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La nuit joignit le jour et commença paisiblement à s'éclaircir à l'horizon, Lola regardait le paysage depuis sa fenêtre sans pour autant l'admirer. Elle était perdue dans ses pensées, assise en tailleur sur la table de la cuisine posée contre la fenêtre, encore en tenue de nuit. Elle vivait dans un deux pièces au dernier étage d'un petit immeuble de campagne. Comme toujours, c'était provisoire car il fallait sans cesse changer de lieu pour éviter la sédentarité. Sa vie de cavale était ainsi faite, rester dans l'ombre, se faire discrète, n'avoir aucune attache, n'avoir aucun lien privilégié avec les autres, ne pas risquer de nouvelles amitiés. Sa seule famille était Adam et le groupe. Sa vie était sans saveur, son combat était sans victoire et tout les jours elle défiait le peu d'intérêt qu'il pouvait y avoir à continuer la lutte. C'était comme ça depuis plusieurs années. Elle restait cependant stable avec son allure de première de la classe qui s'efforçait de cacher les épreuves vécues, les cicatrices jamais complètement refermées et son tempérament redoutable. Elle déprimait dignement dans le silence tout en refusant d'abandonner une lutte à laquelle pourtant elle ne voyait plus aucun espoir. Plus elle restait forte et plus elle désespérait. Son visage doux d'enfant ne voulait pas vieillir malgré tout, ses vingt-trois ans ne se lisaient pas sur elle.

La lueur du jour fit sintiller ses yeux humides qui avaient tant besoin de sommeil. Elle dormait de plus en plus mal ces derniers jours au point de se réveiller plusieurs fois sans pouvoir se rendormir. Ce dessin accroché au frigo ne cessait de la hanter, ce cadeau était devenu une torture avec le temps. Il était incompréhensible. Un échec, voilà ce que ce résultat était devenu avec le temps. Malgré leurs efforts pour le décrypter, pour le déchiffrer, pour le comprendre, Adam et son équipe ne parvinrent pas à lui trouver de sens. Les jours ont passé, les semaines aussi, rien n'avait avancé hormis le temps. Le dessin commençait même à perdre de son éclat. C'était ce qu'il y avait comme trace commune au plus profond d'eux-même et ce devait forcément, impérativement signifier quelque chose. Elle savait, elle savait qu'elle le savait. C'était d'une telle frustration que d'avoir un trésor entre les mains qui se révélait infructueux. Elle pressentait qu'elle pouvait identifier l'indice, elle avait la sensation qu'elle savait, ou avait su ce que c'était. Elle ne pouvait pas y mettre la main. Ce dessin lui était familier. Cet indice si durement pêché dans les méandres de l'esprit de Fabien, n'aura rien indiqué. Ils perdirent persévérance, ils redoutèrent de mettre plusieurs années pour le comprendre avant de perdre espoir, cela faisait parti du jeu.

Pourtant, ce jour-là, c'était bien l’espoir qui avait perturbé sa nuit. Assise en regardant le levé du soleil, Lola réfléchissait tout en attendant qu'il soit l'heure pour rejoindre Adam. Elle appréhendait cette journée avec un grand optimisme inattendu, elle pensait enfin avoir éclairci ce qui la troublait tant. Elle eut passé le reste de la nuit à peaufiner sa réflexion, à nuancer sa trouvaille, à définir ce qui l'eut levé de son lit. Tout devint parfaitement logique. Un sourire ressorti de son doux visage en voyant les premières couleurs du jour, une sensation rarement connue. Elle se prépara un thé à la menthe qu'elle poivra avant de s'en délecter. Elle donna rendez-vous au reste de l'équipe. Elle prit rapidement une douche et enfila des vêtements propres car il fallait toujours avoir une bonne apparence une fois dehors. Elle s'engouffra dans une voiture et s'engagea dans les routes de campagne sinueuses qu'elle sillonnait si souvent. Elle arriva devant une vielle bâtisse pour y retrouver sa famille. Elle ne les avait pas revu depuis presque une semaine. Adam remarqua de la joie en elle qui ne trompait pas une mine dépravée.

