Danaïde Chapitre 8

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- C'est vrai que tu es plus beau que jamais, me dit Dana.

- Tu vois que j'ai changé.

- Ce n'est pas pour me déplaire, même si tu étais déjà à mon goût.

- Alors, comme ça, Madame veut me goûter ?

- Te dévorer même ! Attends j'ai une petite surprise pour toi, me dit-elle en sortant de la pièce.

Ayant laissé la porte entrouverte, les jumelles entrèrent dans la chambre.

- Oh Marius, nous sommes si contentes de te revoir. J'espère que tu as apprécié les petites caresses de la dernière fois ?

- Ce ne sont pas les mots que j'aurais choisis. Vous m'avez laissé dans un sale état quand même.

- Mais on peut corriger ça, dirent-elles en se collant à moi.

- Non ! Dis-je dans un grognement qui m'effraya moi-même.

Les deux jumelles s'écartèrent d'un bond et se mirent à genoux, la tête baissée et les mains sur les cuisses.

- Bien Marius. Nous ne ferons rien pour te déplaire.

Leur attitude me surprit. Elles, qui la dernière fois m'avaient laissé pour mort, étaient devenues de petites chattes obéissantes.

Au même instant, Dana rentra dans la chambre, dans une très jolie nuisette transparente.

- Qu'est-ce qui se passe ici.

- Rien Dana, Marius était là dans ta chambre et tu nous connais, on n'a pas pu résister.

- Qu'est-ce que vous avez fait encore, comme bêtise ?

- Rien, elles ont essayé de... enfin elles se sont collées à moi, mais je leur ai demandé d'arrêter et elles l'ont fait ? Voilà tout.

- Hein ? Mes sœurs n'arrêtent jamais, à moins que je ne m'énerve. Qu'as-tu fait exactement ?

- J'ai dit non.

- C'est impossible. Les filles qu'est-ce qui s'est passé ?

- C'est comme il a dit. Et je n'ai pas eu envie de lui désobéir.

- C'est vraiment bizarre. Marius ?

- Oui Dana.

- Je voudrais faire un test. Je me cache derrière le rideau et j'envoie un sms à mes sœurs. Normalement, les connaissant, elles ne pourront pas résister à un homme. Tu les laisses un peu venir et ensuite tu leur demandes d'arrêter.

- Heu... La dernière fois, ça ne s'est pas très bien passé.

- Oui, mais là, je serai là, tout près et j'arrive toujours à les contrôler.

- Ok, mais... c'est bien parce que c'est toi.

Dana, comme convenu, se glissa derrière le rideau. À peine une minute après, arrivaient deux de ses sœurs.

- Que veux-tu, Dana ? dit l'une d'elles en rentrant.

Mais en me voyant, je vis à leurs regards qu'elles appréciaient fortement la surprise. Directement, elles s'approchèrent de moi et commencèrent à tirer sur mes vêtements. Comme j'avais convenu avec Dana, je laissai un peu les filles venir au contact. Très rapidement, d'autres sœurs entrèrent dans la chambre et se jetèrent sur moi. Pour l'instant, leurs caresses étaient douces et mécaniquement, mon sexe commençait même à réagir. J'étais un peu gêné pour Dana qui pouvait tout voir, de là où elle était. Bientôt, je me retrouvai avec une bonne vingtaine de filles en chaleur autour de moi. Mon pantalon était déjà ouvert et une bouche s'était déjà emparée de ma queue. Il était temps de dire stop, même si pour l'instant tout ceci était très agréable. Reculant un peu le moment de faire usage de mon autorité naturelle, je sentis les premiers ongles sur ma peau et très rapidement les premières douleurs.

- Stop ! dis-je d'une voix d'une étonnante puissance.

Et encore une fois, je sursautai, tellement je fus surpris par mon ton. Immédiatement, toutes les filles firent un pas en arrière et se mirent à genoux par terre en position d'obéissance. Il n'y avait plus un bruit dans la chambre. Dana sortit de sa cachette et s'approcha de moi.

- C'est prodigieux. Même moi, quand tu as dit stop, j'ai failli me mettre à genoux. C'était un peu comme une peur, ou plutôt comme un respect. Et regarde sur ton torse, les quelques plaies que mes sœurs t'ont laissées sont déjà en train de disparaître.

J'hallucinai, j'étais comme un de ses personnages de films fantastiques, qui avaient des supers pouvoirs.

- Dana, tu as une explication à tout ça ?

- Non pas du tout. C'est la première fois que je vois ça.

- Pourtant, tu as eu beaucoup de partenaires ?

- Oui, mais c'était différent, à chaque fois je... enfin... tu vois ce que je veux dire... avec mes ongles... leurs virilités.

- Oui, c'est vrai que je n'ai pas eu le droit à ce traitement de faveur. Mais au début les tout premiers hommes à qui tu as fait l'amour, ne sont pas devenus invincibles ?

- Pas à ma connaissance.

- Alors pourquoi moi ? À moins que ça soit autre chose.

- J'ai peut-être une idée. Il y a une différence entre toi et tous ces hommes. Les premiers, je me prostituais et les suivant je les utilisais pour faire renaître mes sœurs. Je n'éprouvais rien pour eux et ils ne m'ont jamais donné ce que tu m'as donné.

- Quoi donc ?

- Du plaisir. Avec toi, j'ai ressenti pour la première fois la jouissance.

- Tu veux dire que depuis que tu es revenu des enfers, tu n'a jamais eu d'orgasme ?

- Jamais, à part avec toi.

- Ça pourrait peut-être être l'explication.

- Peut-être. Mais surtout...

- Surtout quoi ?

- Tu pourrais venir habiter ici, avec nous.

À ces mots, toutes ses sœurs, qui étaient encore à genoux par terre, se mirent à acquiescer, dans un brouhaha inaudible. L'une d'entre elle, petite brune aux yeux noirs pétillants, levait la main frénétiquement.

- Qui a-t-il, Persia ?

- Et bien, je pensais que... tu pourrais nous le prêter parfois et promis, on ne lui fera que du bien.

De nouveau, le mignon brouhaha, redoubla de volume.

- On verra, dit Dana.

Mais voyant mon regard inquiet, elle me fit un clin d’œil.

- Allez maintenant, retournez dans vos chambres. Alors qu'en dis-tu, Marius ?

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