Ce fut un de ces nombreux nouveaux matins , le ciel était plutôt gris et une nouvelle compagnie avait prise l’usufruit de notre patrie forestière.

Malgré les premiers temps passés avec ses êtres, je ne savais toujours pas à quoi devais-je m'en tenir. J’étais attristé du départ de Théodore et des siens. Les arbres nous vivons unis pour une source universelle, celle de notre terre. Ces nouveaux individus bipèdes avaient tendance à vivre en meute où certains solitaires erraient. Ils étaient un peu comme des loups. Dès leurs premiers réveils, ils se sont éparpillés en petits groupes sous nos bois.

grande feuille. Cette feuille était extraite de la substance de mes frères. Nous leur étions utiles. Il avait seulement des poils sur la partie basse de son visage. Dans son orifice aspirateur , il tenait un petit ustensile qui émanait une fumée. Pendant qu’il crapotait et qu’il regardait le dessin sur la carte je prenais conscience que ces mortels étaient capable de fabriquer des choses qu’aucune autres espèces de la planète était en mesure de faire. Ma surprise fut plus grande quand j’ai senti une vibration au sol qui provenait des sabots de plusieurs chevaux. ils étaient en train de tirer une calèche où l'un de ces être était assis. Il était même capable d’avoir mis des chevaux à contribution de leurs désirs.

grande feuille. Cette feuille était extraite de la substance de mes frères. Nous leur étions utiles. Il avait seulement des poils sur la partie basse de son visage. Dans son orifice aspirateur , il tenait un petit ustensile qui émanait une fumée. Pendant qu’il crapotait et qu’il regardait le dessin sur la carte je prenais conscience que ces mortels étaient capable de fabriquer des choses qu’aucune autres espèces de la planète était en mesure de faire. Ma surprise fut plus grande quand j’ai senti une vibration au sol qui provenait des sabots de plusieurs chevaux. ils étaient en train de tirer une calèche où l'un de ces être était assis. Il était même capable d’avoir mis des chevaux à contribution de ses désirs.

J’ai lâché l’une de mes pignes de pins sur la tête d’un des étalons.
Ӎa te prends souvent ! Me dit-il
_ Et toi, que fais-tu avec ce bipède”.

Étalon se mit à rire et repris:
_Ce bipède est un homme.
_Un quoi ?
_ Un homme qui est doté d’une intelligence et il a fait de moi son serviteur.
_ Je le voie surtout confiné dans un œuf transparent
_ c’est l’aura grand Arbre, Comment n’as tu pas la connaissance de cela?”

Pendant que j’apprenais ce qu’était l’aura, les deux hommes pointaient leurs petites phalanges un coup sur la carte et un coup vers le versant opposé.

”Et pourquoi certains font varier cet aura. Demandai-je à Étalon
_ J’en ai aucune idée , je vais partir grand Arbre.

Les deux hommes se sont assis dans la charrette et un des deux a tapé le gros derrière de l’étalon et il s’est mis à avancer en direction du domaine.

À aucun moment je n’ai pu m’attarder sur ce qu’ils avaient échangé entre eux.
Un léger mistral éparpillait les nuages pour laisser place à une immensité bleue.
À travers la broussaille provençale, j’ai pu sentir l'arrivée du rusé des forêts.

” Bonjour Renard, je sais que tu es là. Lui dis-je
_ Ce n’est pas pour toi que je me camoufle
_ Toi aussi tu es méfiant de l’homme.
_ Je les soupçonne d’avoir de mauvaises intentions, j’ai comme un mauvais pressentiment.
_ Comme quoi ? Col Blanc
_ Ils ont besoin de bien plus que le nécessaire".

j’ai été traversé par un frison venant d’un vent froid du nord entre mes grappes épineuses. Il était vrai que toutes les espèces confondues de la terre ne prélevaient que ce qu’ils leurs étaient utile.

En était-il de même pour les hommes?

