Chapitre 11 : Retrouvailles

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La voiture que John avait volée, ou plutôt, empruntée selon ses termes, était tout à fait ce qu'Aurore recherchait : une voiture assez grosse qui puisse résister aux chocs et dans les tons violets, si possible. Le Hummer, qui était gris et non violet, conviendrait pour ce qu'ils avaient prévu de faire. Récupérant des armes dans le coffre, ils s'équipèrent avant de reprendre la route. John conduisait en direction du Cercle tandis que Lina et Aurore avaient déposé les armes sous leur siège. Elles ne savaient pas comment s'en servir et elle espérait que la dissuasion suffise à les protéger. Arrivés à hauteur de la barrière qui gardait l'entrée de l'entreprise, Aurore et Lina visèrent les deux individus qui faisaient barrage, les forçant à les laisser entrer. Une fois la barrière levée, John traversa le parking à vive allure et ne s'arrêta que devant l'entrée du bâtiment. Aurore descendit seule du véhicule, une arme à la main, tandis que Lina et John repartirent.

Comme lorsqu'elle pressentit que quelque chose de grave allait arriver si elle choisissait de prendre l'ascenseur le jour où elle s'est évadée d'ici Aurore se sentit mal. Elle pénétra à l'intérieur du Cercle, se tenant sur ses gardes. Au moment même où elle franchit l'entrée, une horde de militaires armés jusqu'aux dents l'encerclèrent. Aussitôt, elle lâcha son arme et plia ses poings, s'apprêtant à leur lancer une décharge de ses pouvoirs, mais rien ne se produisit. Elle se concentra sur sa maladie, comme elle l'appelait et porta son attention sur les individus qu'elle visait, sans succès. Scrutant la foule de gens armés qui s'approchait d'elle, elle distingua un visage familier, celui d'Adrien. Ainsi, il avait été dépêché sur les lieux pour prévenir d'un débordement similaire à celui provoqué le jour de son évasion. Elle frémit de peur lorsqu'elle le vit s'approcher d'elle, car elle savait désormais qu'il agissait comme un miroir face à ses pouvoirs, arrivant à les contrer sans problème. Elle mit alors les mains en l'air, pensant que cela empêcherait les hommes qui la tiennent en joue de la tuer.

Au moment où Adrien arriva à sa hauteur pour l'attraper, elle lui donna un coup de poing et réussi à se dégager de son emprise pour l'assommer avec son arme. Les individus armés n'avaient pas tiré et elle comprit qu'ils avaient reçu l'ordre de la capturer vivante. Se sachant désormais incontrôlable et débordant d'adrénaline, elle fit face au reste de ses assaillants avec un regard de défi avant de frapper le sol avec sa main, leur administrant ainsi une forte dose de ses pouvoirs. Elle ne s'attarda pas pour les voir s'effondrer les uns après les autres et se dirigea vers les escaliers. Elle croisa d'autres membres du personnel de Lucian et les désarma facilement. Elle ne voulait prendre aucun risque et n'épargnait personne, car elle était déterminée à ce que son calvaire et celui de tant d'autres prenne fin aujourd'hui.

Au moment où elle atteignit le 3e étage, elle s'arrêta. Elle se rappelait qu'au moment de sa détention, elle avait souvent été transportée de salle en salle et elle avait eu l'occasion de parcourir plusieurs étages au gré de ce que ses geôliers avaient prévus pour elle. Aurore se souvint d'être passée devant des laboratoires et des bureaux, mais elle ne s'était jamais rendue au 3e étage si bien qu'elle devinât que cet endroit servait sûrement de cellule pour ses pairs qui, comme elle, bénéficient de pouvoirs qui dépassent l'entendement. A cet étage, le couloir était désert. Toutefois, la jeune femme resta sur ses gardes, car elle se doutait que des caméras suivissent chacun de ses mouvements et que Lucian attendait le bon moment pour lui tomber dessus en lançant l'assaut.

