Danaïde Chapitre 7

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J'étais allongé dans mon lit, essayant de digérer tout ce que je venais d'apprendre. Regardant le plafond tourner devant mes yeux, dû aux trois verres de rhum que je venais de m'enfiler. J'étais encore sous le choc. Par curiosité, j'avais regardé sur Internet tout ce que m'avait raconté Dana. Wikipédia parlait des Danaïdes, des nymphes des sources qui, comme me l'avait expliqué Dana, avaient été envoyé aux enfers pour remplir un tonneau percé pour l'éternité. Cette punition leur avait été infligée pour avoir tué leurs époux. Ces histoires mythologiques étaient pour moi des légendes et ne pouvaient être la réalité. Devais-je croire au Minotaure, à la méduse ou encore aux nymphes. Est-ce que les dieux de l'Olympe avaient vraiment existé ?

Quelqu'un frappa à la porte et me sortit de ma torpeur. J'allai ouvrir et tombai nez à nez avec Tina.

- Bonjour Marius, je te dérange ?

- Non, ça va.

- Je peux rentrer ?

- Oui, je t'en prie.

- Je suis venue te voir, car je crois que j'ai oublié le foulard que ma mère m'avait offert et j'y tiens beaucoup.

- Tu sais où il pourrait être ?

- Dans la commode de la chambre, je pense.

- Suis-moi, dis-je.

Arrivant dans la chambre, Tina se dirigea vers la commode et ouvrir le tiroir du haut. Elle en sortit un foulard rouge, qu'elle prit par les deux bouts. Elle s'approcha de moi pour le passer autour de mon cou.

- Tu me manques, tu sais. Te voir ici m'en fait prendre conscience.

Elle serrait son corps contre ma poitrine cherchant à approcher son visage du mien.

- J'avais même oublié que tu étais si grand et que tes muscles étaient si... bien dessinés. Et ta peau...

Mais que lui arrivait-il ? Ma peau était pleine de plaies... mes plaies... où étaient passées toutes mes plaies ? Pas la moindre cicatrice, ni même de rougeurs.

- Marius, un seul mot de toi, et mon corps t'appartient.

- Qu'est-ce qui te prend Tina ?

- Tu es si beau et si désirable, j'ai envie de te faire du bien, supplia-t-elle en prenant déjà mes couilles dans sa main.

- Tina...

- Marius, j'ai envie de te sucer.

- Tina...

- Tout ce que tu veux, je suis prête à tout pour te reprendre. Je veux te sucer, je veux que tu jouisses dans ma bouche.

Cette idée était très alléchante, surtout que Tina avait toujours refusé cette éventualité, mais quelque chose clochait.

- Tina, il faut que tu partes.

Je la poussais hors de mon appartement, alors qu'elle me proposait une multitude de pratiques toute plus pornographiques les unes que les autres. J'avais besoin de prendre l'air et de profiter d'une petite promenade le long des quais de la Garonne. Mais là, en marchant sur le trottoir, je croisais des regards de femmes tous plus gourmands les uns que les autres. Certaines même étaient en couple et me firent un clin d’œil en passant à ma hauteur. L'air sur mon visage me faisait du bien et j'essayais de faire abstraction de toutes ses attentions.

Après quelques minutes, je trouvais un banc libre et m'y installais. Mais aussitôt, une mère qui se promenait avec sa fille vint s'asseoir à côté de moi.

- Bonjour, me dit-elle.

- Bonjour.

- Vous êtes seul ?

- Et bien apparemment oui.

- Vous aimeriez être moins seul ?

- Comment ça ?

- Et bien, je peux vous aider à passer le temps. J'habite tout près d'ici.

- Votre proposition est bizarre, surtout que vous êtes avec votre fille.

- Je peux la mettre à la sieste et sa chambre est à l'autre bout de l'appartement.

Cette femme avait l'air charmante, mais définitivement tout ceci n'était pas normal. Il fallait que je retourne voir Dana.

« Dana, j'arrive », lui écrivis-je.

Je ne voulais pas perdre de temps et trente minutes après, j'étais devant son portail, mais il était fermé.

« Viens me chercher je suis devant la grille »

- Marius, c'est dangereux de venir ici, tu le sais bien, me dit-elle en arrivant.

- Pas si je suis avec toi, alors laisse-moi rentrer.

- D'accord, mais j'espère que tu as une bonne raison.

- Rentrons et je t'expliquerai.

Dana m'accompagna dans sa chambre et me fit asseoir sur une chaise.

- Alors Marius, de quoi voulais-tu parler ?

- Et bien premièrement, regarde, mon corps, je n'ai plus la moindre cicatrice. C'est étrange non ? Et regarde mes vêtements, encore hier, ils étaient à ma taille, mais maintenant, ils semblent trop petits.

- Tu as peut-être pris quelques kilos.

- Quelques kilos de muscles, regarde-moi ses pectoraux ou encore ses biceps. Je n'ai pas souvenir qu'ils étaient si volumineux, hier encore.

- Il est vrai qu'ils sont très...

- Très quoi ?

- Tu sais très bien ce que je veux dire.

- Oui, mais j'aime t'entendre le dire.

- C'est vrai qu'ils sont encore plus beaux qu'hier. Ça te va bien !

- Merci, mais il y a quelque chose qui ne colle pas, ce n'est pas normal. Et puis toutes ces femmes, tout à l'heure dans la rue, elles me dévoraient du regard.

- C'est que tu es beau, voilà tout.

- Mais jamais une femme ne m'a fait du rentre-dedans comme ça.

- Et tu as trouvé ça désagréable ? me dit-elle en venant contre moi.

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