache ??

— Non… ça va.

— Qu’est-ce qu’il y a alors, pourquoi tu pleures ??

J’essaie de me contrôler, c’est le regard de ce type qui m’a complètement décontenancé. Je n’ai vraiment pas aimé qu’il me regarde, je ne veux pas qu’un autre type que mon dominant me regarde.

— Je ne veux pas… que d’autres me voient comme ça.

Je le vois réfléchir alors qu’il essuie mes larmes sur mes joues. Il me fait un beau sourire puis il se dirige vers une petite table qui se trouvait près de nous. Il sort alors une enveloppe kraft et en sort ce que je devine être mon contrat. Il sort un stylo et coche une case, avant de me regarder.

— Je viens de cocher voyeurisme sur ton contrat, tu vois, on peut revoir les termes en fonction de ce que tu n’aimes pas ! Ça va aller ?

— Oui…

Je le vois me faire un sourire, soulagé par mon oui timide. Il soulève alors la cloche sur la servante, il y a un assortiment de sushis… Merde, il va manger devant moi ?

— J’imagine que tu n’as pas mangé, j’ai demandé à ce qu’il nous livre des sushis, tu aimes ?

— Oui…

Il prend un des sushis et s’approche de moi, m’attrape la mâchoire et me le fourre dans la bouche. Il est sérieux, il va me faire bouffer alors que j’ai une gaule d’enfer et que je suis saucissonné comme un rôti prêt à mettre dans le four… Il semblerait que oui. Il m’observe alors que je rougis à l’extrême en avalant mon sushi, il attrape une petite bouteille qui se trouvait sur le plateau.

— Du saké ?

Ma tête le fait rire, en fait je ne m’attendais pas à ce qu’il me baise et m’invite à manger en même temps. Je le vois avaler une gorgée, il attrape mon menton et vient me rouler une pelle d’un autre monde, me faisant boire la liqueur de cette façon. Je gémis entre ses lèvres, merde ça… ça m’excite vraiment. Il s’écarte en ricanant, content de son effet, puis il me refout un sushi dans la bouche. Je finis par gémir de frustration, mon érection commence à me faire mal, je préférerai qu’il en termine avec moi et manger après.

— Oh ! Tu veux que je m’occupe de toi au lieu de manger ?

Je ne réponds pas, mais mes yeux tremblants veulent tout dire.

— Réponds-moi.

— Oui.

— Tu veux que je te baise maintenant ?

— Oui.

Je ne peux pas m’empêcher de me tortiller légèrement, son sourire s’élargit encore plus. Il pousse le plateau et s’approche de moi, enfin, je sens ses doigts parcourir ma peau délicatement, ce qui me fait soupirer d’aise. Il me met alors deux doigts dans la bouche. Comprenant ce qu’il veut, je les suce avidement en gémissant, il les retire et je le sens venir caresser mon intimité en y insérant un premier doigt. J’essaie de ne pas me crisper et de me détendre, il fait des va-et-vient en moi avant d’y insérer un second doigt qui me fait gémir de plaisir. Il fait des mouvements de ciseaux, appuyant sur quelque chose en moi qui me secoue d’un spasme.

— Juste ici ?

Il recommence et je me tortille en gémissant, je sens mon bas ventre me brûler encore plus douloureusement, mon sexe palpite contre mon ventre de plus en plus serré dans l’accessoire qui le contraint. Il me torture, insistant sur ce point sensible, je gémis de plus en plus fort en me tordant dans tous les sens, tendant les sangles qui me contraignent.

— Tu en veux plus.

— Ouiii.

Il retire ses doigts, je l’entends ouvrir quelque chose, je ne sais pas quoi, puis je sens ses deux mais, mais sur mes fesses. Il les écarte et s’enfonce doucement en moi. Je lâche un gémissement de plaisir total, je le sens arriver à la garde.

— Ça va ?

— Oui.

Je le sens se mouvoir, doucement, lentement… C’est une torture. Je me cambre, j’essaie de m’offrir encore plus à lui, mais je ne peux absolument plus bouger. Il accélère, je gémis plus intensément, il claque contre mes fesses de plus en plus fort au rythme de ses va-et-vient. Je n’en peux plus, mes jambes se mettent à trembler, j’ai envie de jouir, mais je sens la contrainte atroce de ce qui entoure mon membre.

— Tu veux jouir ?

— Oui.

— Tu n’en peux plus ?

— Oui.

— Dis-moi ce que tu veux.

— Je veux jouir.

Il accélère encore plus, il claque de plus en plus fort, je me resserre autour de lui violemment. Il lâche un râle rauque, se penche plus sur moi et attrape mon membre. Je couine, les larmes me montent à nouveau aux yeux, et là il détache la contrainte et j’explose dans un orgasme puissant qui me fait hurler de plaisir. Mes yeux se révulsent, je l’entends lâcher un gémissement discrètement dans ma nuque. Je suis à bout de forces, c’était tellement intense, même en me touchant je n’ai jamais ressenti un orgasme de cette amplitude. La frustration a fait tellement monter mon désir qu’il est devenu extrêmement puissant. Il se retire lui aussi, à bout de souffle, il me soutient et commence à me détacher. Je suis alors libéré de mes contraintes, mais mes jambes ne me soutiennent toujours pas. Il me porte jusqu’au lit où il m’assoit dessus, il traîne le plateau jusqu’à nous.

— Bon, maintenant tu manges ?

Je le regarde, encore chamboulé par mon orgasme, et il me fourre encore un sushi dans la bouche. Puis je finis par manger, il me demande constamment si je vais bien, comme s’il avait peur que je n’aie pas apprécié.

— Arrête de t’inquiéter ! C’était… juste génial.

— Tu voudras recommencer, alors ?

— Oui.

Je le vois alors sourire, satisfait par ma réponse, et je réponds à son sourire. Puis je me lève et commence à me rhabiller, je le sens se placer dans mon dos et ses doigts caressent ma peau là où la corde a frotté, me laissant des traces rouges.

— La prochaine fois, je te ferai d’autres choses, pour savoir s’il y a d’autres cases à cocher que tu n’aimerais pas.

Je frissonne face à cette promesse de choses nouvelles. Oui je veux qu’il me touche, qu’il m’attache et me torture encore et qu’il le fasse jusqu’à me faire hurler à chaque fois.

— Tu y es allé soft, là ?

— Oui pour ta première fois, si bien sexuelle que dans le domaine du bdsm, je ne voulais pas te dégoûter d’emblée !

— La prochaine fois, vas-y plus franchement alors.

Je vois ses yeux s’ouvrir en grand, puis son sourire s’étire plus largement. Il s’approche de moi et me prend par la gorge.

— Tu es sûr ? Je pourrais te faire mal.

— Oui…

Il se recule en me lâchant, attrapant le dernier sushi pour le manger. Moi je termine de me rhabiller, car une fois l’adrénaline retombée je commence à avoir froid.

— Je te ramène chez toi ?

— Non… Je me débrouille pour rentrer.

Ses yeux bleus se posent sur moi, me troublant de nouveau, puis je me dirige vers la sortie.

— Bonne soirée, à la prochaine.

Je quitte précipitamment les lieux, je ne veux pas qu’il me ramène, je n’assume pas le fait d’être gay… Et là, encore moins, car j’ai adoré être un soumis et je crois que j’en suis déjà accro, car j’imagine les choses qu’il me fera de nouveau.

Dans quoi je me suis embarqué, putain !

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