Elle se dirigea vers la première porte qu'elle rencontra au début du couloir et débrancha le lecteur d'empreinte digitale vissé au mur. La porte se déverrouilla et elle pénétra à l'intérieur. Ce qu'elle y vit la fit frissonner. Plusieurs personnes étaient allongées sur des lits munis de sangles. Ils étaient conscients, mais paraissaient extrêmement fatigués. Elle s'approcha d'eux, vérifiant leur identité en leur posant des questions pour s'assurer qu'ils correspondaient bien aux individus présents dans le fichier que Lina avait dérobé. Puis, elle entreprit de les détacher, étonnée de voir qu'une dizaine d'entre eux et pas la cinquantaine qu'elle espérait. Alors qu'elle s'attardait dans la pièce, elle jeta des regards inquiets vers la porte, affolée à l'idée que quelqu'un puisse surgir derrière elle.

Ce fût lorsqu'ils sortirent enfin de la pièce qu'Aurore put apercevoir d'autres membres du Cercle dans le couloir qui se dirigeaient dangereusement vers leur groupe. Cette fois-ci, aucun n'était armé et cela confirma l'hypothèse que Lucian avait empêché quiconque de la tuer, elle, mais aussi les autres sujets de l'Expérimentation. Aurore plia les poings, s'apprêtant à riposter, mais elle fut arrêtée par l'un des hommes qu'elle venait de libérer. Il posa la main sur son épaule pour l'empêcher de faire quoi que ce soit. Il était jeune, à peine plus vieux qu'elle. Ses traits étaient pâles et il avait des yeux sombres en amande. Il était vêtu d'un jogging bleu et d'un tee-shirt de la même couleur, comme ce qu'elle portait lorsqu'elle était retenue captive : des vêtements à l'effigie du Cercle. Il se pencha vers elle et lui dit.

  • Je m'en occupe. Va-t'en avec les autres.

Aurore fronça les sourcils, dubitative, avant d'écarquiller les yeux lorsqu'elle le vit prendre une grande inspiration puis souffler en direction du personnel devant eux, les projetant avec force au sol. Se retenant de faire un commentaire, elle se contenta d'intimer aux autres l'ordre de s'enfuir tant qu'ils le pouvaient tandis qu'Aiji, c'est ainsi que le jeune homme s'appelait, resta à ses côtés. Elle reprit de nouveau les escaliers pour rejoindre les bureaux de Lucian. Là, dans le couloir menant aux appartements de la famille Levkin, elle tomba nez à nez avec James qui lui fit un grand sourire avant de tirer sur Aiji. La rouquine, sous le choc, vit le jeune homme s'effondrer. Elle appuya avec vigueur sur sa blessure, pensant naïvement pouvoir le sauver alors qu'il était en train de perdre la vie. Il murmura quelque chose et elle dut se rapprocher pour l'entendre.

  • Retrouve mes parents. Dis-leurs que je les pardonne.

Essuyant ses larmes après l'avoir serré dans ses bras. Elle le laissa là et fonça vers James qui n'avait pas bougé. Elle le poussa contre le mur, les yeux larmoyants, le visage rouge de colère.

  • Comment as-tu pu lui faire ça ? Pourquoi s'acharner sur lui, s'acharner sur nous ? Si tu penses que je vais t'ôter la vie rapidement, tu te trompes. Tu vas souffrir autant que tu nous as fait souffrir, lui dit Aurore.
  • Je n'en attendais pas moins de toi. Mais, sache qu'il était mourant, comme bon nombre de tes camarades ici. Je l'ai soulagé, en quelque sorte. Si tu veux bien, peut-on poursuivre notre discussion dans un endroit un peu moins risqué ?

Comme seule réponse, Aurore lui donna un coup de poing et, c'est alors qu'au même moment, une secousse se produisit.