- Ta belle frimousse ne cache pas tes nuits interminables.

Elle entra et demanda instinctivement si du nouveau avait été trouvé. Elle parlait d'Angèle qui était introuvable depuis quelques jours et que la police recherchait par son alias. Le dessin semblait déjà très loin derrière eux. Rory était favorable pour reprendre Fabien depuis son trou et recommencer l'expérience, Lola l'était encore plus que lui. Adam avait interdit toute nouvelle tentative. Cela n'y changerait rien selon lui, il fallait ce contenter de ce résultat. Tout le monde fut réunit dans la pièce principal du rez-de-chaussé. Rodrigo se tenait assis sur un meuble dans le fond, la plus part des autres resta debout. Il y avait moins d'une dizaine de personnes, tous écoutant ce que Lola avait à dire.

- Je sais que j'ai déjà croisé ce dessin.

Rory ne pouvait pas s'empêcher de l’interrompre. Il ne voulait pas encore qu'on évoque cette possibilité qui lui paraissait exagérée. Lola préparée à cette coupure se reprit immédiatement, l'index en l'air pour le faire taire. Ce qu'elle voulait dire allait être différent.

- Cette chose est immatériel, insoupçonné, si bien que même lorsque on se retrouve en face, on ne sait pas quoi faire. J'ai eu à faire à cet indice, ce qui veut dire que vous aussi par conséquent. J'ai certainement du mentionner quelque chose, montré, expliqué je ne sais quoi mais en tout cas, nous avons tous eu à faire à ce truc arraché de l'esprit de Fabien Floch.

Ce fut assez confus mais elle retenait son auditoire.

- Tu veux dire qu'on aurait oublié cette chose ? Lança Élisa.

- Je ne sais pas comment ni quand mais je le sais, je ne m'en souviens pas, mais je le sais. Non, vous n'avez pas oublié, mais vous avez certainement oublié la forme que c'est, impossible de le contextualiser. Que vous lisiez votre mémoire n'y changera rien, vous allez le voir mais ne sachant rien vous passerez à côté.

- Lola, nous somme, pour la plus part, des voyageurs de mémoire. Donc s'il y avait à se souvenir du moindre petit détail que l'on partagerait tous, je pense que nous serions bien mieux placés que toi. Interrompit Danill.

- Et que dis tu à celle dont nous n’arrivons pas à nous rappeler durablement, qui ici présente, avec nous ? Je suis sûr que l'un d'entre vous l'aura encore oublié avant la fin de la semaine.

La principale intéressée était resté en retrait, à côté de Rodrigo.

- Ça fait trois semaines maintenant et le dessin nous apparaît tous déjà lointain. Ce n'est pas parce que nous en avons marre ou que nous en soyons dégoûté. C'est parce qu'il s'efface progressivement de nos mémoires et de notre mémoire. Même à vous. C'est à peine si on ne va pas commencer à oublier le jour où il nous est apparu. Et qui sait s'il ne se désagrégeras pas de lui même dans le monde réel pour retourner dans l'oubli, là où il demeure intouchable. Même de nos ennemis il est hors de portée alors imaginez son influence sur vous.

- Ce serait donc le propos même de cet information... de ne pas être informelle ?

- Je ne sais pas pourquoi je ressens cette étrange sensation qui fait que je suis presque sûr d'avoir eu affaire à ce que représente ce dessin. Ce n'est qu'une gamine, une blondinette. Je sens que je pourrais retrouver ce que c'est là où ça se cache et d'une manière ou d'une autre, je trouverais ce qui m'y attache à ce point.

- Donc l'idée c'est de lire dans ta mémoire pour retrouver cette pièce manquante ? Demanda Adam.

