- Prune, Hugo, venez, ce lit est suffisamment grand pour quatre, dit Jules. Je crois qu'il est suffisamment grand pour dix même.

- Ça fait combien de temps qu'on est dans le manoir, dit Hugo, en arrivant dans le lit accompagné de Prune.

- Je ne sais pas, je n'ai pas de montre, dit Jules. Personne ici n'a de montre ?

- Bah Non, avec le téléphone pas besoin.

- Mais comment va t'on savoir si nous n'allons pas dépasser les quatre heures imparties.

Au même moment apparait sur le mur un compteur. On peut y lire sur son cadran les heures, minutes et secondes qui s'égrainent.

- Regarde, là il reste un peu moins de deux heures, dit Prune. On ne va pas devoir se reposer trop longtemps. Et Agathe qui dort déjà, comment va-t-on faire ?

Mais le compteur s'arrête subitement.

- Tu crois qu'il nous donne du temps supplémentaire ? s'interroge Prune.

- Je pense, lui répond Hugo.

- Alors dormons un peu, propose Jules, qui prend déjà Agathe dans ses bras.

Ils ont bien mérité un peu de repos. Et regardez moi comme ils sont mignons, tous les quatre dans ce grand lit. Agathe rêve déjà et Jules va bientôt la rejoindre. Prune qui regarde le plafond, repensant à ce qui vient de se passer et à ce qu'elle a dû faire. Reste Hugo, le cerveau de la bande. Il a su se faire oublier, en étant obéissant et combatif. Mais à bien y réfléchir, il n'a pas vraiment eu à faire d'épreuves.

- Endors toi petit Hugo et prépare toi. Voilà ferme tes yeux.

Je vais te faire découvrir des plaisirs tabous. Tu es au milieu de pleins de femmes qui te caressent et te lèchent. Elle sont des dizaines et pas une de tes zones érogènes n'est oubliés. Deux magnifiques brunes dévorent les lobes de tes oreilles, une jolie blonde te suce jusqu'à la garde et toutes les autres t'embrassent et te caressent. Tu sens des doigt glisser sur ton anus et tu adores ça. Tu le sens doucement s'ouvrir et accueillir maintenant un doigt bien lubrifié. Il s'ouvre encore un peu plus et un deuxième doigt rejoint le premier. Cette sensation nouvelle, tu l'apprécies et en redemande. Quand un troisième doigt te pénètre, tu es aux anges et tu es même déçu quand ils se retirent. Mais oh surprise, tu sens une pénétration douce et onctueuse. Ce n'est pas un doigt, c'est beaucoup plus gros, mais tu adores ça.

Te voir te réveiller Hugo et découvrir ton érection et ton orgasme inassouvi, j'adore ça et je suis impatient de voir la suite.

Hugo émerge doucement et découvre le minuteur qui vient de se remettre en route.

- Réveillez vous, l'horloge s'est remise en route.

Chacun se réveille comme si il avait dormi des heures. Sur la petite table basse se trouvent des fruits frais et de l'eau.

- Hummm, ça fait du bien. J'avais soif et tellement faim, dit Agathe.

- Putain la vache Hugo tu as fait des sacrés rêve, dit Prune en voyant son énorme érection.

- Ça arrive le matin, dit-il gêné.

- Oui, mais là c'était juste une sieste.

- Bon, sinon on peut changer de sujet. On fait quoi maintenant ?

- Tu n'as pas une petite idée ? dis-je, dans la tête de Hugo. Tu as apprécié ton rêve ?

- Ah non ! dit-il à voix haute.

- Qu'y a-t-il ? lui demande Jules.

- Je crois savoir ce que va exiger Stan, pour la prochaine étape.

- Tu veux dire Satan ? rétorque Prune.

- C'est moins angoissant de l'appeler Stan. Surtout si...

- Si quoi ? demande Agathe.

- Non c'est peut-être pas ça, après tout.

Mais quand Agathe repose son trognon sur la table, elle découvre un nouveau papier.

« Hugo, je suis toujours impressionné par ta vitesse de réflexion, mais je t'ai un peu oublié jusque-là. Je me dois donc de réparer cette bévue. Il y a d'autres accessoires sur le mur et réfléchi bien à celui que tu dois prendre. De ton choix va dépendre la suite des festivités »

Hugo se dirige vers le mur des accessoires. Il trouve d'autres manières de s'attacher, des fouets ou des martinets, des objets aux formes bizarres. Le choix est grand. Je le vois se concentrer en se frottant le front. Au fond il sait le choix qu'il doit faire.

- Non, pas Jules. Je préfère encore que les filles s'en charge, pense-t-il en prenant un gode ceinture.

Il découvre une étiquette attaché à l'objet en latex.

« Félicitation Hugo, tu as fait le choix le plus intelligent et raisonnable »

- Ouais, je vais quand même me prendre ça dans le cul ! pense-t-il.

J'éclate de rire, ce qui ne rassure absolument personne. Il est vrai que mon rire à plutôt pour effet de glacer le sang, en général.

- Et bien mes amis c'est l'heure du bouquet final !