La rouquine écarquilla les yeux et observa James qui ne paraissait pas surpris. Il la souleva et la prit dans ses bras, faisant fi de ses vaines tentatives pour se dégager de lui et se dirigea vers le bureau de Lucian. Une fois à l'intérieur, James referma la porte et déposa Aurore au sol. Alors que les secousses s'intensifiaient, il courra vers le fond de la pièce et entra un code sur un écran au mur. Celui-ci coulissa et il poussa Aurore à l'intérieur d'une pièce exiguë puis verrouilla l'entrée pour empêcher quiconque d'y pénétrer. A l'extérieur, leur parvenaient des cris et un fracas assourdissant, à peine insonorisé par le blindage de la pièce. James se déplaça au fond de la pièce et disparu. Aurore, qui n'avait pas bougé de l'entrée de la pièce avançait de quelques pas dans sa direction, hésitante. La voix de James lui parvenait, lointaine.

  • Aurore, je suis en bas. On n'a pas de temps à perdre si tu veux sortir d'ici vivante. Rejoins-moi en bas de l'escalier.

La jeune femme poussa un juron et marcha jusqu'au fond de la pièce pour descendre les escaliers.

  • C'est bien une explosion qu'on a entendue ? Tu crois que des gens ont été blessés ? Est-ce qu'on pourrait... On ne peut pas les laisser là. Il faut aller les secourir avant que le bâtiment ne s'effondre, lui cria Aurore alors qu'elle le rejoignit.
  • Cette explosion provient de ton nouvel ami, Aiji. Et, avant que tu ne me poses la question, je l'ai tué parce que je n'avais pas le choix. J'avais besoin que ses pouvoirs se dispersent pour créer cette explosion qui a permis d'avoir un impact majeur sur les troupes déployées par mon père tout en ayant qu'un effet mineur sur l'ensemble de la structure du bâtiment. A l'image de ses pouvoirs, un peu comme un souffle, tu vois ? Je ne regrette pas mon geste, ça nous a permis de nous mettre à l'abri le temps de trouver un moyen de sortir sans se faire repérer. S'échapper dans le chaos ambiant sera plus simple, tu saisis ?
  • Il n'y a pas de nous qui tienne et je ne partirai pas avec toi. Dès que l'occasion se présentera, je te tuerai et je m'enfuirai.
  • Je vais finir par tenir un carnet où j'inscrirais toutes les fois où je t'ai sauvé. Tu me dois une fière chandelle.
  • Tu mens. Tout ce que tu as fait, c'est de me pourrir la vie toi et ton père et tous les gens qui travaillent pour lui.
  • Les apparences sont trompeuses. Crois-moi quand je te dis que je ne suis pas le pire ici et encore une fois, je ne te veux aucun mal.
  • Si tu es aussi inoffensif que tu le prétends, pourquoi ne pas m'avoir secouru il y a plusieurs mois de cela ? Pourquoi m'avoir retenu captive, moi et tous les autres ? Qu'attends-tu de nous ?
  • Je n'ai envie que d'une seule chose à l'heure qu'il est.

Il se rapprocha d'elle, s'arrêtant à sa hauteur et déposa un baiser sur ses lèvres. Aurore, trop sonnée pour réaliser, mit du temps avant de se reculer et de le claquer.

  • Je n'arrive pas à y croire. Pourquoi tous les garçons qui me fréquentent ressentent le besoin de m'embrasser. C'est un réflexe ou vous vous êtes passé le mot ?

Il posa sa main sur ses lèvres, l'intimant de se taire.

  • J'ai entendu des bruits de pas. Je crois qu'il y a quelqu'un dans le bureau. Reste ici et cache-toi. Je vais aller voir qui c'est et je reviendrai quand la voie sera libre.

Il sortit son arme et remonta à vive allure l'escalier puis il rentra de nouveau le code pour que le mur coulisse et lui permette de sortir. Aurore, en dépit de ce qu'il lui dit, le suivit. Ils virent alors Lucian, du sang s'écoulant de son front, qui tenait en joue John, le canon de son arme braquée contre sa tempe. Aurore s'élança vers son ami, mais James la retint et la serra contre elle. Lucian lui sourit.