- On ne pourrait rien trouver dans ma mémoire, elle est bien trop défaillante pour l'indice qui sera certainement inaccessible voir invisible. J’éprouve juste une sensation de déjà-vu, une illusion. Il faudrait quelqu'un qui ai une mémoire suffisamment solide et qui contrôle parfaitement les voyages.

- Adam ou Rory ? Demanda Élisa.

- En allant dans ta mémoire Lola, nous pourrions très bien la restituer le plus fidèlement possible. Et cet indice se matérialiserait ainsi mieux dans ta tête. Répliqua Rodrigo.

- C'est vrai. Acquiesça t-elle à demi mot. Mais comme je l'ai dit, il vous échappe à vous les lecteurs en plus d'échapper à moi même. Vous ne pourriez reproduire une mémoire suffisamment détaillé à propos de ce dessin que si c'est la votre. Adam, tu es le plus informé ici, si cet indice est venu à moi, tu ne l'aura certainement pas loupé.

- Allons-y ! Ordonna t-il en prenant place autour de la table principale sans perdre davantage de temps. Mettons-nous au travail. Il coupa court à la discussion, Lola s'assied à son tour en face de lui. Rory se tint à proximité de la fenêtre et Rodrigo resta sur son meuble. Les autres étant éparpillés dans la pièce et autour de la table. Ce fut une autre tentative parmi d'autre qui prenait place, il fallait se remettre de nouveau au travail pour que l'action ne soit pas veine.

- Une heure dix seconde ? Demanda Adam avant de refermer les yeux

- Disons une heure une minute ? Prenons le temps d'observer au mieux les détails. Répondit-elle sereinement et excitées à la fois.

Il commencèrent leur voyage à la recherche de cet indice si familier qu'il parvenait à se fondre dans les détails pour demeurer invisible. Il se comportait comme une proie face à un prédateur. Sous ses airs d'adolescente, Lola était une redoutable prédatrice. Elle se détacha de son enveloppe, elle se vit assise en face d'Adam qui venait lui aussi de s'extirper de son être.

- Déjà, ramène nous quand Fabien a reproduit le dessin. Ordonna t-elle avec mesure et impatience.

Tout leur environnement disparaissait pour réapparaître différemment et continuellement. Ils se revirent en train de torturer le membre de Torem qu'ils avaient peiné à capturer. Celui-ci saisissait les crayons à sa portée et dessinait complètement affolé et de manière désordonnée.

- Nous avons vu et revu ce passage plusieurs fois. Rappela Adam.

- J'ai besoin de m'imprégner à nouveau de tout ça. Fait moi disparaître.

Adam effaça le souvenir du personnage de Lola, elle voulut se remettre elle même dans la position qu'elle avait adopté ce jour-là. Elle tenta encore de déceler ce qu'elle n'avait pas pu voir à ce moment là.

- Remets. Disait-elle chaque fois qu'elle voulait revenir en arrière pour revoir la scène.

Ce que Fabien murmurait au moment de dessiner, elle n'arrivait toujours pas à le décrypter. Ils s'y sont essayé plusieurs reprises et ont conclu logiquement qu'il s'agissait de gémissements.

- Bon, maintenant on va en arrière.

- Quand veux-tu aller ?

- Nous allons à toutes les fois où nous étions ensemble. De préférence quand les autres étaient là aussi. Fait défiler en mode rapide.

Ils voyagèrent à présent à travers le passé à la manière d'une vidéo que l'on rembobine, une vidéo de souvenirs en quatre dimensions. Le monde autour d'eux changeait constamment. Ils restèrent sur place et observaient ce qui se produisait autour d'eux. Parfois ils se déplaçaient pour avoir d'autres points de vues. Les images défilaient, les moments passaient, les souvenirs jaillissaient. Bien que tout se passa très rapidement, les informations étaient de très bonne qualité, avec beaucoup de détail. Voyager dans la mémoire d'Adam était l'un des meilleurs voyages. Lola revécu minutieusement tout ce qu'Adam lui faisait voir. Ils s'arrêtèrent parfois sur quelques moments suspects sans pour autant s'y attarder. Elle cherchait à communier une nouvelle fois avec l'indice, elle fut la seul à pouvoir s'en approcher à ce point. Elle resta concentrée et attentive à tout ce qui se passait autour d'elle, Adam restait derrière, il continuait de faire parler son art.

