Découvertes et apprentissage

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Une rangée de voiture circule sur la route qui borde le Fast Food et les Vikings hésitent à traverser. Thorketil qui était resté un instant en arrière pour nourrir son esclave, les rejoint à l'instant. Gunnolf remarque :

  • Les géants nous font barrage avec leur fourmilière.

Asbjörn a une idée : il demande à Erik d'arracher l'effigie de plastic placée devant le resto rapide, et de s'en servir comme bélier pour traverser.

Dankard fait la réflexion suivante, en montrant les arbres grillagés sur le trottoir :

  • Visiblement il y a très peu de forêts dans ce monde.

Tous se mettent en groupe autour de l'effigie en plastique et foncent à travers la rue. Les voitures pilent, freinent au dernier moment, klaxonnent, des insultes fusent. Le clochard est resté de l'autre côté de la rue. Thorketil fait demi-tour et se lance en courant sur la route...


Erik lui hurle de revenir, renforcé par son chef :

  • Reviens Thorketil ! C'est un ordre ! Reviens immédiatement !

Une voiture bouscule Thorketil, elle fait un looping alors qu'il se relève sans mal et court sur le trottoir d'en face.
Les vikings regardent inquiets Thorketil retraverser la route avec son esclave sur l'épaule. Son chef l'apostrophe vertement :

  • Quand je donne un ordre, j'aime qu'on m'obéisse !

Thorketil se défend humblement :

  • Pardon hovding, je ne pouvais laisser mon premier esclave en danger.

Sigfrid interroge son ami :

  • Je reconnais bien là ton cœur noble, mais doit-on risquer nos vies pour cette sous-espèce ?

Erik vient au secours de Thorketil :

  • Nous sommes de la race des hommes forts, des élus de Thor et d'Odin. C'est à nous de montrer la voie, nous n'allons pas nous conduire comme des pleutres.
  • Tu as raison, peut-être qu'à notre contact ces esclaves se civiliseront enfin et pourront nous être utiles. ajoute Dankard.

Le clochard qui touche à nouveau terre intervient :

  • Excusez-moi nobles seigneurs, puis-je vous montrer comment traverser une route ?
  • Une route ? répète Asbjörn.
  • C'est un peu comme un fleuve qui aurait durci. Pour le traverser, vous devez suivre les signes. explique Robert tout en leur montrant les feux et leur fonctionnement : quand le feu est rouge, vous devez attendre que les voitures passent. Quand le feu est orange, vous pouvez traverser mais devez être prudents. Quand le feu est vert vous pouvez passer. Les voitures s'arrêtent.

Ainsi ce n'étaient pas des fourmis, mais des voitures sans chevaux, constate Dankard
Robert a la maladresse d'ajouter :

  • Bien sûr ils ont des chevaux, mais c'est sous le capot !

Car aussitôt Erik va vérifier : il arrache le capot de la voiture accidentée et constate, tout en menaçant le clochard :

  • Tu mens vermine, il n'y a pas de chevaux sous ce capot, d'ailleurs il n'y a pas la place !

Thorketil sentant le vent tourner et la colère d'Erik, se met en travers pour protéger son esclave.

Il se tourne vers le visage rouge de colère du puissant Erik :

  • Calme-toi, peut-être le langage de ce monde n'est-il pas le même que le nôtre.

Erik semble se calmer, pourtant il s'avance vers Robert et le menace d'un index accusateur :

  • Quand tu seras seul, tu me trouveras.

Le clochard terrorisé se cache derrière son maître. Ce dernier le rassure :

  • Ne t'inquiète pas, Erik est un dur au cœur tendre.

Soudain des cris de femmes attirent l'attention : une jeune femme se fait agresser par une bande de loubards.
Fredegar n'en revient pas :

  • Oh là marauds, on ne moleste pas les femmes !

Les vikings se précipitent, attrapent les loubards et les bastonnent. Un jeune réussit à blesser Einar à l'épaule avec un couteau. Ce dernier rugit :

  • Vers de terre ! Tu oses affronter Einar l'audacieux ? Pour cela ton âme sombrera dans le Niflheim !

Hors de lui Einar tranche net la tête du loubard avec son épée.
Les loubards hurlent :

  • Qu'est-ce que c'est ? Des monstres ! C'est fini Halloween !

Lorsque la tête de leur pote roule sur le macadam à leur côtés ils s'enfuient en hurlant. Ewind s'approche de la jeune femme qui tente de se relever, et lui tend une main secourable :

  • Est-ce que vous allez bien damoiselle ?

La fille, un peu éberluée, lui répond bredouillant.

  • Oui … merci... qui êtes-vous ?

Ewind s'incline vers elle sous le regard goguenard d'Osmund :

  • Je suis celui qui est toujours victorieux et à votre service...

La rescapée s'étant époussetée, se présente tout en tendant sa carte de visite à Ewind :

  • Je suis Janice, si vous voulez me revoir, appelez-moi.