  • Aurore. Je suis vraiment très heureux de te retrouver. Tout était si... vide sans ta présence ici.
  • Lucian, relâchez-le tout de suite. Il n'a rien à voir avec ça.
  • Oh, ça, je le sais. Il est simplement ici pour te convaincre de rester parmi nous et pour de bon, cette fois.

James fronça les sourcils et protesta.

  • Elle n'ira nulle part avec toi, Lucian. C'est terminé. Tu as échoué. Laisse-les s'en aller tous les deux.
  • Tu me tutoies maintenant ? C'est nouveau. Le sujet 7.15 a réussi à te manipuler finalement. James... Comment peux-tu ressentir de l'empathie pour elle ? Toi qui considérais tous les sujets de l'Expérimentation comme des rats de laboratoire, te voilà devenu brave et justicier par amour. Quelle ironie, lui répondit Lucian.

Aurore écarquilla les yeux. C'était donc cela qui était à l'origine de ses maux. Elle qui n'avait de cesse de se voir mourir, tuée par l'arme d'un inconnu ou jetée du haut d'un précipice de son plein gré, comprenait enfin la raison de ses songes et de ses visions. La plupart retraçaient une éventualité mortelle qui la hantait constamment. Une action, un comportement suffisait à tout changer et à modifier le destin ébauché dans ses visions, notamment, le fait que James ait développé des sentiments pour elle, dépassant l'amour paternel qu'éprouvait Lucian pour Aurore, la fille qu'il n'avait jamais eue. James, au contraire de son père, n'avait éprouvé qu'une vague indifférence à l'égard d'Aurore, s'empêchant d'éprouver quoi que ce soit d'autre malgré le fait qu'il la trouvait jolie. Telle ne fut pas sa surprise lorsqu'il se rendit compte, au fur et à mesure qu'il la côtoyait, au travers des écrans de caméras ou des miroirs semi-réfléchissants, que ses émotions changeaient en sa présence et qu'il pensait de plus en plus à elle, allant jusqu'à éprouver de l'empathie et de la douleur lorsqu'elle subissait des expériences. Il se l'interdisait et pourtant, il la désirait. Il se savait pris au piège lorsqu'il n'hésita pas à mettre sa vie en danger pour la laisser s'échapper le soir de son évasion. Dès lors, il comprit que ses sentiments pour elle prenaient de l'ampleur et qu'il n'y pourrait rien.

John regarda tour à tour James et Aurore, essayant de comprendre ce qu'il se passait, puis, il mima avec ses lèvres "Lina va bien" à Aurore qui le remercia de la même manière. Les mains de James tremblèrent, mais il se ressaisit.

  • Je ne fais pas ça par amour, comme tu dis, mais parce que j'ai encore une once de morale, malgré tout ce que j'ai pu faire. Toi et maman, puisse-t-elle reposer en paix, vous avez commis l'irréparable. Vous avez enlevé des enfants, en faisant miroiter une belle somme d'argent à leur mère et, lorsqu'une de ces femmes enceintes a changé d'avis et a refusé de vous donner son bébé, vous n'avez pas hésité à la tuer. Depuis le moment où j'ai vu ma mère ôter la vie à cette femme, j'ai su que vous étiez prêts à tout pour obtenir ce que vous vouliez. Pour saisir le savoir qui vous rendra supérieur aux autres. Vous avez non seulement volé des enfants à leur mère, mais vous les avez également mutilés en modifiant leur ADN et en y intégrant des séquences génétiques modifiées qui auraient pu leur causer la mort. Et tout cela dans le seul but de les doter de capacités surhumaines. Par la suite, ces enfants ont été placés dans différentes familles d'accueil, à travers le monde, avec le soutien des parents adoptifs qui gardaient le secret de l'adoption en prétendant être les parents biologiques contre un chèque signé Levkin. Vous avez fait tout cela sans ressentir le moindre remords, guidés par une ambition malsaine.

