(suite)

Alors, je me demande. Que penses-tu de nous, en ce moment ? Es-tu fière, ou déçue ? Ou les deux ? Nous, tes propres enfants, nous battons contre une maladie inconnue, tout en vivant au maximum notre vie, le plus longtemps possible. Le concept de la mort est effrayant, à vrai dire. Mais j’aime à penser que dans l’au delà, il y a quelque chose. Peut-être que je me trompe, je n’en sais rien. Mais j’aime y croire, rien que pour vivre ma propre vie comme je l’entends. Et je vais me battre pour cela, jusqu’à ce que la prochaine génération prenne notre place. Mon Dieu, elle me fait peur ! Mais j’ai bon espoir qu’un jour, on te rendra heureuse. N’est-ce pas pour l’espoir que tu nous as crées ?

Merci, pour tout ce que tu nous offre. Le bonheur, la famille, l’inquiétude, l’amitié. Tous. Merci.

Une infime poussière qui t’habite,

Gwendoline

P.S. : Je ne peux pas te promettre de respecter plus ton cadeau, je ne sais pas si j’en serais capable. Alors, si c’est le cas, j’espère que tu me pardonneras, même si je pense que c’est impossible.