- Cet endroit ? L'interpella t-elle soudainement ayant remarqué quelque chose.

- De quoi cet endroit ?

- Je m'en souviens assez bien, mais ça me fait bizarre de nous revoir l'abandonner.

Adam stoppa le défilement, ils étaient en train de visionner une des nombreuses cachettes qu'ils ont finit par quitter après quelques semaines pour ne pas se faire repérer. À chaque fois, c'était le même rituel, il fallait nettoyer toutes les traces et brûler tout ce qui était inutile. Il marchèrent dans un petit entrepôt qui leur servait de repère. Lola tentait de s'imprégner du lieu, elle effleurait tout ce qui était à sa portée et qui semblait l'appeler.

- Ça pourrait être là ? Lui demanda t-elle sachant qu'Adam pouvait éprouver quelque chose lui aussi après indications.

- Je ne crois pas. Qu'en penses-tu ?

- C'est louche. Dit-elle avec fascination, le regard porté vers le haut.

Elle ressentait quelque chose, un appel. C'était parfaitement étrange, c'était l'inverse de ce qui se passait dans la tête de Fabien.

- Reviens en arrière, au moment où on a découvert cette cachette.

Adam s'exécuta et revint deux mois avant cela. Les souvenirs cette fois n'étaient pas statiques, ils avancèrent relativement rapidement pour qu'elle puisse déceler le moment qu'elle recherchait. Quelques minutes après, ils rattrapèrent le premier moment qu'ils avaient figés, celui où ils abandonnèrent le lieu. Ils étaient revenus sur leurs pas. Lola n'avait rien remarqué, elle n'avait rien pu déceler mais ressentait à nouveau cette étrange sensation une fois de retour à ce même moment.

- C'est forcément là, il me passe sous le nez. Commençait-elle à dire en stressant. Tu ne ressens rien toi ?

- Pas vraiment. Qu'est ce que toi tu ressens ?

Elle ne pouvait pas répondre. Après l'avoir vu tourner et revenir sur ses pas plusieurs fois, Adam l'arrêta, il la poussa à se calmer pour ne pas brusquer les choses.

- Lola, ce n'est pas ici.

Elle commençait elle-même à s'en douter.

- Oui, je sais. On continu à aller en arrière alors.

- Ce n'est peut-être pas lié à l'endroit mais au moment.

Elle ouvrit les yeux de surprise.

- Explique-toi.

- Nous avons revécu toute notre occupation dans cet endroit, et ce n'est que lorsque nous l'avons quitté que tu bloques. Cet endroit, ça ne donne rien, ce moment, ça donne quelque chose et rien à la fois, alors peut-être qu'il faudrait trouver ce même moment, mais à un autre endroit.

Elle dévisagea instinctivement l'entrepôt.

- C'est ça. Tu as raison.

- Je vais donc me concentrer sur chaque fois où l'on quitte un repère ?

- On fait ça. Amène nous dans le précédent, puis dans le précédent, ainsi de suite. Ça prendra le temps que ça prendra.

Il progressèrent d'abandon de lieu en abandon de lieu. Déménager régulièrement faisait parti de leurs règles de base de survie. Au moindre doute, à la moindre interpellation d'un membre, il fallait être prêt à partir, n'emporter que le nécessaire et se débarrasser du reste. Parfois, cela durait moins d'une semaine. Ils ont accumulés beaucoup de cachettes.