Ewind regarde la carte de visite sans comprendre, tandis qu'elle s'éloigne. Il glisse la carte dans sa besace.
Thorketil se tourna vers son esclave :

  • On doit rencontrer le chef de cette contrée. Guide-nous vers sa demeure.

Robert qui commence à regretter sa situation :

  • C'est pas à côté, il va falloir prendre le métro.

Ainsi toute la troupe se dirige vers une bouche de métro, ils descendent plusieurs étages et se retrouvent sur le quai du métro. Dans l'autre sens passe un train.
Asbjörn ébloui :

  • Un vers de terre géant !

Einard s'affole et se met à courir dans tous les sens sur le quai :

  • Au pays des nains, nous sommes au pays des nains !
  • Je refuse, je ne resterais pas une seconde de plus au pays des nains ! Ces êtres fourbes sans foi ni loi ! clame Gunnolf.
  • C'est vrai ils sont dotés de puissants pouvoirs magiques. ajoute Einrad

Asbjörn tente de calmer tout le monde :

  • Que Thor nous vienne en aide ! puis s’adressant à Thorketil : ton esclave nous amené dans la gueule du loup !

Erik qui n'attendait que ça avance menaçant :

  • Toi ! C'est la deuxième fois que tu te joues de nous. Il n'y en aura pas une troisième.

Dans un coup de colère, il soulève Robert par le col au-dessus de sa tête pour le jeter sur la rame.
Celui-ci hurle et se défend :

  • Ce n'est pas le pays des nains, ce vers nous mènera directement au chef de cette ville. Si tu me tues, vous ne trouverez jamais sa maison tout seul.

Erik ramène doucement le clochard vers le sol sans pour autant le déposer :

  • Qui te dis que tu es le seul à pouvoir nous renseigner ?

Thorketil intervient à nouveau en faveur de son esclave :

  • Laisse-le, il a raison, pour l'instant il reste notre seule chance. Si son comportement porte à confusion une fois de plus, je te le laisserai.

Erik est rassuré par le discours de Thorketil et repose le clochard.

  • C'est la troisième fois que je te sauve ta vie. Je ne pourrai pas aller au-delà. l'avertit Thorketil

Le métro arrive, les portes s'ouvrent. Robert dit aux vikings d'entrer mais ils hésitent. Les portes se referment alors que la moitié des vikings sont dedans et l'autre moitié sur le quai.
Erik fulmine sur le quai :

  • Charogne ! Lorsque tu tomberas entre mes mains, il ne te restera plus un os entier.

Il reste une dizaine de Viking sur le quai alors que six sont partis avec le vers. Ewind sort de sa besace la carte de Janice :

  • Cet indice pourrait nous aider. Je vais demander comment m'en servir. Peut-être s'agit-il d'une incantation ?

Gunnolf commence à être franchement apeuré :

  • Les femmes sont souvent de fidèles servantes de Loki, il faut s'en méfier.
  • Tu vois une autre solution ? rétorque Einard.

Ewind attrape un passant par le bras :

  • Que signifient ces chiffres sous le nom de cette damoiselle ?

L'homme qui en a vu d'autres, vu qu'il vit à New-York depuis sa naissance, reste calme :

  • Tu sors d'où mon gars ? C'est son numéro de téléphone !

Ewind interroge ses compagnons et lui-même surtout :

  • Téléphone ? Qu'est-ce que c'est ?

L'homme toujours tenu au bras par Ewind tente de se libérer :

  • T'as vécu dans une caverne jusqu'ici ?

Il sort de sa poche un téléphone portable :

  • C'est ça un téléphone ! Il suffit d'appuyer sur les touches correspondant au numéro.

Ewind se montre très attentif pour apprendre et demande à l'homme :

  • Pourrais-tu appeler cette damoiselle pour moi ?

Le passant se dit qu'après tout cette rencontre l'amuse et qu'il a le temps, et d'autre part que s'il leur donne ce qu'ils veulent, ces étranges personnages le laisseront tranquille :

  • Fais voir ton numéro...
  • Salut je sais pas qui tu es mais un espèce d'homme de Neandertal vêtu de peaux de bêtes vient de me demander de t'appeler. Puis interroge Ewind, qu'est-ce que je dois lui dire ?
  • Dis-lui que nous sommes perdus et qu'elle vienne nous rejoindre ici. Au fait où sommes-nous ? répond Ewind.

Notre homme hausse les épaule. Ces grands gaillards le distraient :

  • Il demande que tu le rejoignes à la station de métro de Broad street, il dit qu'il est perdu... ok salut.

L'homme sourit à Ewind en lui annonçant :

  • Voilà mec, ta nana arrivera dans dix minutes.
  • Désormais tu es mon ami, je te suis redevable, dit Ewind reconnaissant, voilà pour ton service ajoute-t-il en mettant quatre pièces d'or dans la main du passant.

Celui -ci sourit, quelque peu abasourdi tout de même, il pense que ces personnages excentriques se feront plumer s'ils agissent ainsi avec des inconnus :

  • A ta place je distribuerai pas mes pièces à tout va. Merci quand même mec et bonne chance !




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