Danaïde Chapitre 4

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- Je suis tellement content que tu aies accepté de me donner une deuxième chance, Dana.

Comme la première fois, pour ce deuxième rendez-vous nous nous promenions, mais ce coup-ci, je lui avais proposé une promenade le long des carrelets de la Garonne. Il faisait doux, le soleil réapparaissait après une averse. Elle était plus belle que jamais.

- Marius, j'avoue que j'ai toujours beaucoup de doute, tu sais.

- Alors explique-les-moi, que je les fasse sauter un à un.

- Tu es mignon et c'est ça le problème.

- J'avoue que je ne comprends pas tout ?

- D'habitude, je sors avec des mecs qui m'excite, mais je préfère les relations sans lendemain.

- Tu veux dire que je te plais vraiment, dis-je en sautillant autour d'elle.

Elle me sourit et me poussa.

- En fait, tu me fais penser à mon mari.

- Tu es mariée ?

J'étais dégoûté...

- Non veuve, mais c'était il y a très longtemps.

- Longtemps ? Tu as quoi trente ans à tout casser ?

- Un peu plus...

- Tu ne les fais pas.

- Merci

- Peut-être t'es-tu mariée jeune ?

- On peut le dire. Mais c'était comme ça à l'époque.

- Mon dieu Madame à plusieurs centaines d'années, dis-je en éclatant de rire.

- Plusieurs milliers, tu veux dire.

Elle me sourit, mon dieu qu'elle était belle. J'avais tellement envie de l'enlacer, mais je ne voulais pas lui forcer la main.

- Dana ?

- Marius !

- J'ai envie de t'embrasser.

- Alors qu'est-ce que tu attends.

Elle me regardait, un léger sourire aux lèvres. Attendant que je fasse le premier pas. Qu'est-ce qu'elle pouvait m'intimider. Mon cœur allait exploser, mais c'était si bon.

Vas-y couillon, tu vois bien qu'elle n'attend que ça !

- Je te jure que normalement, je suis plus...

Mais Dana s'avança vers moi, posa ses mains sur mon visage et m'embrassa passionnément. Sa langue délicate au début, devint plus exploratrice et même intrusive, mais j'adorais ça. J'aimais la manière dont elle violait presque ma bouche. Ses mains, maintenant, allaient à la découverte de mon corps et glissaient sous mon tee-shirt. De nouveau, ses ongles effleuraient ma peau, puis la pression plus forte devenait douloureuse.

- Aïe, attention ma belle, tu vas encore me laisser des traces.

Immédiatement, Dana me repoussa.

- Désolé, chuchota-t-elle honteuse.

- Ce n'est rien, tu es passionnée, voilà tout. Et j'aime ça, tu sais.

Faisant un pas vers elle, elle fit le même en arrière.

- Je vais te faire du mal, Marius.

- Pour l'instant, tu me fais plutôt du bien et j'aimerais vraiment continuer.

- Il y aurait une solution. On va chez toi et tu m'attaches les poignets au lit.

- J'adorerais te faire ce plaisir, mais mon lit n'est qu'un sommier avec un matelas au-dessus.

Je lus la déception sur le visage de Dana.

- Et chez toi, ce n'est pas possible ? Demandai-je.

- Chez moi, ça serait possible, mais avec mes sœurs... j'ai peur.

- On n'a qu'à être discrets, dis-je en faisant ma petite tête implorante.

- Tu es un monstre de me forcer la main, ainsi. Dit-elle avec un sourire charmant. Tu ne te rends pas compte des risques que tu prends en venant chez moi.

- Effectivement, j'ai cru comprendre que tes sœurs aimaient beaucoup... les garçons.

- C'est ça.

- Allez, dis oui !?

- Bon d'accord, mais tu promets de faire très attention et d'être discret ?

- Oui promis.

- Je t'ai dit, que j'habitais dans un manoir à trente kilomètres d'ici ?

- Peut-être, je ne sais plus.

- Alors suis moi.

Je découvris sur le parking que Dana avait une magnifique Porsche noire. Clairement ma Clio faisait tâche à côté, mais Dana n'y porta aucune attention.

Après trente minutes, elle s'arrêtait devant une magnifique grille en fer forgée, qu'elle ouvrit.

- Je te préviens le manoir est vieux. Nous faisons les travaux au fur et à mesure, mais nous sommes arrivées il y a peu de temps.

J'étais face à une grande bâtisse en pierre, qui semblait presque abandonnée. Mais une fois les travaux terminés, il était évident que ce lieu serait magique.

- Ne t'inquiète pas, ma chambre est en meilleur état que le manoir. Des ouvriers ont fait quelques travaux avant notre arrivée, mais depuis, ils sont partis. C'était plus prudent.

Effectivement, la chambre, avait entièrement été refaite. Elle faisait au moins trente mètres carrés. Au milieu, se trouvait un immense lit à baldaquin, qui de toute évidence me permettrait d'attacher Dana au magnifique montant en fer forgé.

Dana me fit entrer et se dirigea vers une commode d'où elle sortit des liens en soie blanche.

- Tu es équipée dis-moi.

- Oui, mais d'habitude, c'est moi qui attache mes partenaires.

- Ça ne me dérange pas. Tu peux m'attacher si tu veux.

- Non, dit-elle d'un ton si autoritaire que j'en sursautais.

- Pas de soucis, comme tu veux. Je ne voulais pas t'énerver.

- Alors viens là et attache-moi !

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