  • Je ne vois pas en quoi énumérer ce que toi, moi et ta mère avons fait peut soulager ta conscience. Au contraire, tu devrais être rongé par la culpabilité. Oui, je t'inclus dedans, car tu aurais pu trouver un moyen de nous arrêter ta mère et moi. Au lieu de cela, tu as préféré en profiter également, fasciné que tu étais devant mes créations.
  • Lucian, si je peux pas rattraper le temps perdu, laisse-moi y mettre un terme maintenant.

James tendit son arme et lui tira une balle dans la tête, de sang-froid.

Aurore lâcha un cri et se réfugia dans ses bras. John, les observants, ne prononça pas un mot. Lorsqu'elle se recula, elle vit que son ami faisait demi-tour et s'apprêtait à partir.

  • Non ! Attends John...
  • Ne dis rien s'il te plaît, Aurore. Tu ne me dois aucune explication. J'en suis sûr qu'il pourra t'apporter des réponses et, malgré que ce soit un monstre, tu es en droit de savoir qui tu es vraiment. Je ne fais pas partie de ton monde, contrairement à lui. La police sera bientôt là. Le personnel de Lucian s'est rendu. Ceux qui ont été enlevés, comme toi, ont tous survécu à l'explosion. Ils sont sur le parking. Quant à moi, je vais aller les rejoindre avec Lina pour les aider à retrouver leur famille. Puis, je retournerai en France avec Lina, si elle accepte de venir avec moi.
  • John, je t'en supplie...
  • Tu n'es plus seule désormais. Il veillera sur toi comme j'ai été incapable de le faire, pas vrai ?

John se tourna vers l'homme à côté de son amie et celui-ci hocha la tête.

  • Oui, elle sera en sécurité avec moi, lui répondit James.

John s'avança vers elle, la serrant dans ses bras avant de s'en aller. Au loin, ils entendirent le bruit des gyrophares des ambulances et des véhicules de police qui approchaient. Pendant quelques minutes, aucun ne prononça un mot.

  • Je crois qu'on est enfin sorti d'affaire. Tu vas pouvoir aller de l'avant et moi aussi, commença James d'une voix tremblante, encore secoué par ce qu'il avait fait.
  • Tais-toi. Je t'en veux toujours autant et ne crois pas que je vais te pardonner aussi facilement. J'ai une question, cependant. Pourquoi m'avoir surnommé le sujet 7.15 ?
  • Tu as été surnommée ainsi, car chacune des personnes participant à l'Expérimentation, c'était le nom du projet, a reçu un numéro d'identification qui lui a été attribué selon sa séquence génétique. Ton ADN t'a donné le numéro 7.15.

Aurore acquiesça, pensive.

  • J'ai toujours envie de te tuer.

James éclata de rire.

  • L'envie te passera avec le temps.

La jeune femme releva la tête, plongeant son regard dans le sien et tendit sa main.

  • Je m'appelle Aurore.

L'homme contempla la main qu'elle lui tendit et hésita quelques secondes avant de la lui serrer.

  • Et moi, James. Enchanté de te connaître.
  • Il me tarde d'en apprendre davantage sur mon passé, James. Est-ce que tu accepterais de m'aider ainsi que les autres qui ont participé à l'Expérimentation à retrouver notre famille biologique ?
  • C'est la moindre des choses après tout ce que j'ai pu vous faire subir.

Aurore glissa de nouveau sa main dans la sienne, mais cette fois-ci, elle ne la retira pas. Elle avait besoin de lui autant qu'il avait besoin d'elle. Ils se complétaient, tous deux protagonistes d'une histoire qui leur échappait. Sans se retourner, ils quittèrent les lieux à leur tour.

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