Danaïde Chapitre 2

5 minutes de lecture

- Oui Maman, je lui dirais ta manière de penser.

- C'est quand même une vraie garce, tu es d'accord avec moi, mon chéri.

- Mais bien sûr, mais là, tu es en boucle depuis que je t'ai dit que Tina me quittait. Bon, je te laisse, aux infos, ils parlent de Bordeaux.

- Bien mon chéri, et n'hésite pas, tu sais que je suis toujours disponible pour toi.

- Oui Maman, je te rappelle cette semaine. Bisous.

- Bisous.

Je montais le son de la télé.

- ... de Bordeaux se réveille sous le choc. Depuis deux semaines, cinq hommes ont été agressés, alors qu'ils avaient ramené à leurs domiciles une femme. Pour l'instant, la police n'a pas de suspect, ni le profil de leur agresseur. Il semble, selon les premières informations, que les descriptions des témoins, laissent a penser qu'elles pourraient être plusieurs. Le seul point commun entre ses cinq affaires, est que chacun de ses hommes a subi des mutilations, pouvant aller jusqu'à la castration. Tout de suite notre envoyé spécial en direct...

Putain, j'aurais préféré qu'il parle de Bordeaux pour autre chose. Mais malheureusement, le JT passait vite au sujet suivant. Sur Internet, je trouvais quelques infos supplémentaires. Déjà, les hommes avaient décrit des femmes aux physiques très variés, tantôt cheveux courts et tantôt longs, brune ou rousse, grande ou petite. Super, ça pouvait correspondre à n'importe qui. Et... mon dieu l'un deux avait eu le sexe arraché.

Bon stop, on passe à autre chose !

Tiens et si je faisais à manger pour penser à autre chose. Alors dans le frigo, qu'y avait il de bon.

On va éviter les saucisses. Steak Haché, idem. Et si je faisais une ratatouille avec du riz !

Je sortais donc tomates, oignon, courgettes, poivrons, ail et persil. Mais après cinq minutes, les légumes étaient dans la poêle et je n'avais plus rien à faire. En attendant que la ratatouille mijote tranquillement, je me rappelai qu'avec le départ de Tina, j'avais quelques achats à faire. Elle devait venir récupérer des affaires, comme Son fer à repasser, Sa table basse, j'en passe et des meilleurs. Je décidais donc de trouver sur Internet mon bonheur. J'avais déjà dans mon panier un fer qui me convenait et allait chercher ma carte bleue dans mon blouson.

Il était encore là, avec ma visa, le numéro de téléphone de Dana. Pourquoi n'avais-je pas encore osé lui téléphoner. Ça ne me ressemblait pas.

Bon, je lui envoie un sms.

« Coucou, c'est Marius »

On peut dire que je n'avais pas fait dans l'originalité ! Mais le mieux et l'ennemi du bien.

« Je désespérais »

Super, elle avait répondu vite.

« Je peux t'appeler ? »

« Bien sûr »

- Bonjour Dana.

- Bonjour Marius, je suis super contente que tu aies osé de m'appeler.

- Et bien moi, je suis content d'avoir eu le courage de le faire. Je suis un garçon timide.

- Je suis sûr que non.

- Oui, tu as raison. Mais bon, tu es impressionnante quand même.

- Je sais, on me le dit souvent.

- Tu fais quoi cette après-midi ?

- Rien, tu veux qu'on se voie ?

- Oui, je voulais te proposer d'aller promener le long de la Garonne, il fait frais, mais il y a un beau soleil.

- Oui, c'est une super idée, j'y serais dans une heure.

- Parfait, à tout à l'heure.

Un petit vent frais, s'engouffrait dans mes cheveux. J'étais impatient de revoir Dana. Serait-elle aussi belle que dans mon souvenir ? Il est vrai que les bars masquent parfois quelques imperfections. D'ailleurs, ne serait-elle pas déçue, par mon physique banal.

Mais un baiser sur la joue me surpris.

- Marius, excuse moi d'être en retard.