” Col Blanc peux tu me dire ce qu’ils font dans la forêt
_ Ils tracent et délimitent des lieux et des secteurs.
J’ai libéré un léger pollen jaunâtre pour que le vent puisse partager un message à tous mes compatriotes.
Une brise retour me renvoyait des centaines de messages, de mes confrères les chênes, blanc comme vert. Je recevais énormément de messages des pins d’alep, mes frères les plus ressemblant. Ce message était commun et identique ils avaient été tous griffés d’une croix sur leur peau rugueuse.

J’ai senti le long de ma colonne vertébrale les petites pattes de Queue Rousse.

“ Tu me chatouille mais grimpe vite, Col Blanc est à l'affût et il à faim
_ Ne raconte pas n’importe quoi Sylvestre, tu sais que j’ai une préoccupation bien plus grande que Queue Rousse. Rétorqua le renard
_ Ce n’est pas le sujet même si je méfierai toujours de toi Col Blanc . Repris l’écureuil.
_ Vous devriez aller voir L'Étalon il sait beaucoup de choses concernant ces hommes.” Leurs dis-je.

Ils ont suivi mon conseil tout en respectant une distance entre eux.
Col blanc traversait la colline rampant dans la garrigue et Queue Rousse bondissait de branches en branches. ils se sont approché doucement de l’étable et Col Blanc a été repéré par un homme qui sait mis a hurler et à gesticuler vers lui. Il a fait demi-tour et il a replongé dans la cambrousse et il a fui. Par les toits, Queue Rousse se positionnait au dessus d’un énorme cheval de trait et lui dit:

” Coucou bel Étalon
_ Que veux tu? Petit écureuil
_ Sais tu ce que les hommes sont en train de faire dans la forêt?
_ Non pas vraiment mais quand ils viendront me chercher, c’est pour que je travaille.
_ Pourquoi travailles-tu pour eux ?
_ ils s’occupent bien de moi, ils me lavent et ils me nourrissent.
_ je ne devrais pas m’inquiéter alors
_ tu n’as aucune raison” . Termina le cheval

Le petit écureuil est passé par les toits et il s’est rendu dans la cour intérieure du domaine et il a observé et écouté les deux hommes qui venaient de mon seuil.
Ils parlaient de choses et Queue Rousse ne comprenait pas tout.
Il avait pu voir qu’ils avaient fait des traces sur des feuilles de papiers. Après un laps de temps, il bondit à travers la forêt pour revenir vers moi.

” Que sais tu de plus petit écureuil. Lui dis-je.
_ Etalon m’a dit qu’il n’y avait rien à craindre car il savent être bon
_ Ah bon ! Où est Col Blanc.
_ Un homme l'a vu et il a hurler tout en lui courant après
_ Je ne sais pas si cette attitude est sage.
_ j’en ai observé deux hommes, ils parlaient d’exploitations , d’autorisations de ressources, je n’ai pas tout compris. En plus, ils ont laissé des traces sur des feuilles.
_ Queue rousse je commence à comprendre. ils ont finalisé un accord mais je ne sais pas encore lequel.

Le vent est retombé, la nuit se levait, les paroissiens commencèrent à rentrer. Ce soir-là j’ai prié le ciel pour qu’il m’aide à mieux comprendre l’homme.
Dès les premiers rayons de soleil, les hommes se sont rendus dans les bois avec les chevaux et ils étaient tous armés d’ustensiles tranchants.
Dans l’air c’est élevé un parfum de danger imminent. Un génocide frappait ma famille. L’exécution était en cours pour tous ceux qui avaient été gravés. La sentence était plus longue pour mes frères les plus forts. ils se trouvaient à terre agonisant dans leurs sèves. Tous leurs membres furent arrachés et découpés. Les chevaux extirpaient les troncs comme des restes de dépouilles. Ils les ont jeté les uns sur les autres dans un champ comme de vulgaires objets sans âme.

Quelle était la raison pour nous faire subir cela ? Me question ai-je.

Pendant quelques jours, le massacre a perduré.