Prologue

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J’arrive chez moi et je pose la veste sur une chaise, inspirant profondément après ma journée de travail assez stressante. Je travaille dans l’immobilier, je suis le directeur de plusieurs agences dispersées un peu partout en France. J’ai l’habitude d’être sollicité, de devoir diriger des équipes et donner des ordres et aujourd’hui je devais gérer toute la vente de plusieurs appartements d’un promoteur.

Bref tout ça pour dire que je suis épuisé, je me fais un café, prenant mon temps jusqu’à ce que j’entende un gémissement léger. Je me retourne, me mettant en appui sur le plan de travail, la tasse dans les mains. Au milieu de mon salon, en face de l’entrée, se trouve un homme, une peau légèrement bronzée, des cheveux bruns mi-longs qui tombent négligemment de chaque côté de son visage. Il est assis à genoux, entièrement nu, les mains sur les cuisses et un bandeau noir qui, je sais, cache des yeux d’un bleu profond. Vayen est là à m’attendre, tremblant et avec une érection déjà impressionnante.

Je termine ma tasse sans un mot avant de finalement la poser dans l’évier et m’approcher de lui. Je marche d’un pas lent, tournant autour de lui comme un prédateur le ferait avec sa proie. Je peux voir sa respiration s’accélérer, je sais qu’il m’attend depuis plusieurs heures déjà. J’imagine que ses jambes doivent être engourdies, que son érection est douloureuse et que son excitation est bien trop grande à présent. Il n’a jamais été bon pour trouver son sous-espace mental, il s’impatiente toujours au bout d’un moment, mais il ne me le dit jamais, à part qu’il se met à gémir de gêne à cause de ses muscles qui s’engourdissent.

— As-tu fait ce que je t’ai demandé aujourd’hui ?

— Oui, maître, j’ai fait tout le ménage de votre appartement, j’ai fait vos courses et votre lessive.

— Tu as bien fait ton lavement ?

— Oui, maître.

— Je vais vérifier si tu as bien travaillé alors !

Je fais le tour de mon appartement, vérifie qu’il n’y a pas de poussière, vérifiant absolument partout même dans des endroits incongrus. Je vérifie le linge et là… une chaussette a été oubliée dans le tambour. Je la prends et reviens vers lui, balançant le sous-vêtement sur ses cuisses.

— Retire ton bandeau et regarde ton erreur.

Je le vois retirer celui-ci, dévoilant ses magnifiques yeux bleus avant qu’il ne les pose sur ladite chaussette. Il a un sourire qui apparaît sur son visage, et un rire nerveux qui le secoue.

— Dobby est libre ? Maître ?

J’écarquille les yeux face à sa réplique, j’ai envie d’exploser de rire, mais en même temps je dois garder le contrôle, car il me manque clairement de respect. Je l’attrape par les cheveux sans aucune délicatesse, l’entraînant alors avec moi dans la chambre. Dans ma chambre se trouve mon lit recouvert de draps en satin rouge, une croix de Saint-André dans un coin et un chevalet dans l’autre. Je n’ai pas beaucoup d’équipement ici, Vayen en a bien plus chez lui, il a carrément une pièce dédiée à cela.

Je l’approche du chevalet et le jette dessus, il se cogne la mâchoire et gémit douloureusement avant que je ne lui attache le cou avec un large collier en cuir directement relié au chevalet. Je fais subir le même sort à ses poignets au pied de la structure de bois.

— Je vais te faire passer l’envie de te foutre de moi !

— Oh oui maître ! Punissez-moi !

— Tu es indécent, je vais te calmer tout de suite !

Je me tourne vers le lit, et sors une grosse malle en cuir en dessous de celui-ci. Je l’ouvre et attrape une canne noire. Sans plus de préambule je la lui abats sur les fesses, lui arrachant un cri de douleur. Sa peau prend tout de suite une couleur violacée. Un sanglot lui échappe, je n’y suis vraiment pas allé de main morte.

— Tu fais moins le malin mon petit Dobby ! Compte !

— Ça fait un, maître !

Sa voix tremble de douleur et une larme coule sur sa joue. Je lui abats une seconde fois au même endroit ce qui le fait à nouveau crier et trembler.

— Ça fait deux, maître !

Je recommence encore trois fois et je le vois secoué par des spasmes, il est à bout et a même arrêté de bander. Moi au contraire je suis dur comme un roc face à ce spectacle, j’aime le voir souffrir, j’aime l’entendre hurler de douleur.

— Lys !

Je me fige alors que j’allais abattre la canne de nouveau, c’est son safeword.

— Oh déjà, franchement tu es une petite nature ! Allez, je sais que tu peux tenir encore plus !

J’abats la canne sur ses fesses, le faisant hurler comme pas possible, sanglotant en murmurant encore son safeword. Je balance la canne sur le côté, la faisant résonner sur le sol, je me place derrière lui. Je descends ma braguette pour dévoiler mon sexe imposant gonflé à l’extrême.

— Jack je t’en supplie, arrête ! Lys… Lys !

— Je t’ai dit de m’appeler toujours maître ! Je dois te punir pour ça, je vais te déflorer en te faisant hurler !

Cela fait six mois que nous sommes ensemble, mais jamais nous n’avons couché ensemble, nous avons toujours fait nos séances sans aucune pénétration. Sauf que je n’en peux plus, je veux le sentir autour de moi. J’attrape ses fesses, les écarte doucement et entre en lui d’un coup de reins puissant.

Le hurlement qu’il pousse me pénètre jusqu’à l’os et me donne limite la nausée. Il se met à trembler de tout son corps et transpire à grosses gouttes.

— JACK ARRÊTE, je t’en supplie c’est atroce ça me fait trop mal ! LYS !

— Putin, mais arrête ta comédie un peu, tu vas t’y habituer !

Je commence à lui donner de puissants coups de reins, claquant mes hanches contre lui, me faisant lâcher des râles rauques. Il pleure, hurle et puis plus rien alors que je sens mon plaisir arriver enfin.

— Tu vois finalement tu n’as plus mal, tu ne cries plus !

Je jouis en lui avec force, m’écroulant contre son dos. Je me redresse et lui caresse la nuque, il ne réagit plus. Je me penche, il est tout blanc et semble avoir perdu connaissance. Je me retire et un liquide coule sur mon bas-ventre, en baissant les yeux je vois beaucoup de sang. Je commence à paniquer, putain j’ai fait quoi ? Je me rue sur mon téléphone portable et appelle les urgences. Je reviens vers lui et le détache, le prenant contre moi, l’enroulant dans une épaisse couverture.

— Pardon Vayen, je suis tellement désolé, je ne voulais pas te faire ça… je… je suis un monstre. Pardon, je t’aime Vayen !

Vayen est sorti de l’hôpital, une semaine plus tard, il a mis fin à notre relation et j’ai pris trois ans d’exclusion de tous les bars bdsm de la ville.

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