Là, devant moi, Dana était allongée sur le grand lit à baldaquin, attendant que je vienne l'attacher. Je ne pouvais m'empêcher d'admirer le spectacle qui s'offrait devant moi. À côté d'elle, se trouvaient les deux liens noirs en soie qui allaient magnifiquement souligner ses poignets.

Prenant délicatement sa main, je les aux barreaux.

- Serre fort.

- Mais je ne veux pas te faire mal.

- Moi non plus, alors serre fort !

Dana, était de ce genre de femme à qui on obéit, même si elle me demandait de l'attacher. C'était étrange ou plutôt paradoxale. Elle était attachée physiquement et pourtant, j'avais cette impression d'être attachée mentalement. Il me fallait reprendre mon rôle de dominant.

Alors avec mes ongles, je commençais à parcourir son corps. Tantôt délicat et chatouillant, tantôt profond et douloureux. Mais elle semblait adorer. Son corps se cambrait et se contorsionnait. De sa bouche sortait de petit grognement animal. Je déposai un premier baiser sur sa cheville, puis sur chacun de ses charmants orteils. Même ses pieds étaient absolument magnifiques. Pas une once de son corps ne recelait un défaut. Croquant un à un ses doigts de pieds, je faisais monter en elle l'impatience et j'adorais ça.

Son sexe m'appelait et il me fallait maintenant quitter ses pieds, pour remonter le long de ses jambes. Au fur et à mesure de mes baisers, ses cuisses s'ouvraient, laissant apparaître une vulve humide et appétissante.

Mais ma langue n'irait pas tout de suite la découvrir. Je préférais déposer un simple baiser sur son triangle nu et remonter vers son nombril.

Le résultat ne se fit pas attendre. Un grognement de mécontentement sortit de sa bouche.

- Veux-tu que je goûte tes lèvres, Dana.

- Ouiii, supplia-t-elle.

Je voulais qu'elle me réclame, qu'elle verbalise son désir. Ma Belle et merveilleuse Dana, méritait mille fois que je lui donne du plaisir. Descendant maintenant vers sa fleur, je sentais cette odeur suave et envoûtante. Elle me donnait envie. La pointe de ma langue s'immisça entre ses lèvres humides, au goût de l'amour. Dana réagissait à chacun de mes caresses buccales, par de petits gémissements et la crispation de ses muscles. Tantôt, dans son vagin, tantôt jouant avec son clitoris, je sentais déjà ma belle monter au firmament. J'étais si impatient de lui donner un premier orgasme que je m'attardai maintenant sur son petit bouton, essayant de comprendre les mouvements qui lui faisaient le plus de bien.

Enfin, je sentis ses jambes trembler, ses mains tirant sur ses liens de soie. Elle jouissait dans ma bouche et c'était divin. Ses muscles maintenant, étaient parfaitement relâchés, ce qui contrastait avec mon membre tendu par l'excitation. Son répit ne pouvait plus durer, mon sexe voulait goûter à la chaleur du sien. Pourrai-je retenir longtemps mon éjaculation ? Cela me semblait insurmontable. Mais je voulais la faire jouir encore.

J'étais au-dessus d'elle maintenant, ma bouche effleurant la sienne. Mais ce petit fauve tenta de me mordre. Elle devait être punie. Mes dents vinrent dans son cou pour la marquer, lui montrer qui menait la danse.

- Pénètre-moi, je t'en supplie, je te veux.

- Alors laisse-moi t'embrasser.

La regardant dans les yeux, je vis son visage se détendre et sa bouche s'entrouvrir. Mes lèvres déposèrent un baiser, tendre et passionné à la fois, comme un "je t'aime" muet. Mon sexe entra doucement pour ressentir chaque recoin de son intimité. Le plus lentement possible, je m'habituais à cette douceur enivrante. Devant déjà contrôler mon excitation, je restais là sans bouger, profitant pour le moment de notre baiser humide. J'aurais voulu ses mains sur mon corps, ses ongles dans ma chair. Mais Dana Grogna violemment, quand je tentais de la libérer. Je repris donc un premier va-et-vient, puis un deuxième. Mon excitation n'était pas redescendue, mais j'arrivais maintenant à la contrôler. Je pouvais donc la pénétrer profondément et puissamment. Nos corps étaient en feu.

Je me redressai et attrapai ses jambes, pour mettre ses chevilles autour de mon cou. Dans cette position, je pouvais la sentir sur toute la longueur de mon sexe. Son visage se déformait à chacun de mes assauts, sa respiration s'accélérait, ses gémissements étaient de plus en plus sonores. Elle allait jouir et je pouvais laisser aller mon plaisir pour l'accompagner dans cet instant hors du temps. Quand son vagin se serra de plaisir sur mon sexe, il libéra mon orgasme et mon éjaculation. Nos deux voix libérèrent notre plaisir commun, dans un cri.

Haletant et étourdi par tant de plaisir, j'étais immobile, réalisant à peine ce qui venait de se passer. Quand je repris mes esprits, Dana était allongée, les poignets encore attachés, ma tête posée sur son ventre. Sans la réveiller, je dénouais ses liens et sortis de la chambre pour trouver les toilettes.

Il faisait noir dans les couloirs du manoir. Cherchant du bout des doigts un interrupteur, j'avançais doucement. Enfin, j'allumais la lumière et devant moi se trouvait une des sœurs de Dana, qui me fit sursauter. Elle s'approcha de moi et immédiatement commença à glisser une main sur mon corps, puis deux puis trois. Mon dieu, j'étais maintenant entouré par deux femmes très entreprenantes.

- Désolé mesdemoiselles, je cherche les toilettes, dis-je en cherchant à me dégager de leur étreinte.

Mais maintenant arrivait dans l'escalier d'autres créatures toutes plus sublimes les unes que les autres. Elles semblaient toute me désirer ardemment et s'empressaient de me sauter dessus.

- Vraiment désolé mesdemoiselles, mais je vais devoir vous quitter.

Mais pas moyen de m'extraire de ses dizaines de mains qui me parcouraient tout le corps. Comme Dana, je commençais à sentir leurs ongles me griffer de plus en plus fort.

- Vous me faites mal, mesdemoiselles. Vraiment, il faut que je vous laisse.

Mais rien n’y faisait et mon angoisse montait petit à petit, en même temps que la douleur, dans mes chairs, se faisait sentir.

- Dana ! criai-je de désespoir.