- Cinq minutes, ce n'est pas du retard, dis-je en me retournant.

Je crois que je m'étais trompée, j'avais grandement sous-estimé sa beauté. Je ne m'étais pas rendu compte de la magnificence de sa crinière blonde crépue aux reflets dorée. Ses yeux étaient d'un vert profond illuminé par de petits éclats jaunes orangés. Sa bouche à la fois pulpeuse et délicate s'illuminait d'un sourire exceptionnel. Sous un perfecto noir, elle portait une robe légère et fleurie, délicatement poser sur un corps à la grâce indéniable.

Et voilà que je bandais déjà.

- C'est gentil de le minimiser, tu es un vrai gentleman.

- Alors si nous faisions un peu plus connaissance ?

- Oui, que veux-tu savoir, Marius ?

- Tu es du coin ?

- Pas vraiment, je suis sur Bordeaux depuis peu, mais j'ai des origines grecques.

- Alors tu es seule ici ?

- Non, je vis avec mes petites sœurs, je dois les surveiller, car j'ai un père très strict qui me les a confiées.

- Tu as combien de sœurs ?

- Oh trop, elles m'épuisent. Dis-moi Marius, j'ai sous-estimé la fraîcheur du vent. Nous pourrions aller chez toi, j'ai vraiment très froid.

- Oh, évidemment, tiens, prend déjà mon écharpe.

Heureusement, j'habitais à, à peine cinq minutes à pieds et j'avais eu la bonne idée de ranger mon appartement.

- Tiens, donne-moi ton manteau Dana et va t'installer sur le canapé, je te fais un thé bien chaud.

- Tu n'aurais pas plutôt un verre de rhum ?

- heu... oui, pas de problème.

- Tiens, ton rhum.

Dana prit son verre et l'avala d'une traite sans brocher.

- Je peux, dit-elle en prenant le mien, de mes mains.

- Oui, murmurai-je dans un souffle.

Elle porta le verre à ses lèvres et bu une gorgée, tout en s'approchant de moi. Sa bouche se posa sur la mienne pour partager l'alcool qu'elle avait gardé pour moi. Ce baiser enflammé était délicieux. Elle attrapa mon visage, vint à califourchon sur moi et frotta son corps sur le mien.

- Prends-moi, là, maintenant, je te veux, me supplia-t-elle.

Je soulevais sa robe, pendant qu'elle ouvrait mon pantalon et sortait mon sexe en érection. Elle léchait ma bouche et ses mains étaient mille sur mon corps. Mon dieu que c'était bon. Incapable de résister ou de réfléchir mon sexe était déjà dans son entre chaud et humide. Alors qu'elle allait et venait sur ma queue tendue, elle déboutonna sa robe pour laisser apparaître une poitrine ronde et généreuse à la peau laiteuse et douce.

Je n'étais pas prêt à autant d'empressement de sa part et mon excitation était déjà à son comble. Ses ongles griffaient ma chair et j'aimais ça. Plus son bassin accélérait plus ses griffes...

- Doucement avec tes ongles...

Mon dieu que c'est bon...

- Aïe, doucement...

J'étais au bord de la jouissance, quand quelqu'un sonna à la porte. Mais Dana continua, imperturbable. Mais maintenant des clés ouvraient la serrure. Je me redressais immédiatement, manquant de faire tomber Dana.

- Excuse-moi.

Remontant mon pantalon et courant à la porte, je me retrouvai nez à nez avec mon ex.

- Ah, tu es là, excuse moi, j'ai cru qu'il n'y avait personne, dit-elle.

- Heu... si, et je ne suis pas...

Mais en me retournant, je ne vis pas Dana. Elle avait disparu.

- Oh, qu'est que tu t'es fait Marius, montrait Tina en pointant mon bas-ventre.

Là, sous la ceinture de mon pantalon, j’aperçus de petites plaies sanguinolentes.

- Heu... Rien des boutons sûrement. Mais tu viens pour quoi ?

- Je venais chercher des affaires.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 2 versions.

Vous aimez lire toutendouceur ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0