Il se passa près de deux minutes dans la bâtisse et il se déroula au même moment deux heures dans la mémoire d'Adam qui se retrouvait dans le garage d'Argenton-Sur-Creuse. Ils remontèrent plusieurs mois, plusieurs années à écumer toutes les fois où ils ont quitté une planque. C'était chaque fois le même rituel, on range des affaires, on classe des documents, on nettoie les pièces, on brûle ce qui est inutile et compromettant et on part vers la prochaine planque pour tout recommencer. Une minute de plus se déroulait sur Terre, ils vadrouillèrent des années en arrière jusqu'à ce qu'Adam émette une mimique sous les yeux aguerris de Lola.

- Quoi ?

- J'ai ressenti quelque chose. Une sorte de douleur. Difficile à expliquer.

- C'est là. S'excita t-elle.

Ils furent arrivé dans une boulangerie fermée où ils s'étaient installé. Adam mit le tout en pause et remonta progressivement le temps pour les amener là où ils commencèrent à vouloir partir.

- Ça doit forcément être là, quoi que tu ais ressenti.

- C'est certainement là. Enchérit-il. Car j'éprouve des difficultés à tout remettre correctement en place. Certaines connexions ont du mal à se faire, un problème de neurones ou de synapses.

Ils revirent ainsi le départ de ce petit commerce qui remontait des années en arrière. Rory embarquait des ordinateurs dans une camionnette blanche, Rodrigo faisait un nettoyage rapide, Dylan rangeait des dossier. Angèle préparait des papiers pour fabriquer un témoin et un occupant des lieux et d'autres personnes brûlaient ce qui devait disparaître. Ils assistèrent à cette routine en scrutant le moindre détail.

- Je ressens un mal de tête. Précisa Adam à mesure que l'endroit se vidait.

Le moment touchait à sa fin, la boulangerie était quasiment vide, seul du vieux mobilier était resté en place.

- Dès qu'il y a un soucie tu me le dis.

- Si ce que tu dis s'avère, alors je pense que tu seras la plus à même de reconnaître un soucie.

Tout le monde avait quitté la planque, la porte se referma pour la dernière fois. Ils n'avaient pas réussit à percevoir l'indice.

- Retourne en arrière s'il te plaît.

Adam rembobina puis s'arrêta à un moment précis.

- Je sens une force. Informa Adam.

La maison était vide, c'était leur derniers moment ici. Adam avait débloqué l'option pour que l'on puisse toucher et déplacer des objets. Lola fouilla, farfouilla autant que lui quand son attention soudain se dirigea vers autre chose qui sonnait comme une évidence. Elle était face au four d'où jaillissaient des flammes couvrant son visage de lumière. Les papiers qu'ils brûlaient, ce devait être ça pensa t-elle subitement.

- Reviens en arrière, il faut voir ce qu'on crame.

Adam s'exécuta, il les arrêta au moment où l'équipe s’apprêtait à brûler leur affaires. Ils consultèrent tout deux minutieusement les papiers posés attendant de partir en fumée. Adam avait des diffucultée pour comprendre ce qu'il essayaitde lire, ce qui lui parut suspect.

- Tient cette pile, je n'arrive pas à lire correctement ce qui est écrit dessus. Constata Adam en montrant quelques dossiers à Lola.

Elle s'y approchât pour s'en saisir. Elle les feuilleta longuement, elle tourna les pages, inspecta chaque élément. Après de longues minutes, elle finit par s'arrêter sur une série feuilles en particulier, elle lit très attentivement. Adam demeurait patient derrière elle quand il l'a vit se retourner avec des yeux grand ouvert. Il ne l'avait jamais vu à ce point expressive. Elle ne pu dire de mots, elle ne pu bouger. Il comprit qu'elle avait trouvé. Il comprit que ça allait être une délivrance. Il comprit qu'elle venait enfin de mettre la main sur le trésor tant convoité. Elle finit par ouvrir la bouche après avoir réalisé toute l'étendue de la révélation qu'elle venait de découvrir.

- Oh l'espèce d'enfoiré !

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